Un
document explosif qui fait peur, une féodalité négresse prête à tout pour
devenir l’esclave d’un système oppresseur, des meurtres, viols etc.. Tout y passe pourvu qu’on soit retenue dans la liste
des nègres dociles prêts à humilier d’autres noirs. Pitoyable, le racisme est planté au sommet de l’état. En
lisant le document, vous allez comprendre les problèmes des noirs mauritaniens
tirent leur source dans les milieux féodaux. Je suis resté bouche-bée ;
derrière le voile au sommet de l’état, ils se cachent des monstres.
Bonne lecture.
L’adhésion de Madame Djinda Mohamed ElMoustapha Ball, descendante de deux illustres
familles qui compta dans ses rangs rien moins que leader de la révolution des Torodo en 1776 , Thierno Souleymane BALL et du coté sa maman El Mamy Wane, a été salutaire pour le Parti eu égard aux qualités rarissimes dont elle jouit, notamment son abnégation, son
dévouement et ses compétences en matière de gestion et de communication.
En effet, Madame Djinda Mohamed
Elmoustpha est la propriétaire de la
célèbre Agence de communication « Butterfly » , ce qui lui a permis d’entretenir des
solides relations avec des personnalités influentes sur le plan politique
et celui de la communication ; elle
communique dans toutes les langues
nationales, chose qui n’est point surprenante, si l’on se réfère au milieu dans
lequel notre Dame a grandi, et qui était – et l’est d’ailleurs toujours- un lieu de rencontre de toutes les élites politiques de ce pays… Madame Lalla et son
Orchestre , poussés par une haine latente contre les franges negro- africaines,
ont tenu coûte que coûte à exclure la
porte-parole du Parti, Madame Djinda
mohamed Elmouspha Ball, des listes des personnalités du directoire du parti du sursaut devant être reçues par le Président de la
République Mohamed Ould Abde AZIZ ( en décembre 2011) et, ce malgré les atouts dont elle
dispose. Madame Lalla mint Echriv a justifié cette maladresse fatale par une grosse bêtise qui,
selon les analystes, a marqué le premier épisode du feuilleton de l’exclusion
des cadres négro-africains du Parti. En effet Madame Lalla prétendait protéger le Président de la République des fétiches auxquels pourrait faire recours
Mme Djinda, pratique courante chez les Noirs, affirme –t-elle.
Au cours du Meeting du Défi , organisé le 7 janvier 2012, où le
Parti a mobilisé toutes ses ressources humaines et financières pour gagner le
pari, Madame Lalla et son orchestre, ont une fois de plus planifié pour qu’il n’y ait pas de negro- africains à la tribune officielle ;
ils ont même rayé leurs noms de la liste des intervenants et brouiller la traduction des discours en
français ou dans les langues nationales.
Mais la vigilance des cadres progressistes du Parti, a déjoué
ce plan et a évité l’exode
massif des cadres negro- africains du
Parti, malgré les manœuvres malsaines de
Mme Lalla et son orchestre.
Après ce Meeting,
le siège du Parti a connu un afflux
important des adhérents, en majorité des negro-mauritaniens, chose
qui n’a pas plu à Madame Lalla et son Orchestre, lesquels ont mis en
œuvre un plan d’urgence visant à en
vider le Parti, en suscitant des divergences , voire des scissions en leur sein
au sujet de la direction de la section
de Sebkha, qui a été confiée à un
sexagénaire , rescapé des vestiges des « Structures d’éducation des Masses » (nébuleux
cadre d’organisation politique
institué au temps de Mohamed Khouna Ould Haidalla), un illettré travaillant au marché appelé
communément ‘’ marché Tebtaba’’ . Plusieurs jeunes intellectuels de cette frange, se sont insurgés contre
cette décision. En réponse, Lalla a menacé de les révoquer
sous prétexte d’appartenance au mouvement ‘’ Touche pas à ma
Nationalité’’. De même notre sexagénaire a menacé de recourir à la violence en
mobilisant ses enfants dont un militaire ; puis il finit par quitter le Parti suite aux tergiversations
de Madame Lalla pour payer les frais de fonctionnement du siège du parti au Sebkha.
L’adhésion de l’intellectuel de
renommé Guisset Abou Dialel, figure emblématique de la communauté negro
africaine, issu de la nomenklatura kaedienne fils du feu Guisset père de la
télécommunication en Mauritanie, Président du REMED (lobby très influent qui
militent pour une société égalitaire) a donné un big push au parti. Premier
vice Présent et icône du Parti, a donné
une légitimité du Parti dans le concert des partis mauritaniens eu égard à son abnégation, le charisme et les
qualités dont il jouit.
