Notre surprise fut grande, l'histoire de Barka Mint Essatim n’a rien avoir avec l’article intitulé : «Une histoire qui fait froid dans le dos » publier sur cridem le 11-5-2011 par le journaliste nommé Babacar Baye Ndiaye dit leducdejoal. Barka Mint Essatim est victime de l’esclavage, elle a déposée plainte pour pratiques esclavagistes sur elle-même et sa progéniture. Elle est assistée par L’IRA-Mauritanie et plusieurs organisations de défenses des droits humains. Sa plainte est en cours, elle est prête à témoigner devant tout le monde que cette histoire n’est pas celle qu’elle a vécue depuis sa naissance. Nous demandons le retrait sa photo dans cet article qui n’a rien avoir avec le problème soulevé malgré la gravité des faits en question et nous manifestons toute notre solidarité à l’égard de la victime. Nous vous remercions pour votre compréhension.
Diko hanoune
Voici l'article publier sur Cridem
Une histoire qui fait froid dans le dos
Voici l'histotre
Depuis sa naissance en 1982, elle vit dans la tragédie. Viol collectif, fausse couche, mariages dramatiques, l’histoire de cette jeune femme de 32 ans fait froid dans le dos. Quelques années plus tard, ses tantes auraient confisqué ses papiers alors qu’elle venait assister aux obsèques de sa mère.
Maltraitée, humiliée, presque rejetée comme une serpillère indésirable et crasseuse, cette jeune femme mènera une existence des plus traumatisantes. A Nouakchott, dans le quartier d’Arafat où vivent ses tantes, elle sera condamnée à supporter les dérives de ces dernières. Et, pour se libérer d’elles, elle découche souvent pour passer la nuit sous la belle étoile.
Puis…, une nuit de l’année 1996, à Arafat, elle est victime d’un viol collectif de la part de 3 jeunes hommes. Personne ne sera au courant de ce crime ignoble qu’on lui fera hideusement endurer et avaler comme une pieuvre. Les mois s’égrènent et elle se retrouve en état de grossesse. Deux ans, plus tard, l’enfant issu du viol collectif décède...
Quelques mois, plus tard, elle s’entiche d’un jeune homme qui la marie et décide d’aller vivre avec ce lui à Nouadhibou pour s’éloigner principalement de ses tantes. Avec cet homme, elle a une fille et deux garçons. mais, elle découvre malencontreusement qu’elle avait affaire à un homme spécialisé dans le vol.
Elle se sépare de lui et confie ses enfants à sa belle-mère. De retour à Nouakchott, elle se marie. Son nouveau mari décède en mer alors qu'il essaye d’émigrer clandestinement en Europe. Aujourd’hui, le dernier souvenir qu’elle garde de son défunt mari, c’est un état de grossesse de 4 mois.
Depuis le 5 mai, elle a, désorientée, saisi l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF) pour l’aider à récupérer ses papiers et retourner en France afin d’y retrouver sa mère adoptive, une française. Mais aussi, pour oublier ce triste et douloureux chapitre de sa vie en Mauritanie.
Babacar Baye Ndiaye dit leducdejoal
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