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jeudi 26 janvier 2012

Biram : Nous sommes toujours prêts à aller devant les tribunaux


Nous disons au général Aziz que nous sommes toujours prêts à aller devant les tribunaux jusqu’à ce qu’il « quitte le pouvoir avec les militaires qui prennent ce pays pour leur propre ferme, a indiqué », a indiqué mercrédi, à Nouakchott, Biram Ould Abeid président de l’IRA.

Et d’ajouter : « Si Aziz ne quitte pas le pouvoir ; le pays est menacé de se retrouvera au fond du gouffre ».
Le président de l’Initiative abolitionniste, qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse de son mouvement, a ajouté que « le général est entrain de renforcer sa dictature, obligeant certains hommes d’affaires à vivre en exil loin de leur pays ». Ces derniers, souligne-t-il, fondent leurs espoirs sur l’initiative abolitionniste pour revenir un jour réinvestir dans leur pays et aider les populations les plus pauvres.
A priopos de l’affaire « Raja », Biram dira : Nous avons aujourd’hui, en Mauritanie, un nuveau Oudey(fils de Saddam) qui tue les gens avec des balles réelles ». Il a ajouté que le fils d’Aziz n’a pu être arrêté qu’après trois jours. Pourtant, constate Biram, cela doit rester strictement une affaire de justice.
Ce qu’il convient de savoir, c’set que si le père de cette fille est prêt à la sacrifier pour les balles de Aziz, il est bien évident que le peuple ne le permet pas et défendra la paix sociale pour plus d’égalité et de la justice.
Ce qui est regrettable c’est que le fils d’Aziz soit détenu dans une chambre à coucher, pourtant les militants des droits de l’homme étaient mis dans des conditions lamentables.
Faisant un retour sur la question de Ain Varba, Biram a indiqué qu’il s’agit d’un cas d’une importance capitale pour son organisation, à ceci qu’il symbolise la situation des esclaves en Mauritanie. « Cet officier sera jugé, tout comme le seront ceux qui, en 1991, ont tué de sang froid des centaines de négro-mauritaniens », a souligné Biram. Il s’agit explique-t-il, d’un engagement que nous prenons devant le peuple Mauritanie.
Enfin, le président s’était réjoui de la liberté acquise par les neufs membres de la familke soumise à l’esclavage à Agharghar, aux environs de Ain Varb.
Ila toutefois déploré la détention de Cheikh Ould Vall et Alioun Ould M’Braek et Moctar Ould Merzou, respectivement militants d’IRA et de SOS esclaves, arrêtés à Aîopun sur fond de l’affaire de Aïn Farba
Ani.mr

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