Nos remerciements à Biram Dah Abeid et son équipe qui ont pris
tous les risques pour visiter le Guidumakha en état de décomposition avancée,
aux militants, sympathisants de l’ONG IRA-Mauritanie, aux journalistes qui ont
voulu couvrir l’événement d’avoir tenu promesse à rendre visite aux populations
du Guidumakha qui souffrent des discriminations chroniques graves liées à
l’esclavage et ses séquelles. Le pouvoir a beau caché son jeu, il est mis à nu.
On ne peut pas cacher le soleil avec les pommes de ses petites mains en plein
2017.
Même si des petits nègres féodaux
respirent, se félicitent en silence tête baissée que leur allié naturel qui est
le pouvoir esclavagiste ,est venu à leur rescousse pilepoil pour empêcher les
populations du Guidumakha à témoigner devant Biram Dah Abeid, devant les medias
nationaux et internationaux, devant l’opinion nationale et internationale sur
l’ignominie esclavagiste qu’elles subissent depuis l’indépendance et bien avant
à jours. Comment se féliciter sur le fait qu’on arrive à priver des hommes et
femmes leur droit élémentaire dans un pays ? On ne peut pas construire un pays
sur des discriminations. Si l’esclavage n’existait pas, pourquoi empêcher les
populations de parler, de témoigner ? Il est clair pour tous et toutes
désormais sans possibilité d’une contestation quelconque à tort et travers,
nous n’avons pas besoin d’un pouvoir mauritanien esclavagiste ni ses
représentants nègres féodaux tapis sous l’ombre du pouvoir avec leur mensonge,
pour atteindre ou organiser quoique ça soit. Nous n’attendons rien de personne,
surtout pas aux soi-disant hommes politiques de cette région.
Nous sommes totalement
indépendants en ne recevant aucun coup de puce dans le pillage organisé des
biens publics. Nous sommes les fils et filles des éleveurs et agriculteurs du Guidumakha
et fiers. Ce que les féodaux ne veulent pas, va se produire, à savoir qu’on va
percer, éventrer, démystifier le mystère de leurs mensonges millénaires sur
l’esclavage et ses séquelles dans la région. Le message est passé très fort
partout, les villages et villageois attendaient le leader abolitionniste de
pieds fermes pour lui exprimer leur allégeance, leur soutien mais le pouvoir et
ses nègres esclaves politiques ont paniqué en faisant barrage entre les
populations et Biram Dah Abeid. Ils savaient qu’on est venu détruire le
mensonge qu’ils ont tissé.
Plus rien ne sera comme avant, le
pouvoir Mauritanien doit compter sur nous les populations, pas sur des petits
gourous voyous esclavagistes, séparatistes, racistes, extrémistes, ignobles
féodaux qui alimentent des conflits sur du faux et usage de faux pour
recueillir des avantages illégaux. Le Guidumakha votera en masse contre les
modifications constitutionnelles qui ne concernent pas les préoccupations des
populations. Nous demandons aux populations de s’inscrire massivement dans les
listes électorales pour dire merde à Aziz et ses nègres féodaux qui se
prostituent sur des muettes en nous opprimant.
Nous voulons la fin des
discriminations, de l’esclavage, la fin de l’impunité des esclavagistes féodaux
qu’ils soient maures blancs ou nègres esclaves politiques. Nous exigeons les
mêmes droits et devoirs point à la ligne. Il n’en est plus question qu’une
petite minorité de voyoucrates s’accaparent de tous les pouvoirs et avantages
en terrorisant les citoyens.
Je vous remercie de votre attention
Je vous remercie de votre attention
Diko Hanoune
A lire également : « À Boghe le commissaire de police
envahit la maison où est descendu Birame
"Pas de regroupement dans les maisons". Donc personne en Mauritanie n'est plus autorisée à recevoir chez lui des invités. C'est du moins ce que le commissaire de police de Biche est venu expliquer à Birame. Ce dernier lui a répondu qu'il est hôte d'une famille et que si la présence d'autres personnes le gênent, il n'a qu'à les amener et les informer. Plusieurs correspondants de la presse locale étaient présents. Le commissaire, Héroïne Sud'Elemine accompagné de deux agents à fait sortir de la maison les ressortissants de Boghe (une dizaine de jeunes) sous l'oeil indifférent de Birame et de sa délégation.
Après la république du Ghidimagha, Bienvenue dans la République de
Biche. Deux journalistes locaux Sidi Khalifa "La Plume" et Brahim
correspondant du journal "Le Calame" faisaient partis des expulsés.
On est en face d'un régime aux abois qu'un seul individu ébranle jusque dans
ses fondements. Pourtant, il n'y avait rien pour expliquer cette intervention.
Il n'y avait pas de meeting pas d'attroupement pas de son. Seulement quelques
personnes éparpillées dans des chambres prenant le thé causant en attendant le
repas. Pas plus ni moins.
L'entrée de la ville d'Aleg fermée : Le carrefour d'Aleg est actuellement fermé.
Birame et sa délégation sont interdits d'y pénétrer. Le DRS est
arrivé à l'instant et s'explique avec Birame .La
délégation vient de quitter Bouhdida où elle a été objet d'un accueil
populaire. L'escorte qui l'accompagnait s'est arrêté juste après le carrefour
de Boghe suite à une panne sèche de gasoil. »
Par Cheikh Aidara/ journaliste correspondant
Images choquantes, des policiers, gendarmes partout traquent la personne de Biram Dah Abeid et ses partenaires dans les maisons.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire