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lundi 10 juillet 2017

Déclaration : l’AMEES suit avec une attention toute particulière les conflits fonciers nombreux et virulents dans la Wilaya du Guidimakha


Association Mauritanienne         المنظمة الموريتانية  
pour l’Eradication de l’Esclavage   للقضـاء علي العبودية
et ses Séquelles            و رواسبها 
Récépissé n° 0103/MINT/15/01/2008   وصل رقم 0103/و.د/15/01/2008
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Nouakchott – Mauritanie    انواكشوط –  موريتانيا


Déclaration


En cette période de début de saison d’hivernage, l’AMEES suit avec une attention toute particulière les conflits fonciers nombreux et virulents dans la Wilaya du Guidimakha, entre cultivateurs et éleveurs mais surtout au sein de la communauté Sooninke, où les propriétaires traditionnels s’évertuent à monopoliser les terres agricoles au détriment de leurs anciens esclaves et obligés en faisant totalement fi de la réglementation foncière officielle en vigueur.
À titre d’exemples :

conflit entre population de cultivateurs de Khabou et  éleveurs Peuls de  Dubogne ;
conflit de Niéliba entre le vieux Tombe Koné et ses anciens maîtres, conflit qui traîne dans les dossiers du Hakem de Selibaby ;
conflit de Tachott Botokholo  entre propriétaires traditionnels et anciens esclaves sans terre pour leur culture de mil et d’arachides dossier qui traîne également à la préfecture de Selibaby.
À Mbeïdiya Sakha (Gorillakhé) des propriétaires traditionnels ont empêché des paysans anciens esclaves d’accéder à leurs champs mis en valeur depuis des années ;
Le conflit de Dafort entre le vieux Silima Diarra et la fratrie Camara de Hayané vient en fin de trouver une solution grâce à la fermeté du Hakem de Ould Yengé sur l’application de l’ordonnance n° 83127 du 05 juin 1983 et son décret d’application n° 2010.08 du 31 mars 2010 portant reforme foncière l’AMEES lui demande de délivrer enfin un titre de propriétaire officiel au vieux Diarra.


L’AMEES qui suit au quotidien ces conflits, demande à toutes les autorités administratives, Wali et Hakems du Guidimakha de veiller au respect strict de la réglementation foncière afin de ne pas compromettre les efforts des paysans pauvres en cette année où la saison d’hivernage suscite beaucoup d’espoir.



Nouakchott, le 10 juillet 2017

Le Bureau Exécutif

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