Nous sommes dégoûtés par
l’attitude des ex-prisonniers cadres du bureau exécutif de IRA-Mauritanie qui
ne parlent plus de leurs camarades détenus, qui ont été transférés vers l’enfer
de la prison Birmoghrein à 1200km de Nouakchott. Il s’agit de Abdallahi Mataala
Seck et Moussa Bilal Biram. Mais pourquoi ces cadres ne soutiennent pas
activement leurs camarades, eux qui ont goûté aux souffrances dans les prisons
Mauritaniennes ? Pourquoi ils ne prennent pas la tête des sit-in et
manifestions pour exiger la libération de leurs amis ?? Pire, ils ne donnent
même pas d’informations ni ne versent leurs témoignages pour décrire ce qu’ils
ont vécu comme horreur en prison pour aider leurs camarades. N’est-ce pas de la
lâcheté ??? Évidemment oui n'en déplaise à X ou Y.
Les ex-détenus IRA libérés par la
cour d’appel de Zouerate semblent plus plonger à régler des comptes personnels,
des guéguerres de positionnement incompréhensibles dans l’idée de trahir le
mouvement et la cause. Eh oui, ne soyez pas surpris, c’est bientôt les
élections alors la ruée vers la quête des postes a bel et bien commencé. La
prison semble devenir un tremplin d’une quête de notoriété pour mieux se vendre
à l’intérieur du pays et à l’extérieur.
Certaines arrestations seraient
commanditées par des militants infiltrés pour se mettre en position d'une force
incontournable dans l’idée de cette quête de notoriété pour se ventre aux
partis politiques et le pouvoir. Il suffit de prononcer le mot dissidence
d’IRA-Mauritanie pour que les renseignements mauritaniens déploient des moyens
colossaux, vous louent des hôtels de luxe, convoquent tous les médias locaux
pour vous organiser une pseudo conférence avec des banderoles sorties de je ne
sais d’où. C’est tellement ignoble, immoral. La Mauritanie est devenue un grand
océan dans lequel le gros poisson engloutit le petit en une seconde.
Depuis leur sortie de la prison,
à part quelques arabisants de l’IRA qui ont témoigné, les francophones gardent
silence radio et semblent se tourner vers d’autres choses incompressibles. Nous
ne lâcheront comme des lâches nos amis encore détenus dans l’enfer de
Birmoghrein. En plus, sont restés en prison, les plus durement torturés lors
des séances de tortures.
Les gens refusent que
IRA-MAURITANIE n'est pas un parti politique, la plupart qui tournent autour de
cette ONG, sont là uniquement que pour exploiter politiquement cette ONG, ils
cherchent une image où stature politique pour se lancer dans les autres partis
politiques. Saad et consorts sont passés par là.
Le parti politique s'appelle le
RAG, même si IRA-MAURITANIE est reconnue aujourd'hui, elle ne peut pas
présenter à l'élection présidentielle un candidat, idem pour les autres
échéances électorales donc ceux qui veulent faire la politique, ont toute leur
place plutôt dans le parti RAG qu'il faut animer et développer. Biram Dah Abeid
n'a jamais été le candidat de IRA-MAURITANIE mais s'est présenté en tant qu'un
candidat indépendant (libre) .
Pourquoi ceux qui veulent faire
la politique ont abandonné leur outil qui devrait les servir qui est le RAG ?
Non mais l'opportunisme des mauritaniens dépasse l'entendement. Je ne fais rien
et je veux tout avoir comment cela est possible Mesdames et Messieurs ? Il est
temps qu'ils arrêtent de rêver oui.
Diko hanoune
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