Image tirée de Kassataya.com
En attendant de recevoir cette condamnation à mon absence et
celui de mon avocat, je vous laisse découvrir ce que disent mes
adversaires qui s’adonnent avec excès de zèle à faire un tapage
incroyable autour d’une condamnation en diffamation comme si je suis le premier
et le dernier à être condamné pour diffamation. Chose étrange, mes adversaires
qui disaient hier seulement à qui voulait les entendre que je ne représente
rien à leurs yeux, pourquoi alors gaspiller toute leur énergie sur
quelqu’un qui ne représente rien à leurs yeux ? A noter également, la
procédure judiciaire n’est pas fini, donc c’est très tôt de se réjouir. Si
demain, je suis relaxé, ils vont devoir republier d’autres articles dans le
sens contraire.
Bonne Lecture
DIKO Hanoune
PS : Ne cherchez pas l’article incriminé dans cette plainte
en diffamation dans mon blog ni ailleurs, il a été supprimé depuis en mars 2015
sur demande de plusieurs amis de mes adversaires mais également mes propres
amis que les auteurs de la plainte avaient promis le retrait de leur
plainte qui s’avère aujourd’hui un mensonge tellement gros, qui fait
oublier ma condamnation. Ils ont beaux à vouloir berner le public, leur
mensonge reste entier, j’avais averti tous mes amis et partenaires qu’ils ne
respecteront rien tellement qu’ils sont de mauvaise foi, il fallait laisser la
justice trancher, me demander le retrait de l’article, suivi d’un texte à
publier mais bon, voila leur vraie nature qui apparait au grand jour. Trompé
les gens n’a jamais été un métier payant. La vie nous réserve d’autres
surprises certainement plus hallucinantes que celle-ci.
(Le 7 juillet 2017, la 17ème chambre
correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris a
condamné Vincent Dicko (de son état-civil) dit Hanoune
Dicko pour diffamation envers Abdoulaye Diagana et Mohamed
Abba Ould Jeilany.
Quelques jours après avoir publié les
accusations mensongères et diffamatoires, le condamné,Vincent Diko Hanoune,
se croyant tout puissant et à l’abri de la justice, fanfaronnait et lançait un
défi dans les termes suivants (reproduits tels quels, y compris avec les
fautes) :
« La justice Française n’est pas sous
les ordres des chiens de gardes en garde à vous du système raciste et
esclavagiste mauritanien, Diagana Abdoullaye et Mohamd Abba Jeilany ; je serai
très honoré d’accueillir votre plainte qui ne tardera à être démonté en mille
morceaux, donnant ainsi l’occasion aux gens de lire sur vos vrais hideux
visages, vos vraies natures de quadrillons s’adonnant à la délation,
l’hypocrisie et les mensonges. Bien entendu, j’espère que cette plainte sera
une occasion pour les autorités françaises de nettoyer le sol français
des vampires, et d’agents de renseignements Mauritaniens, qui se sont faits
passés comme des refugiés politiques ou immigrés ? ». (Propos non
poursuivis).
Nous avons donc pris au mot Vincent
Diko Hanoune et avons demandé à la justice française de dire le droit
sur cette affaire (article du 7 février 2014). Les motivations du tribunal sont
sans ambiguïté : « Il est patent que, comme le soutiennent les
parties civiles, les propos de Vincent Diko leur imputent
d’être des traitres à la cause de l’opposition mauritanienne en exil et des
agents de la sécurité mauritanienne… ». Le tribunal poursuit ses
motivations en disant « qu’il s’agit INCONTESTABLEMENT, d’une
part, de faits précis pouvant faire l’objet d’un débat probatoire, d’autre
part, d’allégations attentatoires à l’honneur et à la réputation »
de Abdoulaye Diagana et Mohamed Abba Jeilany qui se voient
« imputer des comportements soit constitutifs de graves infractions
pénales soit contraires à la morale commune ». Le tribunal conclut
que « l’ensemble des propos poursuivis doit être considéré comme
diffamatoire ». Il reconnait Vincent Diko, coupable
du délit de diffamation publique envers particuliers, en l’occurrence Abdoulaye
Diagana et Mohamed Abba Jeilany.
Sur la peine, Vincent Diko Hanoune est
condamné à une amende de 500€ avec sursis.
Sur l’action civile, Vincent Diko
Hanoune est condamné à verser à Abdoulaye Diagana et Mohamed
Abba Jeilany la somme de 2000€ chacun à titre de dommages et intérêts
(4000€ au total).
Vincent Diko Hanoune est
condamné à leur verser 2000€ chacun à titre de l’article 475-1 du code de
procédure pénale (frais irrépétibles : avocat, huissiers…) ; soit au
total 4000€.
M. Vincent Dicko
Hanoune est condamné à publier sur son blog le communiqué suivant :
« Par jugement
en date du 7 juillet 2017, la 17ème chambre correctionnelle du
Tribunal de Grande Instance de Paris a condamné Monsieur Vincent Diko Hanoune
pour avoir diffamé publiquement Messieurs Mohamed Abba Ould Sidi Ould Jeilany
et Abdoulaye Diagana dans un article mis en ligne le 7 février 2014 et intitulé
« Abdoullaye Diagana et son ami Mohamed Abba Ould Jeilany sabote les
efforts des cadres mauritaniens de l’extérieur CCME ».
Dit que ce communiqué devra occuper
l’intégralité d’un encadré de 400x400 pixels hors toute publicité, en page
d’accueil du site.
Dit qu’elle devra intervenir dans un délai
de 15 jours à compter de la date à laquelle le jugement aura revêtu un
caractère définitif sous astreinte de 500€ par jour de retard.
Voilà donc ce qu’a dit la justice
française en laquelle Vincent Diko Hanoune place sa confiance
en nous demandant de nous adresser à elle. Elle ne peut pas être qualifiée de
justice aux ordres. Elle veille à ce que les citoyens accèdent à leurs droits
et que certains ne s’arrogent pas le droit d’agresser impunément d’autres.
C’est le lieu de rappeler ici que nous
aurions aimé nous passer de cette procédure. Mais la haine tenace et
irrationnelle et la mauvaise foi caractérisée en dépit du bon sens nous auront
imposé cette épreuve. Nous nous demandons encore pourquoi, malgré notre
parcours, notre passé et notre présent qui ont, tous les jours, milité en notre
faveur et nous ont lavés de ces accusations ignobles si éloignées de ce que
nous sommes, Vincent Diko Hanoune et certains de ses proches s’acharnent à nous
jeter dans un camp qui n’est pas le nôtre. A qui profitent toute cette haine,
cette énergie gaspillée, ce temps perdu ? En tout cas pas au camp
de ceux qui ont jusqu’ici lutté pour mettre fin aux injustices en Mauritanie,
camp dont nous nous réclamons aujourd’hui plus que jamais.
Pour que le débat serein et constructif
reprenne le dessus et qu’on se penche sur les véritables maux de la Mauritanie,
nous prévenons que nous ne laisserons plus jamais passer calomnies,
dénigrements, diffamations, accusations gratuites et mensongères et autres
procès en sorcellerie. Que chacune et chacun prenne ses responsabilités et
réponde de ses actes. A bon entendeur salut.
Fait à Paris, le, 10 juillet
2017.
Abdoulaye Diagana et
Mohamed Abba Ould Jeilany)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire