La cour constitutionnelle devrait se
prononcer sur le recours en cassation dans
les 6 mois introduit par les prisonniers otages abolitionnistes qui dure plus
d'un an, mettre fin à cette prise d'otage illégale de Brahim Ould Bilal et
Biram Dah Abeid en imposant une indemnisation des victimes par les autorités
pour excès de zèle, abus de pouvoir de l’injection du général Aziz où se
conformer, suivre la ligne désirée, souhaitée par l'exécutif du pouvoir en
foulant par terre le texte constitutionnel, montrant qu’elle est inféodée avec
l’exécutif.
Apparemment les autorités mauritaniennes
refusent que la cour constitutionnelle se prononce, donne une réponse écrite aux
détenus abolitionnistes et à leurs avocats pour bloquer toute procédure d’une possible
plainte à partir des institutionnelles internationales, elles comptent maintenir
les détenus dans des conditions
anarchiques jusqu’à l’écoulement de leur peine de 2 ans ensuite les jeter
dehors comme des brigands dans la jungle ni vu ni connu au détriment de toute règle
juridique, des lois, traités et conventions
internationaux.
Les détenus peuvent plus attendre, ils envisagent de passer à l'étape suivante, les délais ont tous explosés alors que des pères de familles innocents sont pris en otage en bafouant même la loi suprême du pays. Ceci devient inadmissible ni acceptable par n'importe qui.
Extraits du texte constitutionnel de la république islamique de Mauritanie :
"Considérant que la liberté, l'égalité et la dignité de l'homme ne peuvent être assurées que dans une société qui consacre la primauté du droit, soucieux de créer les conditions durables d'une évolution sociale harmonieuse, respectueuse des préceptes de l'islam, seule source de droit et ouverte aux exigences du monde moderne, le peuple mauritanien proclame, en particulier, la garantie intangible des droits et principes suivants :
- le droit à l'égalité
- les libertés et droits fondamentaux de la personne humaine ;
- le droit de propriété ;
- les libertés politiques et les libertés syndicales ;
- les droits économiques et sociaux ;
- les droits attachés à la famille, cellule de base de la société islamique."
Article 10 de la constitution:
"L'État garantit à tous les citoyens les libertés publiques et individuelles, notamment :
- la liberté de circuler et de s'établir dans les parties du territoire de la République ;
- la liberté d'entrée et de sortie du territoire national ;
- la liberté d'opinion et de pensée ;
- la liberté d'expression ;
- la liberté de réunion ;
- la liberté d'association et la liberté d'adhérer à toute organisation politique ou syndicale de leur choix.
- la liberté du commerce et de l'industrie ;
- la liberté de création intellectuelle, artistique et scientifique ;
La liberté ne peut être limitée que par la loi."
Diko hanoune
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