Ne pouvant pas l’affronter directement,
Madame Lalla et son Orchestre, ont
décidé de le marginaliser mais de façon graduelle. Ainsi, la dernière
mission qui lui a été confiée remonte à 2001, un mois après la création du
Parti, où il a été dépêché, en compagnie d’une importante délégation du Parti,
à Kaédi, son lieu de naissance, pour
prendre contact avec les acteurs locaux et
s’enquérir des problèmes des citoyens, mission dont il s’est acquitté effacement. Cependant, Mr Guisset était en quelque sorte la bête noire de Madame
Lalla et son Orchestre ; il était pour
eux « persona non
grata » qu’il faut évincer à tout prix. Ainsi Guisset fut plusieurs fois l’objet de critiques
acerbes et affabulé d’épithètes
provocatrices. Toujours égal à lui-même, notre homme a su toujours se
maîtriser et éviter de tomber dans le
piège des querelles basses et a opté, en finish, pour le gel de son adhésion avec 34 membres du Bureau
Exécutif, le 18 mars 2013. La riposte de Madame Lalla n’a pas tardé ; elle a exprimé son soulagement pour cette
décision, car Mr Guisset, affirme- elle,
est un porte malheur pour le Parti et qu’il aille au diable pour rejoindre son ami (faisant allusion à un éminent cadre constitutif du Parti, connu pour ses positions en faveur
de la cohabitation pacifique, du vivre ensemble et du pluralisme ethnique au sein du Parti). Et de
conclure « nous devons nous atteler à nettoyer le Parti de tous les négro-africains ».
Monsieur Wane Dermane Demba, initiateur et leadeur du RAJEV(
Rassemblement de la Jeunesse du Fleuve) , aristocrate à la stature
haute, est le descendant d’une
famille ancrée dans l’histoire du Fouta Toro ; les membres de sa famille directe
entretiennent des relations solides avec l’Etat profond, lesquelles sont restées inébranlables durant tous les évènements qu’a connus le pays : 1966, 1987, 1989, 1991.Mr Wane a toujours
prôné la cohabitation pacifique entre
les différentes composantes du peuple mauritanien en supportant les diatribes
des apôtres de la scission et du
racisme . Puis il trouva refuge dans le Parti, encore naissant ; il a
participé à la mise en place de sa politique, à fixer ses
objectifs sur le court, le moyen et le long terme ; il s’est résigné à jouer le rôle de comparse
fixé par Madame Lalla pour éviter tout affrontement avec celle-ci. Il a saisi certaines
personnalités des hautes sphères de
l’Etat pour attirer leur attention sur l’influence de certains groupuscules
féodaux au sein du Parti et les
conséquences fâcheuses de leurs pratiques sur
son devenir. Son dernier
contact avec Mme Lalla remontait aux dernières élections, lorsqu’il lui a fait
remarquer l’absence de négro-africains
en tête de listes à moins qu’il s’agisse d’une volonté délibérée,
précise-t-il. Mme Lalla lui a
répondu par un sourire railleur que
l’ordre suivi, notamment les trois premiers de chaque liste, est un choix du
Chef de l’Etat.
Un cadre négro- africain, au
cours d’une réunion avec des anciens compagnons et militants politiques, a évoqué les causes directes qui l’ont
contraint à quitter le Parti et les raisons qui le poussent à le dénoncer
partout où l’occasion se présente : « j’avais perdu subitement ma
mère, suite à un accident cardiovasculaire ; j’en ai informé la Présidente du Parti et son
Orchestre ; j’étais surpris par leur indifférence vis-à-vis de ma
souffrance, mais je n’ai pas voulu en faire grand cas . Mais ma surprise était
à son comble quand j’ai appris que la
Présidente et son Orchestre, se sont déplacés
vers l’une des wilayas du pays pour présenter leurs condoléances et
assister aux funérailles du père d’un
militant du parti. Cependant, j’ai réprimé mon ressentiment et la frustration que j’éprouve.
Mais l’abstention de Mme Lalla et son Orchestre, à dépêcher une délégation de condoléances,
suite au décès d’une grande figure
négro-africaine mauritanienne, a constitué le coup de grâce dans mes rapports avec le Parti, au moment où celui-ci s’empresse de présenter
ses félicitations à tort et à travers, lors de la formation de tout gouvernement
ou les mesures individuelles
prises après chaque
Conseil de ministres.
