Qui est le colonel Sidi
Mohamed Ould Vaida, qui a commandé le bataillon des fusiliers marins
durant les douloureuses années des événements entre 1989 et 1991, qui tuait des
civils dans la région du fleuve ? Je
vous livre le témoignage de soldats qui étaient
sous le commandement de Ould Vaida. Quelle horreur mon Dieu. Voici le parcours de
cet homme hideux qui bat campagne pour son maitre Ould Abdel Aziz, le
protecteur d’officiers assassins, qui emprisonne des élus sur un accident de la
circulation en 2017.
Il y avait un message de la gendarmerie nationale depuis l’état-major
Nouakchott, quand le commandant Ould Vaida prenait des gens au bord du
fleuve, il devrait les remettre à la brigade mixte ; mais le colonel faisait
le contraire. Par exemple, quand il
prenait dix (10) bonhommes, il va enterrer huit (8) sur place, ramène seulement
deux (2) survivants à la gendarmerie. Apres chaque arrestation, M. Ould Vaida débarque
avec son pistolet PEA, il appelle deux jeunes soldats Haratine avec leur kalachnikov
chargée, il les met en garde à vous devant les dix (10) Haalpoular arrêtés. Il demande qu’on bande les yeux des dix Haapoular,
dans les 2 ou 3 minutes, il crie feu, c’est lui-même qui prendra son arme PEA, tire et tue en personne un par un les 8 Haalpoular.
Puis demande qu’on enlève la bande autour des deux survivants. Avant l’assassinat,
les survivants ont vu des soldats Haratine devant eux, après l’assassinat, ils
se retrouvent avec les mêmes soldats en face d’eux avec leurs armes. Dans la tête
des survivants, se sont ces soldats
noirs qui ont tiré et tué sur leurs parents alors que c’est le commandant
Mohamed Ould Vaida qui les a tués.
Voila la méthode macabre, barbare que le commandant utilisait
durant des années dans la région du fleuve. Des soldats traumatisés veulent
parler, témoigner voire même dénoncer ces monstres qui les commandaient mais
ils ont dans la conscience qu’ils risquent d’y laisser la vie. En vérité, ces
soldats n’ont pas peur de la mort mais ils savent mieux que quiconque, ils n’ont
pas de chefs mais des tueurs de sang froid qui dorment tranquillement sur leurs deux oreilles
sans regret ni remord. Un ancien soldat avoue qu’il est difficile de se
sacrifier pour des populations qu’on manipule comme des objets, des marionnettes, qui croient à tout
ce qu’on leur dit. Il me dira qu’il a vu un vieux de 70 ans, le commandant Ould
Vaida a exigé qu’il creuse une tombe
pendant plus de 2heures de temps sous une chaleur terrible, un sol dur comme du
béton et il l’a enterré vivant dans
cette tombe. Il y’a des secrets militaires qu’on veut donner, seulement, nous savons que des officiers hauts rangs vont éliminer beaucoup de soldats.
Il y a lieu aussi de signaler, les
auteurs de crimes sont bien placés, ils ont les moyens de l’état et utilisent certains
proches complices des assassinats Haalpoular qui partent salir une catégorie de
militaires parmi des soldats issus la
communauté Haratine. Il soutiendra que les soldats Haratine sont à la merci de tout le monde, certains généraux
Haalpoular doivent leur carrière qu’en acceptant d’être complices. Puis il enchérit
en disant, je suis sûr si les Haratine avaient accepté d’être aussi complices
comme certains Haalpouar, ils n’auront pas plus d’officiers de Ould Taya jusqu’au pouvoir du président Ould Abdel Aziz que les Haratine mais la verité éclatera
un jour j’espère. A la question pourquoi Aziz déteste les Haratine ? Il me
répond parce que le président est un soldat malgré tout, il sait que les
soldats Haratine ne sont pas des rigolos ni des hommes faciles à embarquer sur
des histoires d’argent. Nous sommes très attachés à mener en bon terme nos
missions sans arrière pensée politicienne.
Tout au long de la mission dans le fleuve du Sénégal, il y a eu un
seul jeune soldat mort, il s’appelle Moktar du quartier premier- Théarette, il est enterré à Bababé
sur la montagne, là ou se trouve la base
militaire actuellement. Il a été tué lors d’un accrochage avec des voleurs du bétail,
en représailles, le commandant Ould Vaida positionne ses troupes devant un
village de l’autre côté de la frontière au Sénégal à 6h du matin. Il donne l’ordre dès que les habitants du village finissent
leur prière, à raser la mosquée en première, puis tout le village. Le village
fut rasé en moins d’une heure, il était tellement fou de rage, il tirait sur du
batail, sur tout ce qui bouge en disant que les auteurs de l’accrochage sont de
ce village là.
Diko Hanoune
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