Pendant que le pouvoir mauritanien séquestre,
torture dans ces bagnes le prix des droits de l’homme 2013 des nations unies,
Mr Biram Dah Ould Abeid, à Genève est reçu, si ce n’est applaudis les mensonges
de l’état Mauritanien en matière des droits de l’homme, n’est-ce pas chose
incroyable ? Comment peut-on concevoir où comprendre que l'ONU reçoit au
cours de ces assemblées à Genève un état qui séquestre le prix des droits de
l’homme de l’ONU en 2013? Comment la commission des droits de l’homme à Genève
peut-elle rester aussi passive, naïve, indifférente aux violations graves des droits
de l’homme à tel point face à un état voyou qui exhibe des mensonges en
permanence de sa voyoucratie au sein des nations unies sans être inquiété, qui
met en défi les nations libres du monde entier ? En plus la Mauritanie est
classée « A » par la même commission des droits de l’homme à Genève
malgré que le prix des droits de l’homme de leur institution soit séquestré en
prison depuis le 11 novembre 2014 avec des fausses accusations, du harcèlement
judiciaire dans un dossier vide. Les
autorités mauritaniennes font du tapage, de la propagande autour de cette classification « A » en matière du
respect des droits de l’homme en même temps qu'elles tuent tous les jours comme
si l’ONU les a donné un chèque en blanc pour le faire, des femmes sont violées
et assassinées, des petites filles mineures violées, brulées vives et tuées en
plein jour à Nouakchott capitale de la Mauritanie par des milices de la garde
présidentielle « BASEP» autour du général Aziz en toute impunité, n’en parlons
pas de l’horreur qui se passe à
l’intérieur du pays. Idem pour ceux qui croulent sous l’esclavage antique, des
noirs ont été déportés, ceux qui restent encore, sont devenus des apatrides
dans leur propre pays avec l’enrôlement en cours sans compter que plus de 20%
de la population active est maintenue dans l'esclavage brut etc...Que dire de
la présidente de la commission des droits de l'homme, Mme Irabiha Mint Abdel
Wedoud qui a soutenu, encouragé et applaudi publiquement la condamnation à mort
du jeune forgeron Mohamed Ould Moukheitir sur des fausses accusations
d'apostasie pour le beaux yeux de cette mafia religieuse inféodée avec les
pouvoir? C’est une insulte à la communauté internationale, à la commission
chargée des droits de l'homme des nations unies à Genève de recevoir des
incultes menteurs qui ne respectent rien, qui n’ont de respect pour aucune
institution nationale ou internationale, l’ONU doit plutôt mettre la pression sur les
états bailleurs de fonds, les partenaires de la Mauritanie afin de cesser tout
soutien et coopération militaire voir autre tant que le pays ne se conforme pas
aux règles internationales, aux traités et conventions internationaux signés et
ratifiés par les autorités Mauritaniennes. L’ONU doit obliger les partenaires
de la Mauritanie à respecter les droits de l'homme non à encourager des
dictatures militaires des états voyous qui ne respectent rien et n'en ont cure
des droits de l’homme comme la Mauritanie.
Diko hanoune
Défense des prisonniers de droit humains Nouakchott, 17/02/2014
Dossiers 481-1588-1704/2014
A
Monsieur
Le procureur de la république auprès de
la cour de Nouakchott Ouest
Objet : plainte et grief
Les plaignants :
Le Docteur Saad Louleid
Hannene M’Beirick
Sabar El Hassen
Le juriste Brahim Jidou
Boubacar Yatma
Yacoub Moussa
Yacoub Inalah
|
Les défendeurs :
Le colonel de la garde Chamekh
Le colonel de la garde Ould Emeine
Le capitaine de la garde Ould Nemine
Le lieutenant de la garde Mourade
Le brigadier de la garde Saleck
|
Monsieur le procureur,
Nos clients prisonniers, détenus dans la prison civile de
Nouakchott, depuis le 13/02/2015 jusqu'au moment de la rédaction de cette
plainte s’exposent à toutes sortes de
torture, de mépris, d'humiliation et de violence physique et leurs vies est
mise à danger. Ils restent la plus part du temps menottés les mains derrière le
dos et leurs jambes ligotées avec des cordes. Ils sont trainés dans le couloir
de la prison, laissés en présence des criminels dangereux, ce au vu et au su
des responsables de la prison, aux quels nous avons remis une première plainte
en date du 13/02/2015 relative à l’incitation à la violence des prisonniers de
droit public et les criminels récidivistes à leur encontre sous prétexte
raciste et sectaire . La seconde plainte en date du 15/02/2015, porte sur un
incident orchestré par les mêmes personnes qui devraient assurer leur sécurité
et veiller à leur protection. Trois des détenus qui étaient malades ont perdu
connaissance après leur agression de la
part des éléments de la brigade de la prison,
sous l’ordre direct du colonel de la garde Chamekh, le colonel de la
garde Ould Emeine, le capitaine de la garde Ould Nemine, le lieutenant de la garde
Mourade et le brigadier de la garde Saleck . Après avoir ligoté leurs mains derrière
le dos par des chaines et le refus de convoquer un médecin, quatre d’entre eux
ont été trainés dans les couloires de la
prison les exposant ainsi aux agressions des prisonniers criminels dangereux et
récidivistes.
En raison de ce qui pourra résulter de ces violations physiques et
psychologiques graves, immorales et inhumaines de la part de ces éléments de la
garde à l’encontre de nos clients qui sont sous leur disposition et leur
protection. Nous présentons cette plainte pour dévoiler ce que pourra engendrer
ces actes et violations graves à la paix et à la tranquillité sociale à
l'intérieur et l'extérieur de la prison.
Veillant à leur sécurité et la sécurité de leurs frères codétenus
qui leur ont exprimés leur solidarité, nous présentons cette plainte une fois
encore pour dénoncer les violations dangereuses exercées à leur encontre par
les colonels, les capitaines, le lieutenant et le brigadier dans la prison.
Pour ces raisons et en se fondant sur les dispositions des
articles, nos clients demandent ce qui suit :
Ouverture immédiate d’une enquête avec les membres de la Garde de
la prison cités ci-dessus. Ils réclament la poursuite de ces officiers de la
garde qui ne cessent de les torturer, les humilier ainsi que les violations répétées
de leurs droits en tant que prisonniers d’opinion.
Réitèrent leurs doléances
mentionnées dans la précédente requête que vous avez reçue en date du
02/02/2015 dans le but de séparer les prisonniers d'opinion des détenus
condamnés à des peines de longue durée et les criminels dangereux.
Veuillez agréer l’expression de mes respects et ma considération.
La défense :
La défense :
Maitre
Bah M’Bareck
Maitre
Abderrahmane Deihi
Maitre Tayeb Mahmoud
« La commissaire aux droits de l'Homme
souligne l'intérêt qu'accorde la Mauritanie à la promotion des Droits de
l'Homme »
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