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jeudi 20 juillet 2017

Qui est le colonel Sidi Mohamed Ould Vaida, qui a commandé le bataillon des fusiliers marins durant les douloureuses années des événements ....

Qui est  le colonel Sidi Mohamed Ould Vaida, qui a commandé le bataillon des fusiliers marins durant les douloureuses années des événements entre 1989 et 1991, qui tuait des civils dans la région du fleuve ?  Je vous livre le  témoignage de soldats qui étaient sous le commandement de Ould Vaida. Quelle horreur mon Dieu. Voici le parcours de cet homme hideux qui bat campagne pour son maitre Ould Abdel Aziz, le protecteur d’officiers assassins, qui emprisonne des élus sur un accident de la circulation en 2017.  

Il y avait un message de la gendarmerie nationale depuis l’état-major  Nouakchott, quand le commandant  Ould Vaida prenait des gens au bord du fleuve, il devrait les remettre à la brigade mixte ; mais le colonel faisait le contraire. Par exemple, quand  il prenait dix (10) bonhommes, il va enterrer huit (8) sur place, ramène seulement deux (2) survivants  à la gendarmerie.  Apres chaque arrestation, M. Ould Vaida débarque avec son pistolet PEA, il appelle deux jeunes soldats Haratine avec leur kalachnikov chargée, il les met en garde à vous devant les dix (10) Haalpoular arrêtés.  Il demande qu’on bande les yeux des dix Haapoular, dans les 2 ou 3 minutes, il crie feu, c’est lui-même  qui prendra son arme PEA,  tire et tue en personne un par un les 8 Haalpoular. Puis demande qu’on enlève la bande autour des deux survivants. Avant l’assassinat, les survivants ont vu des soldats Haratine devant eux, après l’assassinat, ils se retrouvent avec les mêmes soldats en face d’eux avec leurs armes. Dans la tête  des survivants, se sont ces soldats noirs qui ont tiré et tué sur leurs parents alors que c’est le commandant Mohamed Ould Vaida qui les a tués.

Voila la méthode macabre, barbare que le commandant utilisait durant des années dans la région du fleuve. Des soldats traumatisés veulent parler, témoigner voire même dénoncer ces monstres qui les commandaient mais ils ont dans la conscience qu’ils risquent d’y laisser la vie. En vérité, ces soldats n’ont pas peur de la mort mais ils savent mieux que quiconque, ils n’ont pas de chefs mais des tueurs de sang froid qui  dorment tranquillement sur leurs deux oreilles sans regret ni remord. Un ancien soldat avoue qu’il est difficile de se sacrifier pour des populations qu’on manipule comme des  objets, des marionnettes, qui croient à tout ce qu’on leur dit. Il me dira qu’il a vu un vieux de 70 ans, le commandant Ould Vaida a exigé qu’il  creuse une tombe pendant plus de 2heures de temps sous une chaleur terrible, un sol dur comme du béton  et il l’a enterré vivant dans cette tombe. Il y’a des secrets militaires qu’on veut donner, seulement, nous  savons que des officiers  hauts rangs vont éliminer beaucoup de soldats. Il y a lieu aussi de signaler,  les auteurs de crimes sont bien placés, ils ont les moyens de l’état et utilisent certains proches complices des assassinats Haalpoular qui partent salir une catégorie de militaires parmi des soldats issus  la communauté Haratine. Il soutiendra  que les soldats Haratine sont  à la merci de tout le monde, certains généraux Haalpoular doivent leur carrière qu’en acceptant d’être complices. Puis il enchérit en disant, je suis sûr si les Haratine avaient accepté d’être aussi complices comme certains Haalpouar, ils n’auront pas plus d’officiers de Ould  Taya jusqu’au pouvoir du président Ould Abdel  Aziz que les Haratine mais la verité éclatera un jour j’espère. A la question pourquoi Aziz déteste les Haratine ? Il me répond parce que le président est un soldat malgré tout, il sait que les soldats Haratine ne sont pas des rigolos ni des hommes faciles à embarquer sur des histoires d’argent. Nous sommes très attachés à mener en bon terme nos missions sans arrière pensée politicienne.


Tout au long de la mission dans le fleuve du Sénégal, il y a eu un seul jeune soldat mort, il s’appelle Moktar du quartier  premier- Théarette, il est enterré à Bababé sur la montagne, là ou se trouve  la base militaire actuellement. Il a été tué lors d’un accrochage avec des voleurs du bétail, en représailles, le commandant Ould Vaida positionne ses troupes devant un village de l’autre côté de la frontière au Sénégal à 6h du matin. Il donne  l’ordre  dès que les habitants du village finissent leur prière, à raser la mosquée en première, puis tout le village. Le village fut rasé en moins d’une heure, il était tellement fou de rage, il tirait sur du batail, sur tout ce qui bouge en disant que les auteurs de l’accrochage sont de ce village là.

Diko Hanoune  

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