Alerte Mauritanie: Le ministre de l’environnement,
M. Amedy Camara sème la terreur dans le milieu des correspondants de la presse locale au Guidumakha.
Chassez le naturel, il reviendra toujours au
galop, nous venons d’apprendre sans surprise mais avec beaucoup de égouts et d’inquiétudes, le ministre de l’environnement M. Amedy Camara a décidé d’écraser la liberté d’expression dans le Guidumakha. Le ministre est tourmenté depuis un certains
temps, son comportement devient de plus en plus inquiétant et menace la quiétude
des citoyens dans la region du Guidumakha se
croyant à l’abri éternellement dans le gouvernement
du général Mohamed Ould Abdel Aziz et se permet désormais de s’en prendre à la presse locale
sans hésité. M. Amedy Camara ne se prend pas comme un ministre de la république
au service de tous les mauritaniens sans distinction de race ou d'ethnie mais le ministre d’une communauté, celle qu’il
identifie aux soninko, là encore pas toute la communauté des soninko mais il dit représenter les féodaux inféodés
avec l’UPR pour écraser le reste des citoyens qu’il considéré comme paria. Suite
au comportement dangereux de cet homme, nous demandons sa révocation du
gouvernement dont sa présence constitue une source de tension et de menace sur
la stabilité de la région. Nous condamnons son comportement irresponsable, nous
tenons responsables le général Aziz et son premier ministre de ces faits et
gestes tant qu'il est au sein du gouvernement, nous les tenons responsables en les mettant en
garde contre toute atteinte à la vie privée ou professionnelle des journalistes
et correspondants de la presse locale dans la région. Nous exhortons
la presse mauritanienne de venir à la secousse de leurs collègues en danger
sous les menaces réitérées d’un ministre hystérique sans aucune assise politique ni base électorale
dans la région mais qui doit son salut à son statut "féodal" dans un gouvernement.
Voici le
message d’alerte des journalistes correspondants de la presse, bonne lecture.
« Qu’est ce qui irrite le MEDD dans le
verdict de la cour correctionnelle du tribunal régional de Sélibaby du
11/12/2014 sur l’affaire de Kollé Moukké de Diaguily ? Suite à la publication
de notre article à l’Eveil Hebdo et sur cridem à la date du 22/12/2014 dans lequel
nous avons évoqué les verdicts rendus par la cour correctionnelle du tribunal
régional de Sélibaby au cours de ses audiences du 4 et du 5/12/2012 ,Amedi
Camara , notre Ministre de l’Environnement et du Développement Durable irrité
par ce dernier s’est voulu avocat des soninkés en nous accusant au téléphone
d’accentuer la division de cette grande communauté . Pour le respect que nous
devons à cette dernière, divisée par ses fils et soit disant cadres et/hommes
politiques, nous avons jugé nécessaire de répondre par écrit à notre ami et
frère en lui posant un certain nombre de questions. Pour avoir écrit verdicts
de la cour correctionnelle du tribunal régional de Sélibaby : Lassana Coulibaly
et Mpaly Sidibé sortent la tête haute nous avons été accusés par le MEDD
d’accentuer la division des soninkés. Cependant il reste à savoir comment
quelqu’un qui est arrivé au gouvernement après que les féodaux ait écrit pour
dire que Dr Idrissa ne les représentait pas puisse parler d’unité des soninkés?
Que signifie le terme soninké pour cet analyste économique qui n’a pas fait
long feu au Ministère des Finances lors de son entrée dans l’équipe
gouvernementale ? Mieux quelle a été la position de notre Ministre qui se veut
avocat sans mandat de ces derniers lors de la diabolisation Ibrahima Samba
Soumaré, ancien maire de Khabou dont le seul tort était de dire que les autres
populations de Khabou pouvaient profiter des aménagements des terres pour qu’on
ne ménage aucun effort pour le destituer ? Etes vous sûrs, Mr Camara d’être le
bon donateur de leçons d’unité et de cohésion pour les soninko au nom desquels
nous parlez? Si oui qu’avez-vous fait dans ce sens depuis que vous êtes
ministre ? Une chose est certaine pour les hommes avertis, parler de ce verdict
ne peut qu’irriter cet originaire de Daffort où le fossé se creuse entre Hayané
et Hokkolu sans écrits pourtant .Qu’en suis-je Mr le Ministre? Quel féodalisme
vous aveugle Mr le Ministre pour ne pouvoir voir que le cas de Kollé Moukké de
Diaguily alors que d’autres sont évoqués dans l’article en question ? Que
perdez vous dans l’affaire pour laquelle vous n’avez pas manqué d’user de votre
statut de Ministre ? Est parce que pensant devenir leader politique ? Ce qui
nous pousse aussi à demander à notre ami quel respect a-t-il pour les autres,
pourtant soninko comme lui? Si dire qu’il y a eu jugement sur une affaire
connue de tous est synonyme de diviser les soninko alors que dire de vos
visites et rencontres Mr le Ministre à Diaguily à la veille de l’arrivée du
président à Sélibaby pour l’inauguration de la centrale électrique de Manantali
? Que dire de vos voyages chez les Gangary d’Agoynit et à Ajar en période
politique ? Est ce que pour unir les populations, si oui au tour de quoi et de
qui? Que méritent les soninko pour vous qui manquez d’impartialité ou qui
oubliez que des témoins étaient là lors des tentatives de mobilisations au tour
de vous ? Le Guidimakha et les soninko que vous prétendez défendre n’ont ils
pas besoin d’être représenter par des cadres et/ou des politiques qui savent
lire clairement les choses et distinguer entre ce qu’ils veulent et ce qui doit
être et non par des soit disant qu’un simple verdict de justice irrite. Que
diront les cadres et les personnalités de cette communauté qui vous ignore à
l’image de Yamadou Traoré qui sans mot dire travaillent inlassablement pour
lutter contre la déperdition scolaire, la soif et œuvrent pour l’accès aux
soins dans leurs villages? Son excellence Mr le Ministre vous surprenez plus
d’un par une telle réaction, vous auriez pu faire économie de votre énergie. Si
pour le cas de Bouanz, vous aviez nourri espoir, vous tombez si bas en voulant
réussir dans cette affaire où pour laquelle ceux qui vous utilisent ont déjà
échoué. Si écrire pour informer divise que dire de vos interférences vectrices
de division des populations et dislocation villages au Guidimakha? Oui nous
comprenons le pourquoi votre réaction, mais comprenez son excellence que nous
ne sommes pour rien dans votre échec vous et vos alliés occasionnels et soyez certains
que l’avenir nous en dira plus. Connaissant le quotidien d’hommes et de femmes
de cette communauté au Guidimakha, nous trouvons facile de prétendre la
défendre, mais l’être utile est autre. »
Amadou Bocar Ba/Gaynaako
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