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jeudi 19 février 2015

« Un proche d’Ould Abdel Aziz loue l’acte d’épuration de la communauté négro-africaine par Ould Taya ».



Très bien les nègres tapis au sein de l’UPR ont du pain sur la planche, eux qui passent leur temps à nous cracher dessus, à  nous maudire avec des grossièretés inégalées  en nous greffant l’étiquette des  « racistes- extrémistes »,   chantant le cœur remplit de joie  tout haut que nous constituons un réel danger pour « l’espèce maure » en particulier quand on dénonce le racisme, l’esclavage, la féodalité au sommet de l’état alors qui sont ces racistes dangereux extrémistes  bien lotis sur des mensonges de l’état  depuis l’indépendance?  Qui sont ces racistes  bien protégés  tout le temps; qui  ont joints la parole aux actes d’horreurs au sommet des institutions de l’état Mauritanien? Comment peut on adhérer dans un parti alors qu’il existe en son sein des soi-disant « élus » qui prônent des épurations ethniques sans se  sourciller, qui nous dit –on,  représente le peuple dans son ensemble dans nos chambres basses, qui ont appuyé des crimes d’horreurs et continuent encore d’encourager publiquement la thèse d’épurations ethniques ? Nous le savions  bien entendu que l’homme le plus proche de Taya au moment de ces faits dramatiques dans l’histoire de notre pays au cours des épurations ethniques  n’est autre que notre « rectificateur jadis » général putschiste déguisé en un civil incivilisé, pour garder le moral  au bon point, pouvait-il avoir un entourage meilleure ambiance bon enfant que ces genres d’énergumènes racistes exhibitionnistes ? Ils ont élevé le racisme d’état ensembles  alors que va faire l’UPR ? Ou est passé le fameux slogan-discours pompeux des crânes sans cerveaux  sur  « l’unité nationale » ? L’opposition comme le parti au pouvoir vont-ils rester  muets, silencieux comme d’habitude  pour ne pas léser « l’espèce maure » dans son pur état raciste au sommet des institutions de la république??? 

Le général  qui s’est porté « garant de cette fausse unité nationale  à deux vitesses»,  Mohamed   Ould  Abel Aziz, à  l’occasion de son investiture le samedi  02 Août 2014  menace  explicitement  dans son discours : « Nous nous opposerons farouchement aux tenants des visées racistes, particularistes, tribalistes ou grégaires qui menacent notre cohésion sociale et notre unité nationale. »

Les militants des droits de l’homme qu’il séquestre depuis le 11 novembre 2014 sur du faux et usage de faux ne sont-ils  pas très loin d’être cette fausse menace à  l’unité nationale qu’il a identifié voir inventé ? La vraie menace à l’unité nationale se trouve bel et bien dans son propre camp, dans son entourage le plus proche qui lui ment, l’encourage, qui lui bombe le torse à enfoncer le pays droit vers des tensions communautaires interethniques.  S’il ne l’a pas compris depuis en 2008, cela nous prouve une fois de plus qu’il n’a  plus la totale possession de toutes ses facultés mentales  à  réfléchir.

Au Vu de ces propos d’une violence  extrême, d’une extrême  gravité d’un proche du général Aziz, membre de l’UPR ou des mouvances du  président faisant état de l’apologie des crimes graves commis sur des bases ethniques et raciales dont des citoyens ont perdu  la vie, des milliers ont été déportés,  nous exigeons ;

- La libération immédiate, inconditionnelle des militants des droits de l’homme séquestrés dans les bagnes illégalement depuis le 11 novembre 2014 ;

 -La libération du jeune ingénieur Mohamed Ould Moukheitir qui n’a commis aucun crime ni délit et sa réhabilitation totale dans ses droits les plus élémentaires ;

-La déchéance du mandat sénatorial de l’auteur des propos,  levé de son immunité et  engager des poursuites judiciaires pour atteinte à l’unité nationale, à la cohésion sociale et constitution d’une vraie menace à la sécurité et la stabilité pays. 

Ces conditions sont le minimum requis qu’un état de droit doit garantir à son peuple.  


Diko hanoune

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