Les avocats d’IRA sont revenus sur bien des vérités amères
Le faux général Aziz nous ment en direct : « Au cours de son
entretien avec la presse, ce jeudi 26 mars, au palais présidentiel, le
président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a précisé dans sa réponse
relative à une question sur le cas de Biram Ould Dah Ould Abeid, qu'il n'est
pas un prisonnier d'opinion. Il a ensuite précisé que le cas de Biram est très
clair. »
Voila les éclaircissements des avocats
du procès Biram, Brahim, Djiby:
« Me Ebetty a déclaré pour sa part, être
depuis trois jours et trois nuit d’affilée balloté entre studios de télévision
et salle de conférence, sur des sujets en rapport avec la liberté d’expression,
les prisonnies de Guantanamo et le sort de détenus d’opinion. Pour lui, le sort
des militants d’IRA permet de tirer trois leçons. Un, aucune preuve de violence
n’a pu être établie à l’encontre des détenus, précisant que les avocats ont
demandé à la cour de leur présenter une pierre qui a été jetée, une chemise d’un
élément des forces de l’ordre déchirée, ou un bouton arraché. La cour selon lui
n’a pu apporter la moindre preuve de violence, c’est pourquoi, dira-t-il, les
charges relatives à ce volet ont été abandonnées. Deux, la Mauritanie continue
à se référer à une loi datant de 1964 organisant les associations, en déphasage
totale avec les conventions internationales signées qui garantissent la liberté
d’expression, d’association et de manifestation. Et ce serait sur la base de
cette loi caduque de 1964 que Birame, Brahim et Diby auraient été jugés et
condamnés. D’où la gêne ressentie par l’Etat mauritanien, selon lui, face à la
charge du responsable du Haut conseil des Nations Unies des droits de l’homme
de Genève qui a appelé récemment la Mauritanie à ses responsabilités sur ce
point. Trois, Me Ebetty trouve scandaleux que les avocats n’aient pas pu avoir
accès, deux mois après le procès de Rosso, au dossier des détenus. Selon lui,
la cross du verdict serait parvenue depuis le 25 février à la Cour d’Appel sans
qu’ils en aient été informées. »
Y-aura-t-il quelque chose de plus claire que
cela ? Aziz n’a pas participé au
procès mais il a bien entendu donner l’ordre d’arrêter les militants des droits humains sur des
machinations et manipulations des mensonges.S'ils ne sont pas considérés comme des détenus qui ont des opinions contraires à celles du pouvoir, qu'on les libère immédiatement puisqu'ils n'ont commis aucun délit.
Prisonnier d’opinion
« Est considéré comme prisonnier d'opinion
toute personne détenue ou restreinte dans sa liberté du fait de ses convictions
politiques ou religieuses ou pour toute autre raison de conscience, de son
origine ethnique, de sa couleur, de sa langue, de son origine sociale ou de sa
nationalité, de sa situation économique, de sa naissance ou de toute autre
situation - et qui n'a pas usé de violence ni incité à la violence ou à la
haine. »
Un prisonnier politique : « est un
individu emprisonné pour des motifs politiques. Il existe encore de nombreux
pays ou les délits d'opinion ou de croyance font l'objet d'un emprisonnement. »
Aziz reconnait explicitement l’innocence de Biram Dah Ould Abeid et
ces codétenus donc ils doivent être immédiatement libérés sans attendre alors
qu’ils sont détenus illégalement pour rien depuis le 11 novembre 2014. Le
Faux fou menteur général Aziz le reconnait publiquement dès lors comment
peut-on garder des personnes en prison qui n'ont commis aucun délit malgré les aveux
du faux général en personne?? Liberté immédiate des détenus suivis des réparations.
Diko hanoune
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