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dimanche 17 octobre 2010

REACTION DE LA CAMME AUX FESTIVITES DU CINQUANTENAIRE DU 28 NOVEMBRE 2010

Communiqué  de la CAMME sur le  Passeport de Mr Biram Ould Dah Ould Abeid

Président de la CAMME, le Capitane Abdoulaye Hachim Kébé

La Mauritanie se prépare activement à célébrer le cinquantenaire de son indépendance le 28 novembre prochain. Un simple regard rétrospectif sur les cinquante dernières années de gestion calamiteuse de notre pays, permettra de noter que seuls ces quelques maigres résultats resteront à l’actif des différents gouvernements qui se sont succédé depuis l’indépendance :

-La création de la monnaie nationale (l’Ouguiya)

-La nationalisation de la société minière (La SNIM)

-La création de l’institut des langues nationales mais aussitôt supprimé pour des raisons évidentes, de politique de domination soutenue par une frange de nationalistes hostiles à l’émergence des langues nationales.

Quant aux échecs, ils sont nombreux et ne peuvent en totalité être énumérées .La Mauritanie est en ruine, ce constat est valable pour la justice, l’économie, l’éducation, la culture, l’administration , l’armée et la sécurité pour ne citer que ces points.

Devant un tel gâchis, avec seulement environ 3 millions d’habitants avec autant de richesses naturelles et de ressources humaines et de compétences professionnelles, la CAMME (Coordination, des anciens militaires mauritaniens en exil) apporte à nos compatriotes un inventaire de points permettant un éventuel redressement de la situation nationale.

Création des états généraux de décision cardinale sur différents domaines évoqués plus haut.

Puis régler définitivement la fâcheuse question du passif humanitaire, qui ne pourra désormais dépendre des états généraux mais d’une réelle volonté politique de combattre l’impunité dans notre pays. Les vingt dernières années de ce cinquantenaire ont été surtout marquées par de graves violations des droits de la personne ; des tortures ont été pratiquées sur les paisibles populations de la vallée du fleuve Sénégal de N’Diago à Gouraye. Des centaines de milliers de Négro-africains furent déportés vers le Sénégal et le Mali, ils continuent à y vivre de manière inhumaine. Plus de cinq cent militaires dont la plupart ont moins de trente ans, tous négro-mauritaniens ont été assassinés dans les casernes militaires et des milliers de rescapés souffrent encore des séquelles des tortures de 1986 à1992 sans que justice ne leur soit rendue. Plusieurs viols en réunion commis par des agents de l’état restent toujours impunis, il suffit de se rendre sur la vallée pour constater ces humiliations des années de braise.

Nous pouvons alors déduire que la Mauritanie a été le deuxième pays à pratiquer la politique d’épuration ethnique, après l’Allemagne Nazie et bien avant celles vécues par la Bosnie Herzégovine et le Rwanda.

Au delà ces violations graves de ces vingt dernières années, l’esclavages persiste toujours malgré les ordonnances et des décrets d’abolition qui restent à ce jour inappliqués.

Une réelle volonté pour l’éradication de l’esclavage s’impose dans notre pays avec une vraie insertion des populations abusées pendant plusieurs siècles.

La CAMME ne finira pas l’inventaire de ces graves violations sans rappeler à nos autorités actuelles, que dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990, à la veille de la célébration de notre 30éme anniversaire, les autorités militaires d’Inal avaient aligné et assassinés sous la torture ,28 militaires Négro-mauritaniens ,depuis cette date les familles sont en deuil , encore beaucoup plus à la veille de cette date historique du 28 novembre 2010.

Pour finir, il serait aussi temps que ces déportés revenus au terroir recouvrent tous leurs droits civiques et retrouvent tous leurs biens spoliés dans la dignité au lieu qu’ils empruntent le chemin de retour dans les camps au Sénégal et au Mali, , sous la bénédiction des agents et autorités de l’administration peu scrupuleux faisant de malheur un business.

La CAMME peut se permettre d’être optimiste si les questions difficiles de l’impunité, du passif humanitaire, de l’injustice, de l’égalité, de citoyenneté, de démocratie , de liberté d’expression, de l’éducation, de l’esclavage, du retour organisé des déportés, du racisme d’état et d’autres sujets liés à la gestion de la chose publique soient complètement corrigées ou réglées afin de permettre une vraie réconciliation nationale.

