Translate

mercredi 18 janvier 2017

Mauritanie : On glane la démocratie sans conviction !


L'image symbolisant l'échec total du régime de Mohamed Ould Abdel Aziz, un dictateur à genoux excité. Au lieu d'offrir la paix sociale, l'espoir en démocratie, le développement, la lutte contre les discriminations, les inégalités etc.... En ce début de l'an 2017 ; il offrira comme cadeau début de l'année au peuple mauritanien face au monde entier des images de femmes et enfants martyrisés, battus sous une pluie de bombes du gaz lacrymogène, des répressions sanguinaires pour museler les citoyens. Un spectacle de désolation !

Mohamed Ould Abdel Aziz a échoué sur tous les plans, cet homme manque cruellement de culture générale, il est bloqué ou figé dans l'ere du moyen âge à jamais. Monsieur est irrécupérable.
D'un côté, il organise des manifestations très cadrées des obscurantistes faux religieux qui réclament l'exécution d'un jeune issu d'une frange défavorisée de la population Mauritanienne dans le but de berner la communauté internationale. Le cancre pense que ça marche où ça va marcher; il y croit le pauvre.
Évidemment, il est tellement mauvais joueur au point qu'il pense faire passer cette image qu'il serait seul face à Daech dans le sahel et de l'autre côté, il réprime, emprisonne et tue à petit feu les militants des droits humains.

En vérité, Aziz n'est même pas un bon agent de sécurité devant une supérette, un vrai provocateur de dangers publics par son extrémisme étroit adoubé de complexe. La violence chez lui, elle serait naturelle, seule la force brute, ingrate lui parle, le bon sens demande d'être cultivé et c'est le défaut numéro un du général Mauritanien.

Est-ce que sa faute ? À mon avis, ceci est peu probable, l'homme a été formé, formaté, préparé physiquement et mentalement depuis des décennies par son chef spirituel, M. Ould Taya qu'à tuer ou éliminer toute personne qui dérange le régime y compris son régime à lui. On ne peut pas donner plus ce dont on a eu la formation.

Il ne s'y attendait pas de devenir le chef d'état un jour, c'est un pur hasard qu'il l'est devenu en 2008 par lâcheté de la classe politique Mauritanienne. Du pouvoir comme de l'opposition puisque les deux côtés, chacun avait mobilisé ses troupes pour soutenir son coup de force excepté certaines ONG des droits de l'homme.

Quand toute une classe politique reste opportuniste, le changement se fera attendre longtemps. La plupart s'oppose juste au régime non au mécanisme de la gouvernance du pays ; du coup, quand Aziz s'en va, un autre prendra la place, qu’il soit de l'opposition comme ces tentacules du pouvoir.
Est-ce que les mauritaniens se rendent-ils compte aujourd'hui de l'énormité du risque de l'ancien président, Sidi Ould Cheikh Abdallahi avait pris en décidant de frapper fort le diable qui agitait la queue à l'intérieur du mécanisme ?

Le président Sidi était seul à vouloir réformer le système, seul malheureusement contre tous en mettant sa vie sur la balance de la mort. Ainsi, il a été vite balayé par cette tempête soulevée par la queue du diable si vite qu'il était arrivé.
Vidéo : La police disperse violemment la foule venue accueillir Biram Dah Abeid après 8 mois d'absence



Diko Hanoune 

1 commentaire:

  1. C'est très vrai ce que vous dite ici, et je partage et respecte parfaitement l'opinion. Il est très dommage que les choses continuent a se passer comme telle en ce 21è où chaque pays avec la complicité sans façon des acteurs se raliant a l'objectif principal de ses dirigeants n'est autre que l'émergence dans le but d'un réel développement.

    Franchement il m'arrive de voiloir être une magicienne juste pour changer les mentalités et les comportements de mes compatriotes et surtout ceux de nos dirigeants mais étant limitée, il va certes nous falloir nous unir pour un intérêt commun, au fait le seul qui puisse nous aminer chacun et chacune d'entre nous, pour enfin bâtir une Mauritanie meilleure riche de sa diversité sans différence, une Mauritanie composé simplement de citoyens et d'un peuple.

    Bien que très en retard déjà, mais on peux encore rattraper le train, il nous suffit de deux choses; la volonté et la conviction.

    Fatou Diagana

    RépondreSupprimer