Le Cheikh Demba Diarra « Ganbaaaxu fédde »
a été arrête vendredi dernier chez lui à Nouakchott alors qu’il est parti en vaccances,
par le commissaire du 5eme à coté de la mairie, suite nous dit-on, à une plainte orchestrée,
inventée de toute pièce par des féodaux Cissé et Camara ressortissants du village
Coumbandao. Leur seule motivation n’est
autre qu’il faut faire taire le gênant Demba Diarra ; afin, qu’il arrête de prêcher « Khoutouba »
des versets Coraniques qui rendent illicite l’esclavage coutumier dans le
millier Soninké. L’histoire de Coumbandao est bien connue, surtout pendante
devant et derrière le gouverneur de Selibaby, M. Diallo Oumar Amadou, qui n’avait
pas hésité de menacer sèchement d’envoyer à la prison, les pauvres illettrés qui
subissent les assauts féodaux, du préfet de Ghabou et sa brigade de
Gendarmerie.
Les féodaux disent haut et fort dans les villages du
Guidimakha, un esclave ou descendant d’esclave n’a pas droit de conduire une
prière, ni être imam de mosquée, ni chef du village, ne peut être propriétaire
d’une terre cultivable pour nourrir sa famille, ni prétendre à conquérir une élection en face d’un élément féodal
parrainé par le parti au pouvoir « UPR aujourd’hui, hier, c’était PRDS»,
bien entendu avec la complicité de différents
régimes qu’à connu la Mauritanie de l’indépendance à nos jours.
Cheikh Demba Diarra est sous contrôle judiciaire pour le weekend en
attendant lundi prochain pour être renvoyé devant on ne sait qui ? Nous
demandons la mobilisation de toutes les ONG, partis politiques, la société
civile pour faire cesser les intimidations féodales en connivence avec les féodaux
bien placés dans le cœur du régime
mauritanien depuis l’indépendance. La jeunesse Mauritanienne doit se mobiliser
fortement ce lundi devant le commissariat du 5eme à côté de la mairie, car, ce
qui se passe est inacceptable.
Ce qui est encore moins supportable dans cette sordide
affaire, plusieurs plaintes ont été déposées dans le même commissariat, sur des
faits liés aux propos esclavagistes, l’apologie manifeste de l’esclavage, d’injures publiques esclavagistes, d’agression
à caractère esclavagiste etc… qui n’ont jamais donné une suite favorable.
Aujourd’hui, le même commissariat ou procureur se permet d’arrêter les plaignants
victimes à la place des vrais bourreaux. Où va-t-on comme ça, si ce n’est de l’incitation
à la haine et à la violence des
autorités publiques ? Trop, c’est trop, la vase commence à déborder et
nous tenons le régime mauritanien responsable de tout ce qui en découlera de
cette histoire. Il y a eu plusieurs alertes envers le régime mauritanien qui
continue à faire la sourde oreille. Qui cherche, trouvera un jour forcement !
Diko Hanoune
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