Le pouvoir et ses lascars semblent vouloir
nous dire qu’ils sont les seuls à avoir des droits sans devoirs dont tout est
leur permis sans limite ni restriction. Demain 06 Mai 2017, il est prévu que le
président IRA-Mauritanie, M. Biram Dah Abeid entame une visite de courtoisie,
d’écoute et d’échange entre lui et les populations du Guidumakha complètement
abandonnées à elles-mêmes dans l’anarchie totale, en sachant que dans l’état
actuel dans la région, le plus petit fonctionnaire de l’état peut abuser des
populations sans risque de sanctions par l’administration Mauritanienne depuis
l’indépendance.
Cette visite d’information sur des
problèmes liés à l’esclavage foncier, quand on sait que la féodalité noire
considère que la terre n’appartienne pas à l’état ni à celui qui la mise en
valeur comme le stipule ou le veut la loi, il est légitime qu’un leader
abolitionniste aille se renseigner directement auprès des populations. Vaut
mieux d'aller à la source directement non? Ces derniers temps, plusieurs
conflits liés aux pratiques de l’esclavage et ses séquelles ont éclaté dans la
région sans que l’administration locale n’applique la loi sur les esclavagistes
féodaux noirs qui provoquent, harcèlent des citoyens paisibles sous prétexte
qu’ils sont avec le pouvoir, notamment à Coumbandao, Daffort , Bouanze et
récemment à Oulouboni qui a causé même un blessé.
Le laxisme des autorités locales plus
corrompues que jamais laisse les populations à la merci du mensonge, la
désinformation sur les lois agraires et antiesclavagistes. Il y’ a énormément
de discriminations, d’exclusions liées à l’esclavage, par exemple : un
descendant d’esclave ne peut diriger ou conduire une prière de la mosquée
quelque soit son niveau d’étude, ne peut présenter sa candidature aux
élections, ne peut prétendre à la chefferie du village même s’il est le plus
âgé du village etc... Quand des discriminations vont jusqu'au cœur de nos lieux
de cultes, pourquoi la loi ne s'applique pas?
Nous demandons les populations
d’accueillir calmement leur hôte, pas de panique, de garder leur sang-froid, à
ne jamais céder aux provocations haineuses du gouverneur de la région, des
préfets et leurs collaborateurs dans la sale besogne. Nous demandons aux
populations d’ignorer royalement les provocations des nègres du parti au
pouvoir (UPR) qui voient la politique partout même dans leurs narines, qui veulent
nous maintenir dans le statu-quo de l’esclavage et ses séquelles ; qui se
vendent comme les grands électeurs dans la région aux différents pouvoirs pour
bénéficier des avantages illégaux. Nous ne sommes pas là que pour les aider à
se faire élire ou nommer à notre nom sans qu'ils nous servent à rien. Encore si
seulement ils nous collent la paix, même pas, alors pourquoi les écouter ou
suivre comme leurs imbéciles?
Nous exigeons aux autorités locales au
respect, à se conformer aux textes de la loi suprême, c'est-à-dire la
constitution de la république islamique de Mauritanie.
Article 10 de la constitution
L'État garantit à tous les citoyens les
libertés publiques et individuelles, notamment :
- la liberté de circuler et de s'établir
dans les parties du territoire de la République ;
- la liberté d'entrée et de sortie du
territoire national ;
- la liberté d'opinion et de pensée ;
- la liberté d'expression ;
- la liberté de réunion ;
- la liberté d'association et la liberté
d'adhérer à toute organisation politique ou syndicale de leur choix.
- la liberté du commerce et de l'industrie
;
- la liberté de création intellectuelle,
artistique et scientifique ;
Diko Hanoune
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