Déclaration de UNPO en réaction à la négation par M. Pieter Tesch de la pratique de l'esclavage en Mauritanie dans le programme de télévision britannique Afrique aujourd'hui.
Le dementi de Pieter Tesch de la pratique de l'esclavage en Mauritanie ne devrait pas être une surprise.
Le conseiller pour les relations publiques à l'ambassade mauritanienne à Londres a été invité par le programme de télévision britannique Afrique aujourd'hui, qui a dédié cette édition à la persistance de la pratique de l'esclavage en Mauritanie.
Questionné pour savoir si la Mauritanie a été gêné par son récent couronnement par son classement en premier sur la liste des pays les plus esclavagistes dans le monde, dans l'indice mondial de l'esclavage, M. Tesch a donné une réponse claire: «Il n'y a pas d'esclavage en Mauritanie».
Selon lui, le gouvernement mauritanien se bat avec force contre «les vestiges et séquelles de l'esclavage fondée sur l'ascendance», mais il ne faut pas confondre les pommes et les oranges: "la pauvreté et le sous-développement ne sont pas de l'esclavage".
Ce n'est pas la première fois que M. Pieter Tesch, au nom du gouvernement mauritanien, a donné cet avis sur la question. Dans un article controversé publié par The Guardian en Septembre 2012, il n'avait affirmé que les témoignages et les rapports des militants des droits de l'homme et des ONG internationales sur l'esclavage en Mauritanie n'étaient pas pertinents. C'est remarquable de voir comment le même discours a été désespérément utilisé ici, lorsque l'on compare les deux prises de position de Mr Peter Tesch.
Il ne faut pas rappeler au lecteur comment la pratique de l'esclavage est endémique en Mauritanie (Voir entre autres: rapport CEDAW, iCAS et le rapport du rapporteur spécial des Nations unies sur les formes contemporaines d'esclavage).
Ce qui est déplorable cependant, est le silence de la communauté internationale envers ce type de déclarations délirantes, qui, par conséquent, rend complice. En outre, pas un seul observateur des élections n'a supervisé les dernières élections en Mauritanie, car, simplement la demande des mauritaniens ayant été envoyé trop tard, selon la Haute Représentante de l'UE, Catherine Ashton.
En plus de tout cela, le président sortant, Mohammed Abdel Aziz, qui a mené deux coups en 2005 et 2008, et a été accroché au pouvoir depuis, est actuellement président de l'Union africaine. Le président Obama espère pouvoir soulever cette question avec la délégation de l'Union africaine qui se déplace à Washington DC le mois prochain.
Le discours triste que le gouvernement mauritanien a utilisé pour la dernière décennie, est clairement en train de s'effondrer. Si ce n'était pas pour près de 1 million de Mauritaniens vivant en esclavage, on pourrait facilement se divertir par les déclarations de Pieter Tesch.
Lien : http://www.presstv.ir/detail/2014/07/09/370545/slavery-continues-in-mauritania/
Traduction de IRA-Mauritanie.
Le conseiller pour les relations publiques à l'ambassade mauritanienne à Londres a été invité par le programme de télévision britannique Afrique aujourd'hui, qui a dédié cette édition à la persistance de la pratique de l'esclavage en Mauritanie.
Questionné pour savoir si la Mauritanie a été gêné par son récent couronnement par son classement en premier sur la liste des pays les plus esclavagistes dans le monde, dans l'indice mondial de l'esclavage, M. Tesch a donné une réponse claire: «Il n'y a pas d'esclavage en Mauritanie».
Selon lui, le gouvernement mauritanien se bat avec force contre «les vestiges et séquelles de l'esclavage fondée sur l'ascendance», mais il ne faut pas confondre les pommes et les oranges: "la pauvreté et le sous-développement ne sont pas de l'esclavage".
Ce n'est pas la première fois que M. Pieter Tesch, au nom du gouvernement mauritanien, a donné cet avis sur la question. Dans un article controversé publié par The Guardian en Septembre 2012, il n'avait affirmé que les témoignages et les rapports des militants des droits de l'homme et des ONG internationales sur l'esclavage en Mauritanie n'étaient pas pertinents. C'est remarquable de voir comment le même discours a été désespérément utilisé ici, lorsque l'on compare les deux prises de position de Mr Peter Tesch.
Il ne faut pas rappeler au lecteur comment la pratique de l'esclavage est endémique en Mauritanie (Voir entre autres: rapport CEDAW, iCAS et le rapport du rapporteur spécial des Nations unies sur les formes contemporaines d'esclavage).
Ce qui est déplorable cependant, est le silence de la communauté internationale envers ce type de déclarations délirantes, qui, par conséquent, rend complice. En outre, pas un seul observateur des élections n'a supervisé les dernières élections en Mauritanie, car, simplement la demande des mauritaniens ayant été envoyé trop tard, selon la Haute Représentante de l'UE, Catherine Ashton.
En plus de tout cela, le président sortant, Mohammed Abdel Aziz, qui a mené deux coups en 2005 et 2008, et a été accroché au pouvoir depuis, est actuellement président de l'Union africaine. Le président Obama espère pouvoir soulever cette question avec la délégation de l'Union africaine qui se déplace à Washington DC le mois prochain.
Le discours triste que le gouvernement mauritanien a utilisé pour la dernière décennie, est clairement en train de s'effondrer. Si ce n'était pas pour près de 1 million de Mauritaniens vivant en esclavage, on pourrait facilement se divertir par les déclarations de Pieter Tesch.
Lien : http://www.presstv.ir/detail/2014/07/09/370545/slavery-continues-in-mauritania/
Traduction de IRA-Mauritanie.
Abidine Ould Merzoug -Allemagne
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