Au nom de quoi l’Ambassadeur de la Mauritanie à Bruxelles,
Abdallahi Ould Kebd accuse Amnesty international de soutenir les terroristes
DAECH ? Un diplomate digne de ce nom, même couvert par une immunité
diplomatique ne devrait tenir de tels propos gratuitement dans ses correspondances
diplomatiques.
Il n’est plus secret pour
personne que les militants des droits humains, militants abolitionnistes
particulièrement, sont considérés comme des
« TERRORISTES » par le régime protecteur des criminels esclavagistes
en Mauritanie pendant qu’il signe, ratifie des traités et conventions
internationales. Le même régime édicte des lois non accompagnées par un décret
d’application pour berner la communauté internationale et ses institutions.
On nous accuse de
« terrorisme » sans avoir commis un attentat depuis l’indépendance de la
Mauritanie à nos jours, ni avoir levé le petit doigt sur une mouche dans les
rues de Nouakchott. Nos sit-in et manifestations sont pacifiques mais toujours
violemment réprimées dans le sang par l’état Mauritanien. Dénoncer le crime de l’esclavage en Mauritanie
est classé désormais officiellement comme un délit au même titre que de
commettre un attentat terroriste.
Dans la folie de défendre
les mensonges de cet état au commande de militaires putschistes, les diplomates
Mauritaniens envoyés dans les capitales Européennes comme à l’image du courrier
officiel de Abdallahi Ould Ked adressé au député Européen Pier Antonio PANZERI, président de la délégation pour les relations
avec les pays du Maghreb, qui n’a pas hésité d’accuser les ONG comme AMNESTY-International de soutenir les terroristes DAECH. Des thèses aussi grotesques que fallacieuses
les unes après les autres. Tout ceci, dans un seul objectif, cette fuite en avant dont il a perdu d’avance la course.
Pourquoi Monsieur
l’ambassadeur Abdallahi Ould Kebd a omis de rappeler à ces interlocuteurs
européens que pour être un prisonnier du « droit commun », encore même là, il faudra commettre un délit avec des preuves à l’appui du délit commis, non à
concocter des histoires qui font dormir debout en marchant sur la tête. Ces
détenus qu’on peut qualifier d’otages du pouvoir Mauritanien, les membres de
l’ONG- IRA-Mauritanie n’ont jamais participé de près ni de loin aux heurts
provoqués dans la violence par les forces sécuritaires du pays sur des pauvres
citoyens sans défense pour accueillir un sommet arabe qui s’est déroulé à
Nouakchott du 25 au 26 juillet 2016 sans
leur avoir proposé un relogement social malgré ces aides colossales de l’Union
Européenne dans ce cadre accordées à la Mauritanie. Nous demandons aux élus européens d’être
vigilants sur ces millions qu’ils accordent à la Mauritanie qui disparaissent
aussi facilement dans la nature dans le cadre de leurs accords comme la pèche et autres secteurs.
J’en profite
pour dire au député européen français, M. Brice
HORTEFEUX, du Groupe du Parti populaire européen
(Démocrates-Chrétiens) qu’il n’en est pas question de laisser des petits
diplomates Mauritaniens ternir l’image
de la France au sein même du parlement Européen. C’est votre mentor Nicolas
Sarkozy qui avait validé le putsch du général Mohamed Ould Abdel Aziz en 2008
au nom d’une pseudo « lutte contre le terrorisme dans le Sahel ».
Nous
rappelons à Monsieur Abdallahi
Ould Bah Naji Ould Kebd, que, c’est bien l’état Mauritanien qui
soutient le terrorisme dans le Sahel, qui est à l’origine de la déstabilisation
dans le Nord Malien ; c’est bien l’état Mauritanien qui aurait
conclu un pacte de non agression avec le chef des terroriste Ben Laden. Comment se fait-il que l’état Mauritanien
finance à coût de milliards l’insertion
des terroristes tout en refusant de financer l’insertion, l’indemnisation des
victimes de l’esclavage Monsieur l’ambassadeur ? Nous vous rappelons
également que la première ordonnance abolissant l’esclavage en Mauritanie,
donnait droit à l’indemnisation des criminels qui pratiquent l’esclavage à la
place des victimes sous le contrôle étroit de vos soi-disant Oulémas-Imams et
Érudits.
Lien vers
Ordonnance n° 81-234 du 9 novembre 1981 abolissant l’esclavage en
Mauritanie :
L’ambassadeur nous chante comme un
perroquet qu’IRA n’est pas une organisation légalement reconnue en Mauritanie, et, pourtant la constitution de la république Islamique de
Mauritanie reconnait tacitement IRA et d’autres partis politiques que le
pouvoir refuse de délivrer un récépissé, pourquoi ?
Article 10
Constitution de la République islamique de Mauritanie.
L'État
garantit à tous les citoyens les libertés publiques et individuelles,
notamment:
- la liberté de circuler et de s'établir dans les parties du territoire de la République ;
- la liberté d'entrée et de sortie du territoire national ;
- la liberté d'opinion et de pensée ;
- la liberté d'expression ;
- la liberté de réunion ;
- la liberté d'association et la liberté d'adhérer à toute organisation politique ou syndicale de leur choix.
- la liberté du commerce et de l'industrie ;
- la liberté de création intellectuelle, artistique et scientifique ;
- la liberté de circuler et de s'établir dans les parties du territoire de la République ;
- la liberté d'entrée et de sortie du territoire national ;
- la liberté d'opinion et de pensée ;
- la liberté d'expression ;
- la liberté de réunion ;
- la liberté d'association et la liberté d'adhérer à toute organisation politique ou syndicale de leur choix.
- la liberté du commerce et de l'industrie ;
- la liberté de création intellectuelle, artistique et scientifique ;
La preuve que l’état
Mauritanien soutient les terroristes : « Le groupe des 36 salafistes libérés par grâce
présidentielle en septembre passé, ont bénéficié de financements pour démarrer
des petits projets générateurs de revenus. Chacun d’eux a reçu un prêt de
2.000.000 d'ouguiyas, et un appui de 972.000 ouguiyas de l’agence nationale
pour l'emploi des jeunes (ANAPEJ).
En tout, le montant total perçu par ces salafistes est de 107 millions d'ouguiyas. Le gouvernement essaye ainsi de réinsérer ces salafistes dans la vie active, mais 36 seulement ont constitué des dossiers pour bénéficier de prêts pour monter des petits projets générateurs de revenus alors que trois pensent que ces prêts sont interdits par la religion. Selon Abdellahi Ould Sidya qui est un des salafistes ayant bénéficié de prêts ceux-ci «pourront aider les anciens prisonniers dans leur insertion dans la vie active».
« Le
diplomate Ould Kebd compare les détenus de l’IRA aux terroristes de Daech
(Lettre) ». Lien de la lettre : http://taqadoumy.co/wp-content/uploads/2016/11/688.pdf
Le
diplomate Ould Kebd compare les détenus de l’IRA aux terroristes de Daech
(Lettre)
En vous remerciant d’avance.
Diko Hanoune/ SG de l’Association
des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E)
Site : http://haratine.com/
France le 17 novembre 2016-11-17
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