Lorsque le
groupe Boko-Haram prend en otage deux cent filles au cœur du Nigeria, le monde
s’indigne. Et pourtant, l'esclavage existe encore en Mauritanie et personne ne
s'en scandalise. Diko Hanoune, militant abolitionniste mauritanien, s'interroge
sur cette indignation sélective
Plus de
deux cent jeunes filles ont été razziées par le
groupe « BOKO HARAM » pour servir d'esclaves sexuelles aux
adaptes de la secte. Cette horreur semble toucher les dirigeants
occidentaux au plus haut niveau, le président Américain Obama et le
président François Hollande. L’enlèvement s’est passé au cœur du
pays le plus peuplé d‘Afrique, une humiliation pour tout
notre continent.
Nos
chefaillons au pouvoir seraient-il plus aptes à tirer sur des
populations désarmées qu'à assurer la sécurité de leurs
enfants? Comment peut-on comprendre que plus de cinquante pays et leurs
forces armées n'arrivent pas à maîtriser ni à localiser un groupuscule de
voyous? Par quelle magie un groupe de plus 200 jeunes filles entourées par
des hommes armés, passe inaperçu dans un Etat allié des occidentaux
comme le Nigeria?
De
Boko-Haram aux maures mauritaniens
Le mot
« BOKO » signifie l'enseignement et « HARAM »
l'interdit en arabe. Le mouvement terroriste
revendique "l'enseignement interdit", y compris sur l'islam. Ce
mouvement n'a évidemment rien d’islamique puisque le prophète Mohamed
prone l'enseignement et la recherche scientifique. Ses disciples étaient
encouragés à chercher la connaissance même en Chine,
pourtant hostile aux religions.
Et pourtant
la méthode de cette secte « BOKO HARAM » ressemble étrangement aux
méthodes de razzias des maures mauritaniens qui volaient, pillaient et
prenaient en otage des villages africains pour transformer les hommes en
esclaves et les femmes (aujourd'hui encore) en objets sexuels.
Certains hommes sont castrés pour les rendre plus robustes, les empêchant toute
possibilité d’avoir des rapports sexuels avec les femmes des maitres
esclavagistes.
Larmes de
crocodile
Les larmes
d'Obama et de Hollande sur les jeunes filles enlevées par Boko Haram
nous intriguent, eux qui ferment les yeux sur le cas de la Mauritanie
depuis tant d'années. A l'instar de ces pauvres malheureuses lycéennes au
Nigéria, les esclaves mauritaniens ont été enlevés, razziés, violés, déracinés,
acculturés, au vu et au su des colons. Les Américians et les
Français complices? Et oui... Dans l’actuelle Mauritanie, les
esclaves n’ont aucun droit, l’école leur est interdite. Pourquoi le
silence complice du monde occidental?
Oui, nous
devrions tous dénoncer, traquer et éliminer BOKO-HARAM comme nous devrions
aussi le faire aussi dans le cas des esclavagistes Mauritaniens qui sont
soutenus par l'Etat depuis la nuit du temps.
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