Les autorités Mauritaniennes empêchent comme dans leur sale
habitude, toute mission ou enquête sérieuse
indépendante sur la persistance de l’esclavage, du racisme dans le pays malgré leur
discours pompeux négationniste, qui nie
l’évidence de ces réalités tristes très
visibles. L’état, le parti au pouvoir et leurs ONG fantômes inféodées avec le
pouvoir, sont financées à coup de milliards pour alimenter la chaîne du mensonge d’état
depuis l’indépendance à nos jours.
L’état mauritanien n’accepte que des rares visites ou missions téléguidées,
encadrées, lors des quelles, il est interdit d’entrer en contact direct avec les victimes; selon la logique des
fonctionnaires formatés, recrutés pour mentir, pour produire des rapports qui abondent dans le sens que veut entendre les bourreaux esclavagistes,
racistes tapis au sommet des institutions de l’état. Nous ne pensons pas que
des visites inopinées soient acceptées tant que la volonté politique n'y sera pas
au rendez-vous avec le sommet de l’état. Les autorités veulent des visites de plaisanteries voire
touristiques pour étaler des textes de
lois, jamais appliqués sur le terrain, des rapports mensongers que l’état
défend devant la communauté internationale suivis de faux témoignages d’ONG
fantômes qu’on présente comme les représentants
de la société civile. L’arbre qui
cachait cette forêt mensongère vient de s’écrouler parterre.
Les rapporteurs des Nations Unies, les ONG internationales et toute
institution sérieuse qui tente de faire son travail sur le terrain d’une
manière indépendante, objective, est systématiquement
expulsée ou interdite sur le territoire
mauritanien. Pire, elle est traquée à l’international comme des criminels, et ceci, jusqu’à dans les couloirs
des Nations Unies à l’exemple du rapporteur Philipp Alston pour le faire taire.
Nous sommes solidaires de cette délégation de militants des droits
civiques Américains. Nous condamnons fermement l’altitude de l’état Mauritanien
qui refuse de prendre en charge la lutte contre l’esclavage et les inégalités.
Ce qui se traduit par des arrestations, emprisonnements, harcèlements
judiciaires avec des faux procès en
cascade contre les militants abolitionnistes Mauritaniens. Nous demandons à la
communauté internationale de prendre les vraies mesures qui s’imposent contre
le pouvoir mauritanien pour faire respecter les traités et conventions signées
et ratifiées par la Mauritanie.
La Mauritanie interdit d’entrer sur son sol une délégation
américaine de militants sur les droits civiques
« La délégation de ce groupe de militants
américains sur les droits civiques est composée notamment du Professeur Jonathan Jackson,
Porte-parole National, Rainbow PUSH Coalition et fils du Révérend Jesse Jackson,
du Révérend Mitchell Johnson,
Membre du Conseil d’Administration, the Abolition Institute, Lynda Lawrence,
Membre du Conseil d’Administration, the Abolition Institute et Lauréat du prix
2017Aichana Abeid Boilil Award pour son plaidoyer contre l’esclavage en Mauritanie. »
Communiqué de l'Ambassade des Etats-Unis sur l'expulsion des 12
américains militants des droits civiques
« L'Ambassade des Etats-Unis en Mauritanie est
préoccupée par le fait que le 8 septembre, 12 américains, militants des droits
civiques, ont été refusés l’entrée en Mauritanie.
Cette délégation privée, organisée par l'Institut d'Abolition basé àChicago et l’ONG des droits civiques Rainbow PUSH, devait effectuer une visite en Mauritanie du 8 au 15 septembre pour en savoir plus sur ses efforts courageux pour éradiquer l'esclavage et ses séquelles, et promouvoir la cohésion raciale.
Cette délégation devait rencontrer l'Ambassadeur des États-Unis à Nouakchott, les hauts responsables du gouvernement mauritanien et les dirigeants de la société civile mauritanienne.
Au cours de leurs réunions et ces interactions, la délégation souhaitait connaître les succès de la Mauritanie dans l'éradication de l'esclavage et promouvoir ces réussites au niveau international. Le gouvernement américain est déçu et préoccupé par la décision de leur refuser l'entrée au pays. »
Cette délégation privée, organisée par l'Institut d'Abolition basé àChicago et l’ONG des droits civiques Rainbow PUSH, devait effectuer une visite en Mauritanie du 8 au 15 septembre pour en savoir plus sur ses efforts courageux pour éradiquer l'esclavage et ses séquelles, et promouvoir la cohésion raciale.
Cette délégation devait rencontrer l'Ambassadeur des États-Unis à Nouakchott, les hauts responsables du gouvernement mauritanien et les dirigeants de la société civile mauritanienne.
Au cours de leurs réunions et ces interactions, la délégation souhaitait connaître les succès de la Mauritanie dans l'éradication de l'esclavage et promouvoir ces réussites au niveau international. Le gouvernement américain est déçu et préoccupé par la décision de leur refuser l'entrée au pays. »
Diko Hanoune/ SG de l’Association des Haratine de
Mauritanie en Europe (A.H.M.E)
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