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dimanche 15 mars 2020

Le régime Mauritanien soutient les extrémistes qui appellent à prendre des armes.


Le  pseudo parti politique dénommé « Appel de la Nation  Beïdane» que le ministère de l’intérieur a donné un récépissé officiel en 2015, son responsable n’est autre qu’un certain Daoud Ould Ahmed Aicha qui n’a jamais caché  son racisme primitif envers tous les noirs était dans un élan d’encouragement des activités racistes. C’est un  allié du pouvoir,  chouchou de medias officiels et privés dans le pays en déversant sa haine sur les communautés noires.  

Daoud Ould Ahmed Aicha dira : seuls les Maures (Beïdanes) ont combattu le colon et construit la Mauritanie. Tous les autres ne sont que des « arrivistes » qui doivent rester tranquilles ou « dégager » de leur pays à eux les Beïdanes qui détiennent suffisamment d’armes pour exterminer tous ceux qui voudraient en découdre avec eux. 

Le 18 février 2020, le député mauritanien, président l’IRA, une ONG non reconnue depuis 12 ans d’existence sur le sol Mauritanien, M. Biram Dah Abeid fut honoré par le prix du courage  lors du sommet de Genève, pour les droits humains et la démocratie. Dans son discours devant le parterre international, il  taxe l’état mauritanien d’apartheid non officiel implanté au cœur de l’Afrique de l’Ouest. Voila qui irrita les lobbies extrémistes maures proches du  pouvoir qui n’hésitent pas à lancer des appels à prendre des armes contre les noirs.

Un « Front Arabe pour la Défense de Beïdanes, c'est-à-dire des (blancs) » ne passera pas par  quatre chemins, il fait savoir  à qui de droit  publiquement que le pouvoir revient aux maures blancs uniquement, car, ils sont les seuls à qui devrait revenir le pouvoir quoi que fasse les Haratine. Une manifestion est organisée devant la présidence pour demander la protection de maures blancs par Ghazouani. Une femme très excitée traite la communauté Haratine victime de l’esclavage maure de « Bâtards » qui peuplent les Adwaba (villages Haratine). Ils parlent  des choses sordides, horribles, ils voient des cadavres maures dans les rues de Nouakchott, leurs commerces et biens sont vandalisés par des Noirs chaque jour, voila, appellent à prendre les armes. Pourquoi l’état ne leur demande pas de nous sortir ces cadres maures qu’ils nous parlent ?

Bizarrement, la Direction de la Sécurité du Territoire (DST) reste indifférente, dès qu’un noir dénonce l’esclavage, le racisme, une injustice ou l’exclusion, il est aussitôt persécuté, traqué comme un terroriste par la même direction en quelques heures. Tout est fait au mini-mètre prêt pour maintenir les ONG sérieuses de défense des droits humains et certains partis politiques que dirigent les noirs dans l’illégalité afin de les étouffer.  


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