Tous les moyens sont bons pour couvrir les crimes de l’esclavage. Mohamed Ould
Ikabrou, Procureur de la république à Selibaby dans la région du
Guidimakha falsifie le crime d’esclavage en une banale affaire de
« tutorat d’un mineur » pour couvrir bien évidemment les criminels
esclavagistes. Vous verrez après la transcription les propos du garçon mineur
de 8 ans qui a perdu sa mère en 2017, comment et pourquoi procureur, juge
et les officiels de l’état Mauritanien jouent pour couvrir avec ruse les
criminels esclavagistes. En grosso-modo, les criminels ne risquent pas
grand-chose, voila tout. Les pratiques de l’esclavage ont des beaux jours en
Mauritanie. Le cas de ce mineur a été pris en charge par IRA-Mauritanie
le 13 février 2020.
Voila la
transcription des propos tenus par Beibbeu Ould Cheikh : « Moi
je viens de Tarteïgué, je ne sais pas où j’y vais actuellement, l’homme avec
qui j’étais, me battait chaque jour, je ne sais pas ce que je l’ai fait. Il me
battait sans raison. Un jour, il m’a envoyé pour pâtre les chèvres, il est
venu, il ne faisait que de me battre en brousse avec acharnement. J’ai
fui, je l’ai laissé les chèvres. Mon père s’appelle Cheikh Ould Mady, mon
frère s’appelle Jaavar, un autre frère qui s’appelle Housseine, ma mère est
décédée quand j’étais très petit. Hier, j’ai fui sans savoir ou j’y vais, je
suis tombé sur cette famille sans savoir où suis-je. Elle m’a donné à boire, la
famille m’a secourue. Actuellement, je ne sais pas où se trouve ma
famille biologique………. »
Ou se cache
la supercherie ? Dans la loi qui devrait protéger les enfants ci-dessous.
Malheureusement, la CNDH Mauritanie tente de verser des faux témoignages dans
le dossier, prêtant main forte aux esclavagistes criminels pour dénaturer les
faits cruels et inhumains de l’esclavage. Au lieu de porter assistance aux
victimes et épauler IRA dans cette difficile tâche, la CNDH opte sur du va-
t’en guerre contre IRA sans une raison évidente. C’est ce qu’on appelle du
faire un chèque en blanc aux auteurs des pratiques esclavagistes.
Mauritanie :
Ordonnance n°2005-015 portant protection pénale de l’enfant
« Article
35. - Nonobstant les sanctions prévues par la loi portant enseignement
obligatoire, le fait, sans motif valable pour les parents, le tuteur ou la
personne qui a la charge de l'enfant, de ne pas respecter l'obligation scolaire
pour les enfants âgés de six à seize ans, après un avertissement adressé par
l'inspection académique est, puni d'une amende de 5.000 à 10.000 Ouguiya. Sont
punis d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 200.000 ouguiyas, les
parents, les tuteurs, les personnes ayant autorité sur l'enfant et les
responsables de l'école qui refusent de laisser une fille de moins de 18 ans
poursuivre sa scolarité pour cause de grossesse. En cas de récidive, les
parents, le tuteur ou la personne qui ont la charge de l'enfant peuvent être
condamnés à 20.000 Ouguiya d'amende et à sept jours d'emprisonnement. Lorsque
la mauvaise volonté persiste de la part des personnes responsables de l'enfant,
la privation des droits civiques et civils pourra être prononcée pour un an au
moins et quatre ans au plus. »
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