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vendredi 5 mai 2017

Message aux populations de la région du Guidumakha


Le pouvoir et ses lascars semblent vouloir nous dire qu’ils sont les seuls à avoir des droits sans devoirs dont tout est leur permis sans limite ni restriction. Demain 06 Mai 2017, il est prévu que le président IRA-Mauritanie, M. Biram Dah Abeid entame une visite de courtoisie, d’écoute et d’échange entre lui et les populations du Guidumakha complètement abandonnées à elles-mêmes dans l’anarchie totale, en sachant que dans l’état actuel dans la région, le plus petit fonctionnaire de l’état peut abuser des populations sans risque de sanctions par l’administration Mauritanienne depuis l’indépendance.


Cette visite d’information sur des problèmes liés à l’esclavage foncier, quand on sait que la féodalité noire considère que la terre n’appartienne pas à l’état ni à celui qui la mise en valeur comme le stipule ou le veut la loi, il est légitime qu’un leader abolitionniste aille se renseigner directement auprès des populations. Vaut mieux d'aller à la source directement non? Ces derniers temps, plusieurs conflits liés aux pratiques de l’esclavage et ses séquelles ont éclaté dans la région sans que l’administration locale n’applique la loi sur les esclavagistes féodaux noirs qui provoquent, harcèlent des citoyens paisibles sous prétexte qu’ils sont avec le pouvoir, notamment à Coumbandao, Daffort , Bouanze et récemment à Oulouboni qui a causé même un blessé.


Le laxisme des autorités locales plus corrompues que jamais laisse les populations à la merci du mensonge, la désinformation sur les lois agraires et antiesclavagistes. Il y’ a énormément de discriminations, d’exclusions liées à l’esclavage, par exemple : un descendant d’esclave ne peut diriger ou conduire une prière de la mosquée quelque soit son niveau d’étude, ne peut présenter sa candidature aux élections, ne peut prétendre à la chefferie du village même s’il est le plus âgé du village etc... Quand des discriminations vont jusqu'au cœur de nos lieux de cultes, pourquoi la loi ne s'applique pas?


Nous demandons les populations d’accueillir calmement leur hôte, pas de panique, de garder leur sang-froid, à ne jamais céder aux provocations haineuses du gouverneur de la région, des préfets et leurs collaborateurs dans la sale besogne. Nous demandons aux populations d’ignorer royalement les provocations des nègres du parti au pouvoir (UPR) qui voient la politique partout même dans leurs narines, qui veulent nous maintenir dans le statu-quo de l’esclavage et ses séquelles ; qui se vendent comme les grands électeurs dans la région aux différents pouvoirs pour bénéficier des avantages illégaux. Nous ne sommes pas là que pour les aider à se faire élire ou nommer à notre nom sans qu'ils nous servent à rien. Encore si seulement ils nous collent la paix, même pas, alors pourquoi les écouter ou suivre comme leurs imbéciles?


Nous exigeons aux autorités locales au respect, à se conformer aux textes de la loi suprême, c'est-à-dire la constitution de la république islamique de Mauritanie.
Article 10 de la constitution
L'État garantit à tous les citoyens les libertés publiques et individuelles, notamment :
- la liberté de circuler et de s'établir dans les parties du territoire de la République ;
- la liberté d'entrée et de sortie du territoire national ;
- la liberté d'opinion et de pensée ;
- la liberté d'expression ;
- la liberté de réunion ;
- la liberté d'association et la liberté d'adhérer à toute organisation politique ou syndicale de leur choix.
- la liberté du commerce et de l'industrie ;

- la liberté de création intellectuelle, artistique et scientifique ;

Diko Hanoune

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