IRA-Mauritanie - La Cour correctionnelle de Nouakchott vient de rendre son verdict à l’issue du procès du groupe de la deuxième vague de la « Caravane pour l’abolition de l’esclavage foncier ».
La Cour a condamné la militante Mariem Mint Cheikh ainsi que Yacoub Ould Moussa et Dr. Saad Ould Louleid à un an de prison avec sursis pour « appartenance à une organisation non reconnue » et ordonné leur libération. Aucun des trois prévenus n’a été reconnu coupable du second chef d’accusation qui était « incitation à la violence ».
Trois autres groupes de militants d’IRA et de droits de l’homme continuent à croupir dans les prisons du gouvernement de Ould Abdel Aziz, au grand bonheur de la clique d’esclavagistes et d’obscurantistes qui en tirent les ficelles. Il s’agit :
1- Du groupe de la première vague de « la Caravane pour l’abolition de l’esclavage foncier » composé du président d’IRA, Prix 2013 de l’ONU pour les droits de l’homme, Biram Dah Abeid, du vice-président d’IRA, Brahim Ould Bilal et de Djiby Sow, président de l’ONG de défense des droits de l’homme Kawtaal, qui attendent leur procès en appel depuis le 15 janvier dans la prison d’Aleg en violation flagrante de la procédure judiciaire ;
2- Du groupe de « l’expropriation foncière », composé de Boubacar Yatma et Hanana M’Borick, condamnés en première instance à un an de prison ferme qui expirera dans deux mois sans que leur procès en appel ne soit programmé ;
3- Du groupe des « excommuniés de la Mosquée Saoudienne » composés de Brahim Jiddou, Yacoub Inalla et Sabar Houssein qui sont en prison depuis octobre 2014 pour avoir répondu au Mufti de la République qui avait, lors d’un prêche officiel appelé au meurtre du président d’IRA et qualifié ses militants d’apostat et d’ennemis de l’intérieur.
IRA se réjouit de la libération de ses vaillants militants et militante et leur souhaite bon retour au front qu’ils ont contribué à intensifier par leur résistance exemplaire pendant leur séjour carcéral. Elle adresse ses remerciements, en leur nom, à l’ensemble des acteurs de la société civile, de la scène politique, syndicale et de l’opinion nationale et internationale qui ont contribué, de près ou de loin, à leur libération et qui les ont soutenus lors de leur incarcération.
IRA continue à exiger la libération de l’ensemble de ses militants et des autres prisonniers d’opinion tout en continuant à réclamer l’abolition de l’esclavage foncier et le recouvrement de leurs droits et de leur dignité par l’ensemble des travailleurs de la terre, esclaves et anciens esclaves.
IRA dédie cette victoire que constitue la libération de ses militants à l’ensemble des grévistes de la SNIM, à Zouérate et à Nouadhibou qui sont, pour l’écrasante majorité, issus de la couche des Hratîn et qui sont, pour la plupart, d’entre eux passés du joug des maîtres à celui des contremaîtres.
En fin, IRA entend bien toutes les messes basses dont bruisse la classe politique à propos d’un prétendu dialogue et considère qu’il serait grossier d’envisager de l’entamer sans l’élargissement complet et inconditionnel de l’ensemble des prisonniers d’opinion dont grouillent les geôles de Ould Abdel Aziz.
La Commission de Communication
Nouakchott, le 12 mars 2015
La Cour a condamné la militante Mariem Mint Cheikh ainsi que Yacoub Ould Moussa et Dr. Saad Ould Louleid à un an de prison avec sursis pour « appartenance à une organisation non reconnue » et ordonné leur libération. Aucun des trois prévenus n’a été reconnu coupable du second chef d’accusation qui était « incitation à la violence ».
Trois autres groupes de militants d’IRA et de droits de l’homme continuent à croupir dans les prisons du gouvernement de Ould Abdel Aziz, au grand bonheur de la clique d’esclavagistes et d’obscurantistes qui en tirent les ficelles. Il s’agit :
1- Du groupe de la première vague de « la Caravane pour l’abolition de l’esclavage foncier » composé du président d’IRA, Prix 2013 de l’ONU pour les droits de l’homme, Biram Dah Abeid, du vice-président d’IRA, Brahim Ould Bilal et de Djiby Sow, président de l’ONG de défense des droits de l’homme Kawtaal, qui attendent leur procès en appel depuis le 15 janvier dans la prison d’Aleg en violation flagrante de la procédure judiciaire ;
2- Du groupe de « l’expropriation foncière », composé de Boubacar Yatma et Hanana M’Borick, condamnés en première instance à un an de prison ferme qui expirera dans deux mois sans que leur procès en appel ne soit programmé ;
3- Du groupe des « excommuniés de la Mosquée Saoudienne » composés de Brahim Jiddou, Yacoub Inalla et Sabar Houssein qui sont en prison depuis octobre 2014 pour avoir répondu au Mufti de la République qui avait, lors d’un prêche officiel appelé au meurtre du président d’IRA et qualifié ses militants d’apostat et d’ennemis de l’intérieur.
IRA se réjouit de la libération de ses vaillants militants et militante et leur souhaite bon retour au front qu’ils ont contribué à intensifier par leur résistance exemplaire pendant leur séjour carcéral. Elle adresse ses remerciements, en leur nom, à l’ensemble des acteurs de la société civile, de la scène politique, syndicale et de l’opinion nationale et internationale qui ont contribué, de près ou de loin, à leur libération et qui les ont soutenus lors de leur incarcération.
IRA continue à exiger la libération de l’ensemble de ses militants et des autres prisonniers d’opinion tout en continuant à réclamer l’abolition de l’esclavage foncier et le recouvrement de leurs droits et de leur dignité par l’ensemble des travailleurs de la terre, esclaves et anciens esclaves.
IRA dédie cette victoire que constitue la libération de ses militants à l’ensemble des grévistes de la SNIM, à Zouérate et à Nouadhibou qui sont, pour l’écrasante majorité, issus de la couche des Hratîn et qui sont, pour la plupart, d’entre eux passés du joug des maîtres à celui des contremaîtres.
En fin, IRA entend bien toutes les messes basses dont bruisse la classe politique à propos d’un prétendu dialogue et considère qu’il serait grossier d’envisager de l’entamer sans l’élargissement complet et inconditionnel de l’ensemble des prisonniers d’opinion dont grouillent les geôles de Ould Abdel Aziz.
La Commission de Communication
Nouakchott, le 12 mars 2015
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