Toutefois ce nouveau cap entrepris et engagé, nous pouvons espérer, un meilleur cinquantenaire que celui que nous avons connu dans l’esclavage, les déportations ; les tueries extrajudiciaires et les humiliations de toutes sortes

Souhaitons que le prochain cinquantenaire nous apporte une vraie démocratie dans une Mauritanie réconciliée avec l’ensemble de ses fils pour cela, le général Abdel Aziz se doit de redresser la barre, en prenant à bras le corps les vraies questions qui sapent l’unité et la cohésion nationale. La CAMME l’invite à s’appuyer sur ce qui a été fait dans certains pays amis :

Nelson Mandela, à la tête de la République Sud Africaine, malgré vingt six ans de prison dans les geôles de l’odieux régime de l’apartheid, des humiliations de toutes sortes, avait crée, la commission vérité et réconciliation pour le bonheur de son pays. Au Royaume chérifien (Maroc), sa majesté, le roi Mohamed 6 a osé créer la commission vérité et pardon pour solder de multiples et atroces violations de droits de l’homme commises sous le régime de son propre père, le roi Hassan 2.

Alors si par malheur, les festivités du cinquantenaire ne devraient être qu’une occasion de cautionner les amnisties, de faire perdurer l’impunité et de confier davantage de responsabilités aux tortionnaires et assassins, la CAMME par sa voix et son aura en Europe s’ y opposera, comme pour le cas du capitaine Ely Ould Dah, nous serons présents partout pour traquer les criminels de la république.

La CAMME à travers cette réaction demande à nos compatriotes de ne pas céder à la démagogie, aux mensonges d’un bilan glorieux des cinquante dernières années pendant que de nombreuses familles peinent à compter leur mort. Faut –il encore avoir la chance de porter le deuil ?

A tous dans la vigilance et dans un esprit responsable exigeons la vérité sans quoi l’unité nationale et la démocratie en prendront forcément un coup.

Le Président de la CAMME (Coordination des Anciens Militaires Mauritaniens en Exil)

Le Capitaine Kébé Abdoulaye Hachim

Mail camme2006@yahoo.fr

2 commentaires:

  1. Extrait : « Nous pouvons alors déduire que la Mauritanie a été le deuxième pays à pratiquer la politique d’épuration ethnique, après l’Allemagne Nazie et bien avant celles vécues par la Bosnie Herzégovine et le Rwanda. »

    En Allemagne Nazie e...t au Rwanda, les victimes se sont défendus comme elles le pouvaient. Le problème est que les noirs mauritaniens ne ripostent pas. Les criminels ont les mains libres et que font les négro-Mauritaniens ? Des associations et partis politiques cartables se multiplient pour ramasser les miettes des arabes.

    Extrait : « La CAMME peut se permettre d’être optimiste si les questions difficiles de l’impunité, du passif humanitaire, de l’injustice, de l’égalité, de citoyenneté, de démocratie , de liberté d’expression, de l’éducation, de l’esclavage, du retour organisé des déportés, du racisme d’état et d’autres sujets liés à la gestion de la chose publique soient complètement corrigées ou réglées afin de permettre une vraie réconciliation nationale. »

    Voyons cet extrait du texte Sall Ibraima :

    « Les instruments de destruction. Les Haratin-Abid qui jouèrent un rôle essentiel dans les massacres (1987, 1989, 1990, 1991) et les tortures (toute la période comprise entre 1986 et 1991). N’en déplaisent aux auteurs du document non daté et intitulé « Les Haratines...Contribution à une compréhension juste de leur problématique ». Les comportements des Haratin-Abid ont renforcé la perception globalement négative que les Waalfuugi ont toujours eue à leur égard. Perception qui trouve ses causes dans le passé historique. »

    Le commentaire suivant d’un certain Kwar-Marie-E-avomm

    « Kwar Vendredi 15 Octobre
    Rien que la verite M SALL les massacreurs de kwars croient que nous avons la memoire courte, les hrtanis ont ete les bras armes des beydanes c'est clair n'en deplaisent à ceux qui veulent reecrire l'histoire. Non nous ne pouvons pas partager les balivernes des diko et autres bandits comme fall moctar.
    IL parait que l'IRA va faire une assemblee generale à Paris que le hartanis massacreurs de kwars la fassent sans les kwars. »Afficher la suite
    il y a quelques secondes · J’aime

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  2. je crois qu il v a falloir comprendre que les haratins sont aussi victimes de l injustice et de l arbitraire qui les a pousse a massacrer et a tuer leurs freres messaoud en etait victime pour sa campagne electoral a voir ses resultats on le sent meme des negres ont collabore et continuent de collaborer avec les assassins de leurs freres et moi la question que je me pose toujours en parlant du passif humanitaire et non du genocide qui est plus adequat on n oublie ceux qui sont morts quelque instants apres leurs liberation ils ont bien ete tue en prison ils sont sortis chifon et combien ils en reste aujourd hui je crois moins d une centaine sur plus de 3000

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