Plus d’une fois , des
personnalités noires d’un grand poids politique, ont exprimé leur désir d’adhérer au Parti mais la présidente a toujours avancé toujours
des prétextes et usé de faux
fuyants, pour éviter leur adhésion. Nous
pouvons citer le cas d’un cadre supérieur qui
a été nommé à la tête d’une
grande Direction, après avoir contacté
plusieurs fois l’Orchestre pour un rendez vous
avec Mme Lalla, et
devant lequel la porte a été fermée. Citons également le cas de l’activiste Djinda Wane qui a exprimé son désir d’adhésion mais en vain.
L’hostilité de la Présidente et son Orchestre face à l’adhésion des noirs au Parti est manifeste, au vu des atermoiements pour donner suite aux demandes d’adhésion
formulées par certaines personnalités connues de la vallée,
pourtant de nature à multiplier les chances du parti dans ces zones. Mais la logique avec laquelle Ould Taya gouvernait la vallée a eu
raison de Mme Lalla , ancienne
élève de l’école du PRDS , en
imposant son candidat à Kaédi pour
se consoler de l’échec du celui de Ould Taya dans les années quatre vingt dix.
Lalla et l’Orchestre, se sont
alliés, en collaboration avec les
opportunistes, pour vider le Parti des noirs
et affaiblir les forces
nationales : les
nationalistes noirs, le courant progressiste ou nationaliste avec ses deux
tendances nasséristes ou baathistes, le
courant abolitionniste ou le courant islamiste.
Le sort des personnalités, issues de ces courants, n’est pas meilleur que celui des cadres
négro-africains. En effet, on les a
dressées les unes contre les autres et la plupart d’entre elles
se sont retirées du Parti vu la
déchéance morale qu’il a connue et la médiocrité de ceux qui le dirigent (Lalla
et son Orchestre).
Un dirigeant du parti du Sursaut,
cautionné par Mme Lalla, a tenté de violer une militante noire qui était prédestinée
pour occuper un haut poste de responsabilité, après avoir pu
susciter l’intérêt du Président de la République et ses collaborateurs, au cours d’une mission
du Parti dans certaines régions de l’intérieur du pays. Mais
le refus catégorique de la victime et l’entassement de bon nombre des militants sur le lieu du scandale, ont dissuadé l’intéressé d’accomplir son crime. Mme Lalla
a tenté par tous les moyens de classer
cet incident en faisant pression
sur la victime pour retirer sa plainte bien que les mobiles soient racistes.
La victime dispose
aujourd’hui d’un dossier complet
contenant, entre autres, des enregistrements, des photos et les noms des
témoins ; elle est obsédée par l’idée de poursuivre
l’affaire et d’intenter un procès
contre son agresseur qui jouit de la protection de la Présidente
et ne cesse d’occuper de hauts postes de responsabilité dans le parti.
Un autre incident non moins
important met une fois de plus à nu les
pratiques racistes parrainées par Mme
Lalla. Il s’agit, en fait, de l’agression d’un négro-mauritanien et son inculpation de
vol ; ils ont saisi l’occasion de la vacuité
du siège un bon matin, et l’ont
frappé à mort. Il a saisi Mme Lalla au
sujet de cet incident, mais ne reçut en retour qu’insultes et menaces de dénonciation
à la police. Cet incident, guidé par
un mobile raciste, n’était pas le dernier. En effet, le
militant, Tareq Ould Nouh a été lynché
et insulté par l’Orchestre, un après
midi, au vu et au su de tous, puis mis en prison suite à des instructions de la Ministre Lalla .
Juste après cet incident, Mme Lalla a tenu sa réunion, comme si de rien
n’était.
Pire encore, Mame Lalla encourage
un cadre du Parti, pourtant issu d’un milieu social élevé, pour harceler les
femmes négro-africaines, notamment les mariées, de façon arrogante, ne
serait-ce que pour les humilier davantage et les dissuader de se rendre au
siège du Parti. Ce cadre est une personne très rapprochée de Mme Lalla ; il est membre du Bureau
Exécutif du Parti du Sursaut de la
Jeunesse pour la Nation. Notons qu’il
s’est exposé à des problèmes autant sur le plan social que professionnel,
pour harcèlement et liaisons concomitantes avec plusieurs femmes.
Source : Sursaut.Parti
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