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lundi 8 octobre 2012

Portes ouvertes à Genève sur les Droits de l’Homme : La partie immergée de l’iceberg



Pauvres mauritaniens !  Une fois encore on fera croire à l’opinion que les Journées portes ouvertes sur les droits de l’homme organisées par la commission nationale des droits de l’homme  à Genève ont été couronnées d’un éclatant succès, alors que la réalité prouve tout à fait le contraire, condamnant les auteurs du fiasco à chercher à tout prix un bouc émissaire pour le rendre responsable de l’échec de cet événement qui a couté d’énormes sous à l’Etat sans donner de résultat positif.

 Fort heureusement, l’opinion est désormais édifiée sur ces journées ratées sur les droits de l’homme, portant davantage d’intérêts pour savoir plus sur les non dits de ce forfait notamment les personnalités qui sont derrière cette mascarade.

  Selon des confrères qui ont l’œil vigilant sur cet événement, la fameuse journée sur les droits de l'homme en Mauritanie qui s'est tenue à Genève en Suisse le 25 septembre dernier a été un échec quasi complet, indiquant auprès de  nombreux participants que  le succès d'audience largement médiatisé n’était qu’un leurre destiné à entériner « le blanchiment d’argent autour de l’opération qui fut rondement et surtout rentablement menée par l’ambassadeur Cheikh Ahmed ould Zahaf et le tout puissant commissaire des droits de l’homme ».  Et d’ajouter que la  république devrait tout au moins ouvrir une enquête sur les circonstances dans lesquelles l’argent public a été dilapidé en onéreux billets d’avions, frais de missions, prises en charge et autres lourdes dépenses, pour se retrouver face à un auditoire ennuyé d’une vingtaine de personnes sans aucune ONG ou personnalité importante, à part les ambassadeurs de la sous-région que l’on peut rencontrer à Nouakchott à moindre frais pour la République.

Cette longue journée a été une première dans le registre des gaffes, unique en son genre. Selon des observateurs avertis jamais un État n’a organisé une manifestation similaire aux Nations Unies. Sur le fonds, excepté les exposés de l’Anair et de la commission des droits de l’homme qui étaient d'un niveau respectable, les autres interventions étaient d’une platitude déconcertante. Au niveau de la participation, les ONG nationales qui auraient dues être en flèche dans cet exercice ont peiné à avoir voix au chapitre, les jugeant curieusement encombrants. La parole leur a été difficilement accordée pour leur être retirée aussitôt.

Nous apprenons aujourd’hui de sources dignes de foi  que les principaux responsables de cette supercherie sont en train de maquiller leur forfait en faisant porter la responsabilité de l’échec sans appel (qu’ils nient pourtant), à un diplomate négro-mauritanien en poste à Genève, un diplomate connu pour son patriotisme et réputé pour sa compétence. Si tant est que le succès qu’ils clament est tangible pourquoi besogner à sacrifier quelqu’un ! C’est bien là un aveu d’échec.

Faire porter le chapeau à une personne innocente, pour éviter d’avoir à prendre ses propres responsabilités soi-même ou l'accuser d'une faute grave pour nuire à sa réputation, tout cela est évidemment trop simple. Mais nous savons qu'"une injustice faite à un seul est une menace faite à tous". Donc, en pareilles circonstances, l’État doit être juste, faire la lumière sans état d’âme avant de sévir sans concession et ce d’autant que des nouvelles récurrentes, peu rassurantes, voire troublantes nous proviennent de plus en plus nombreuses de notre ambassade à Genève où la gestion des deniers publics reste nostalgique de l’ère gabegique de Taya et où on est loin de l’exemplarité escomptée. 


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