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samedi 11 août 2018

Mauritanie : l’oppression des journalistes par le régime Mauritanien.


Chers journalistes opprimés par le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz et ses partisans étroits idéologiquement, je vous exprime par ces mots, mon soutien entier et laisse éclater ma consternation totale après avoir appris l’arrestation du directeur de la rédaction  Cridem, M. Babacar Baye Ndiaye, le directeur du site Taqadoumy.mr, M. Mahmoudi Ould Saibout.

Ces arrestations sont tellement ridicules dans un pays qui  vente ses « performances » de caracoler à la tête des pays « arabes » en matière de la liberté d’expression et d’opinion. Un régime soi-disant  « démocratique » où le simple délit d’une prétendue « diffamation », les journalistes et militants des droits humains sont traqués comme des criminels et sont jetés en prison.

Je condamne fermement ces arrestations arbitraires qui montrent combien le régime s’est laissé entrainer seul dans son propre piège du populisme extrémiste, qui l’enfonce davantage dans un trou béant sans possibilité de sortie. Je demande la libération sans condition de Biram Dah Abeid, président des réseaux IRA-Mauritanie dans le monde, de Babacar Baye N’diaye, directeur publication Cridem et Mahmoudi Ould Saibout, directeur Taqadoumy.mr.

Pour rappel, l’harcèlement de journalistes par le régime autoritaire de Nouakchott, avait débuté en août 2017 avec l’arrestation d’Ahmed Ould Cheikh, directeur du journal Le Calame, Jedna Deida, directeur du site Mauriweb, Moussa Ould Samba Sy, directeur de publication du Quotidien de Nouakchott ; ils  sont frappés par une interdiction de voyager avec confiscation de leurs titres de voyages. Voila ce que le général Mohamed Ould Abdel Aziz et ses partisans appellent « régime démocratique » en Mauritanie.

Diko Hanoune / Abolitionniste Mauritanien

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