Sommes-nous condamnés à subir les injustices en Mauritanie ?
Il en faut plus d’âneries au pouvoir Mauritanien pour convaincre les plus cons parmi nous.
Birame Ould Dah Ould Abeid et deux de ces compagnons sont réduits au silence. Plus personne n’osera dénoncer l’esclavage surtout témoigner auprès des autorités Mauritaniennes. Ils sont condamnés sans raison valable à part que tous les signaux sont aux rouges. Nous avons compris l’objectif du pouvoir actuel, il est de terroriser les militants abolitionnistes afin que plus personne ne parlera du phénomène en Mauritanie. Un an de prison dont 6 mois ferme, cinq cent milles ouguiyas (1470 euros) d’amende, tout ça sur des fausses accusations. Les faits sont dénaturés, Mme Mounounnine mint Bekkar VallLe l’esclavagiste s’en est tirée avec une simple exploitation de mineures. L’essentiel pour l’état esclavagiste mauritanien était d’écarté tout lieu de cette affaire de flagrant délit de pratique d’esclavage et le phénomène qui continue à faire des ravages dans le pays. Le gouvernement mauritanien vient de nous démontrer à travers ces condamnations, que nous ne devons compter sur le pouvoir public pour mettre en application la loi incriminant l’esclavage en 2007. Pourtant elle a été votée à l’unanimité par les parlementaires Mauritaniens. La honte de tout un peuple et l’indignation des militants épris par la justice. Y aura-t-il une brigade mixte bien formée qui aura comme unique mission traquée les esclavagistes sur le territoire national en collaboration étroite avec les associations et ONGs abolitionnistes? Espérons-le un jour, pourquoi les autorités se résignent-elles à cacher où nier la vérité ? Au lieu de faire semblant sans cesse vaut mieux de prendre au sérieux la souffrance des victimes qui subissent. Le pouvoir Mauritanien refuse tout dialogue avec les abolitionnistes, mais dialogue et libère les terroristes. Chose étrange, nos camarades sont dans les mêmes cellules que les terroristes salafistes. Ceci est un autre signal fort du pouvoir, il nous dit, tant que nous ne posons pas des bombes, les portes du dialogue nous seront fermées. Tout peuple oppressé a le droit de résister par tous les moyens. Pour faire tombé le pouvoir apartheid en Afrique du sud, l’Anc n’a jamais demandé aux sud-africains de croiser les bras face à l’oppresseur. Le message du pouvoir Mauritanien est passé, c’est à nous de répondre avec les moyens qu’il faut à la place de cette passivité nuisible surtout insensée. Je ne comprends pas le silence de terreur des partis politiques face à l’injustice infligée aux militants abolitionnistes.
Il est temps de se réveiller avec les moyens adaptés pour se libérer
Merci
Diko hanoune
C'est scandaleux
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