Nous prêchons
tous, sans exception aucune dans ce pays, la bonne parole, de tolérance de
solidarité, d’humanité, d’amour pour son prochain, de respect pour les
principes fondamentaux de notre religion l’Islam et nous ne manquons pas
d’occasion dans les mosquées, dans les Zawiya, dans les conférences Islamiques
et politiques de réitérer cette morale ci précieuse pour réguler, éduquer et
créer les conditions d’une cohabitation saine entre Mauritaniens.
Religieux,
politiques, syndicalistes, société civile, intellectuels et Oulémas de la
Mauritanie, il est grand temps de nous regarder d’en face et de penser à
faire un examen de conscience avec un véritable diagnostic des problèmes
fondamentaux de la Mauritanie en dehors des cadres politisés, communautarisés
et rétrogrades qui pourront faire demain si l’on ne s’ y attaque pas au
plus vite, le nid des futurs soubresauts de la Mauritanie dommageables à
nous tous, toute tendance confondue.
Il ne servira à
rien encore une fois de commencer à étaler tous les ingrédients
d’une implosion sociale, puisque l’actualité est là pour étayer le mobile de
mon message sur la situation de la Mauritanie et de sa gestion
autocratique par le général Mohamed Ould Abdel Aziz et de son clan n'en
déplaise à ces soutiens sans programme ,ni vision ,ni perceptives pour la
Mauritanie de demain
Si la Mauritanie
est notre préoccupation commune, si la lutte contre les injustices, les
arbitraires et les dilapidations des biens de la nation et autres tares
exécrables qui sont l’esclavage et le racisme sont nos inquiétudes
majeures et non des slogans, nous nous devons de coordonner une
riposte sérieuse et cimenter sans communautarisme et sans calculs ou
politique politicienne une démarche unitaire pour la pérennité et
l’épanouissement socio-économique et culturel de la Mauritanie dans le
respect de nos différences ,culturelles, linguistiques ,qui
font la richesse de la Mauritanie.
Chers
compatriotes, l’objet de mon message est de faire appel à votre bon sens, et à
l’interpellation de votre conscience et de votre humanisme et surtout votre
attachement à notre sainte religion l’Islam. Comment peut-on tous
accepter l’assassinat politique de Biram Ould Dah Ould Abeid en prison à
Aleg par le refus de l’administration judiciaire de lui administrer des soins adéquats
malgré les alertes données par son médecin et les différents visiteurs qui ont
eu à le rencontrer dans un état hors de tout commentaire ?
Pourquoi dans le cas d’injustice et de détresse aussi récurrentes et
flagrantes, nos intellectuels, nos Oulémas, nos politiques et militants
de la société civile ne mettent –ils pas leurs querelles intestines en sourdine
et promouvoir l’amour, l’humanisme, la solidarité et les fondamentaux de
notre belle religion l’Islam ?
L’alerte vient
d’être donnée que notre compatriote Biram Ould Dah Ould Abeid Souffre de
douleurs inimaginables nécessitant un examen approfondi à Nouakchott ou à
l’étranger, lui qui est injustement emprisonné pour avoir voulu briser
les chaines des exploités, des démunis et des laissés pour compte
dans ce pays, se trouve bizarrement privé de ses libertés fondamentales
au profit d’un règlement de compte politique que nous observons tous dans
notre âme et conscience sans agir, sans décrier cette situation, sans oser
attirer l’attention du général sur les dérives d’un tel désastre en prévision
dans notre chère Mauritanie.
Au-delà du cas de
Biram ,Chers compatriotes l’avenir de ce pays nous interpelle tous, refusons
ces injustices, elles ont été ces derniers temps assez nombreuses et variées,
citons par exemples ces cas : Ould Khmeitir, Darel
Barka, Thiambène, restriction des libertés aux journalistes et aux
citoyens , l’arrestation les jeunes du ministère de la santé, la
vente des écoles publiques, l’histoire rocambolesque du « dialogue
monologué » le trafic des jeunes filles mauritaniennes en Arabie Saoudite
sont autant de violations graves des droits humains que nous ne devons
plus politisées ni communautarisées ,ni banalisées comme ce fut le cas
d’une alerte assez claire sur l’état de santé de l’un des meilleurs
battant parmi nous. L’avenir de la Mauritanie demande de nous un examen
de nos comportements et une réelle psychanalyse de nos consciences, plus
aucun Mauritanien ne doit souffrir pour ces idées encore moins pour ce qu’il
est; en nous divisant perpétuellement en Sooninko, wolof,
Arabes, Haratine et peulh, faisant ainsi le nid des pouvoirs
politiques et leur éternel marchandage au détriment de tout progrès
social et de cohésion nationale depuis l’indépendance de la Mauritanie.
Accordons nos
violons et demandons dès demain justice à tous ces
justiciables sans haine ni rancune ni d'autres considérations d'ordre ethnique,
tribale ou régionale. Qu'Allah le tout puissant aide notre pays à se relever
car le diable est dans les détails.
Mr Diagana Mamadou
Youssouf dit Ibnou Youssouf
Militant des
Droits de l’Homme en France
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