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samedi 28 mars 2015

Il n’y a pas de prisonnier d’opinion en Mauritanie selon le nerveux-morveux faux général Aziz qui refuse de se moucher…


Les avocats d’IRA sont revenus sur bien des vérités amères

Le faux général Aziz nous ment en direct : « Au cours de son entretien avec la presse, ce jeudi 26 mars, au palais présidentiel, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a précisé dans sa réponse relative à une question sur le cas de Biram Ould Dah Ould Abeid, qu'il n'est pas un prisonnier d'opinion. Il a ensuite précisé que le cas de Biram est très clair. »

Voila les éclaircissements des avocats  du procès Biram, Brahim, Djiby: 

« Me Ebetty a déclaré pour sa part, être depuis trois jours et trois nuit d’affilée balloté entre studios de télévision et salle de conférence, sur des sujets en rapport avec la liberté d’expression, les prisonnies de Guantanamo et le sort de détenus d’opinion. Pour lui, le sort des militants d’IRA permet de tirer trois leçons. Un, aucune preuve de violence n’a pu être établie à l’encontre des détenus, précisant que les avocats ont demandé à la cour de leur présenter une pierre qui a été jetée, une chemise d’un élément des forces de l’ordre déchirée, ou un bouton arraché. La cour selon lui n’a pu apporter la moindre preuve de violence, c’est pourquoi, dira-t-il, les charges relatives à ce volet ont été abandonnées. Deux, la Mauritanie continue à se référer à une loi datant de 1964 organisant les associations, en déphasage totale avec les conventions internationales signées qui garantissent la liberté d’expression, d’association et de manifestation. Et ce serait sur la base de cette loi caduque de 1964 que Birame, Brahim et Diby auraient été jugés et condamnés. D’où la gêne ressentie par l’Etat mauritanien, selon lui, face à la charge du responsable du Haut conseil des Nations Unies des droits de l’homme de Genève qui a appelé récemment la Mauritanie à ses responsabilités sur ce point. Trois, Me Ebetty trouve scandaleux que les avocats n’aient pas pu avoir accès, deux mois après le procès de Rosso, au dossier des détenus. Selon lui, la cross du verdict serait parvenue depuis le 25 février à la Cour d’Appel sans qu’ils en aient été informées. »

Y-aura-t-il quelque chose de plus claire que cela ? Aziz n’a pas  participé au procès mais il a bien entendu donner l’ordre d’arrêter les militants des droits humains sur des machinations et manipulations des mensonges.S'ils ne sont pas considérés comme des détenus qui ont des opinions contraires à celles du pouvoir, qu'on les libère immédiatement puisqu'ils n'ont commis aucun délit.

Prisonnier d’opinion

« Est considéré comme prisonnier d'opinion toute personne détenue ou restreinte dans sa liberté du fait de ses convictions politiques ou religieuses ou pour toute autre raison de conscience, de son origine ethnique, de sa couleur, de sa langue, de son origine sociale ou de sa nationalité, de sa situation économique, de sa naissance ou de toute autre situation - et qui n'a pas usé de violence ni incité à la violence ou à la haine. »

Un prisonnier politique : «  est un individu emprisonné pour des motifs politiques. Il existe encore de nombreux pays ou les délits d'opinion ou de croyance font l'objet d'un emprisonnement. »

Aziz reconnait explicitement  l’innocence de  Biram Dah Ould Abeid et ces codétenus donc ils doivent être immédiatement libérés sans attendre alors qu’ils sont détenus  illégalement pour rien depuis le 11 novembre 2014. Le Faux fou menteur  général Aziz le reconnait publiquement dès lors comment peut-on garder des  personnes en prison  qui n'ont commis aucun délit malgré les aveux du faux général en personne?? Liberté immédiate des détenus suivis des réparations.

Diko hanoune

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