Le rapporteur des Nations Unies sur l’extrême pauvreté en
Mauritanie, M. Phillip Alston a défendu son rapport qui concerne la Mauritanie
mais également d’autres pays. Il introduit que la Mauritanie est un pays extrêmement
riche de son sol et sous-sol mais la pauvreté est grande. Il regrette que les ONG abordent rarement le thème
de la pauvreté dans leurs rapports qui concernent ce pays. Un pays dans lequel,
il n’existe aucune couverture sociale. Il exhorte les ONG à demander une
couverture sociale pour les populations qui souffrent à avoir des revenus
minimums universels pour la stabilité.
Un pays riche dont les populations vivent en dessous du seuil de
la pauvreté, près de ¾ des citoyens mauritaniens vivent en dessous du seuil de
la pauvreté, ce qui ne peut être négligeable. Il remarque l’absence très
significative dans l’état les
populations noires (Haratine et négro-africaines) qui restent invisibles. Il
note l’absence de débat sur l’exclusion de ces populations, le pouvoir fait le déni
son cheval de bataille dans l’incapacité d’avancer des chiffres fiables sur le
nombre de Haratine et Négro-Mauritaniens vivant sur son sol. Tout est imaginé
sans base ni fondement.
Le débat va se poursuivre demain, il y aura les recommandations
des états membres, les ONG non gouvernementales et ces ONG inféodées avec le
pouvoir mauritanien qui nient la
souffrance des mauritaniens comme dans leur sale habitude. C’est tellement ignoble de dire tout va bien
alors que tout va mal, voire très mal, si on ne dit pas que ça va mal, comment les
autres peuvent venir nous aider ? Le résultat du déni, c’est le chaos inévitable.
Il faut appeler à l’aide si on veut recevoir de l’aide un jour non le contraire en embellissant ce
qui est crasse.
Diko Hanoune
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