Pendant que les
mauritaniens et le monde musulman ne pensent qu’à la fête du mouton, bien l’état
mauritanien planifie comment tuer les abolitionnistes à petit feu.
Certaines
informations laissent entendre que le ministère chargé de maintenir les
injustices, les inégalités à sa tête, Me Brahim Ould Daddah a donné l’ordre de
jeter les otages détenus abolitionnistes, les cadres de l’ONG IRA-Mauritanie,
qui sont arrêtés illégalement vers des prisons inaccessibles à l’intérieur du pays.
Ceci est fait en concertation
avec le faux général putschiste Aziz pour rendre leur défense et visites
familiales voire des ONG internationales
impossible. Ainsi, l’état Mauritanie bafoue
toutes les règles et procédures
judiciaires, les traités et conventions internationales signées et ratifiées par
l’état, en divisant les 13 membres IRA en plusieurs groupes. Il y aura des
otages détenus abolitionnistes qui seront transférés vers des prisons situées dans
l’immense désert à perte de vue au
alentour de Nouadhibou et d’autres vers Birmoghrein loin des hôpitaux et tout service
sanitaire. Et pourtant, le pouvoir sait pertinemment, M. Diop Amadou Tidjane, vice-président
IRA est atteint gravement d’une maladie cardiaque qui nécessite un suivi strict à la
seconde à chaque fois que sa crise se déclenche.
Leur transfert vers des endroits
inaccessibles a un objectif très clair et net, laisser nourrir à petit feu les militants
des droits humains qui sont devenus très encombrants pour le pouvoir point
barre ; loin des regards indiscrets. Pire, les autorités interdisent aux médecins
et personnel médical l’établissement des
certificats médicaux. Désormais, on n’a
plus qu’à attendre leurs certificats de décès un par un si rien n’est fait immédiatement
dans l’urgence.
Depuis que les militaires ont pris le contrôle
du pouvoir en 1978 dans ce pays, l’arme d’assassinat entre leur main le plus
redouble, est de placer des personnes qui les dérangent dans des lieux très isolés,
inaccessibles en les laissant mourir à petit feu qui commence par leur sous
alimentation, mauvais traitements, tortures physiques et psychologiques et le manque
de soins finira par les achever etc…. Puis les autorités Mauritaniennes fournissent
des certificats de décès aux familles des défunts sans le corps bien évidement.
Diko hanoune
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