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vendredi 6 janvier 2012

Communiqué: Tentative d'assassinat sur le porteur du Prix Droits de l'Homme de Weimar déjouée


Société pour les peuples menacés
COMMUNIQUE DE PRESSE Göttingen / Weimar, 6 Janvier 2012


Mauritanie: Le défenseur des droits humains échappe á un assassinat
Tentative d'assassinat sur le porteur du Prix Droits de l'Homme de Weimar déjouée

La Société pour les peuples menacés (SPM) a appris le vendredi que le porteur du Prix des droits de l'Homme 2011 de Weimar avait échappé de justesse à une tentative d'assassinat le dernier mercredi à Nouakchott, la capitale mauritanienne. Un officier de police de la brigade des mineurs s'est mêlé parmi les participants à une manifestation, à laquelle a participé le défenseur des droits humains, Mr Biram Dah Abeid. Soudain l'officier a sorti son arme et s'en est pris à Dah Abeid. Les Bodyguard du militant des droits humains ont maîtrisé l'agresseur avant qu'il ait pu tirer un seul coup. Puis la foule menaçait de lyncher l'agresseur. Toutefois, la police est intervenue et a pris la garde de leur collègue.
L'agresseur est un membre de la couche dominante des Maures, qui est contre le combat mené par les militants des droits humains pour la libération des esclaves. «Il n'est pas surprenant que Biram Dah Abeid soit tués par un officier de police de la brigade des mineurs », a déclaré le responsable pour l' Afrique de la STP , Mr. Ulrich Delius. «Car dans ce commissariat, il a peu d'amis, comme il l'exhorte la police á travailler pour prendre des mesures contre les propriétaires d'esclaves et de s'engager pour la libération des esclaves."

La ville de Weimar avait décerné son Prix des droits humains á Biram Dah Abeid le 10 Décembre 2011, parce qu'il s'engage, en dépit de graves dangers, pour la libération des quelque 500.000 esclaves africains noirs en Mauritanie. Peu avant sa récompense il a été révélé que les généraux au pouvoir en Mauritanie avait planifié d'assassiner cet activiste devenu inconfortable pour eux.
Pendant que Biram Dah Abeid est combattu par les esclavagistes et leurs familles dans l'administration ainsi que la police et la politique, il jouit d'une grande réputation chez la population en Mauritanie pour son engagement. En effet le journal mauritanien "Emel El Jedid" ,en arabe, avait choisit le mardi dernier ce militant des droits humains comme "l'homme de l'année 2011".


GESELLSCHAFT FÜR BEDROHTE VÖLKER

PRESSEMITTEILUNG    Göttingen/Weimar, den 6. Januar 2012

Mauretanien: Menschenrechtler entgeht Attentat
Mordanschlag auf Träger des Weimarer Menschenrechtspreises vereitelt

Wie die Gesellschaft für bedrohte Völker (GfbV) am Freitag erfuhr, ist der Träger des Weimarer Menschenrechtspreises 2011 am vergangenen Mittwoch in der mauretanischen Hauptstadt Nouakchott nur knapp einem Attentat entgangen. Ein Polizeibeamter der Abteilung Jugendschutz hatte sich unter die Teilnehmer einer Demonstration gemischt, an der der Menschenrechtler Biram Dah Abeid teilnahm. Plötzlich zog der Polizist seine Pistole und legte auf Dah Abeid an. Leibwächter des Menschenrechtsaktivisten überwältigten den Täter, bevor er einen Schuss abgeben konnte. Danach drohte die Menge, den Angreifer zu lynchen. Polizisten intervenierten jedoch und nahmen ihren Kollegen in Gewahrsam.
Bei dem Täter handelt es sich um einen Angehörigen der Führungsschicht der Mauren, die sich gegen die von dem Menschenrechtler betriebene Freilassung schwarzafrikanischer Sklaven wehrt. "Es verwundert nicht, dass Biram Dah Abeid von einem für den Jugendschutz verantwortlichen Polizisten ermordet werden sollte", erklärte der GfbV-Afrikareferent Ulrich Delius. "Denn in diesem Kommissariat hat er wenig Freunde, da er die dort arbeitenden Polizisten immer wieder drängt, gegen Sklavenhalter vorzugehen und sich für die Befreiung von Sklaven zu engagieren."

Die Stadt Weimar hatte Biram Dah Abeid am 10. Dezember 2011 mit ihrem Menschenrechtspreis ausgezeichnet, weil er sich trotz akuter Lebensgefahr für die Freilassung der rund 500.000 schwarzafrikanischen Sklaven in Mauretanien einsetzt. Kurz vor seiner Auszeichnung war bekannt geworden, dass mauretanische Generäle geplant hatten, den unbequemen Mahner ermorden zu lassen.
Während Biram Dah Abeid von vielen Sklavenhaltern und ihren Angehörigen in Verwaltung, Polizei und Politik angefeindet wird, genießt er unter der Bevölkerung Mauretaniens wegen seines Engagements großes Ansehen. Erst am Dienstag hatte die arabischsprachige mauritanische Tageszeitung "Emel El Jedid" den Menschenrechtler zum "Mann des Jahres 2011" erklärt.

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