A croire le général Mohamed
Ould Abdel Aziz dans une interview à RFI, il est bien officiel au sommet de l’état
cette fois-ci, plus aucun troubadour du pouvoir ne pourra le nier ;
que les terroristes (ALQAÏDA, AQMI, Etat
Islamique (EI), Ansar-dine) etc…. sont tolérés par le pouvoir parce qu’ils seraient plus
Mauritaniens que les noirs qui ne posent pas de bombes ; particulièrement
ces abolitionnistes et les militants des droits humains qui manifestent
pacifiquement à main nue que le pouvoir réprime, torture et jette en prison pour purger des
peines de 3 à 15ans fermes. A vrai dire,
le pouvoir mauritanien n’a jamais fait
front contre le terrorisme, au contraire, il se contente à faire des
arrangements en dessous de table pour les assurer protection. Voila comment la Mauritanie constitue
la base arrière dans le Sahel depuis en
2011, prête à exploser une fois le général sera chassé du pouvoir. L’actuel
ministre de la culture et de l’artisanat, porte parole du gouvernement
Mauritanien, Mohamed Lemine Ould Cheikh n’est autre que le neveu de l’ex- bras
droit Ben Laden qui avait négocié avec
le pouvoir Mauritanien le fameux pacte de non agression avec les filiales
terroristes soi-disant Djihadistes dans le Sahel. Chaque année, prévoyait ce
pacte du diable, la Mauritanie devait verser une somme allant de 10 à 20
millions d’Euros aux petits soldats d’AQMI pour éviter les enlèvements de
touristes, voila la sorte d’assurance
vie contre les prises d’otage.
RFI : « Il n’y a plus d’incidents en Mauritanie depuis 2011.
Vous tolérez cependant la présence d’anciens responsables d’Ansar Dine comme
Senda Ould Boumama, l’ancien porte-parole de ce mouvement, d’anciens chefs
d’al-Qaïda comme Abou Hafs al-Mauritani, qui ont pignon sur rue. Est-ce que ce
n’est pas imprudent de votre part de les accueillir dans votre pays ? »
Réponse du général Aziz : « D’abord il s’agit de Mauritaniens. Boumama, c’est un Mauritanien qui a été le porte-parole d’Aqmi au niveau de Tombouctou, qui a dirigé des opérations. Le deuxième, c’était le porte-parole et le conseiller islamique – je pense – de Ben Laden. Et effectivement, ils sont en Mauritanie, ils vivent paisiblement et ils n'ont aucun problème. Ce sont des gens qui sont repentis et on ne peut pas les rejeter. »
Réponse du général Aziz : « D’abord il s’agit de Mauritaniens. Boumama, c’est un Mauritanien qui a été le porte-parole d’Aqmi au niveau de Tombouctou, qui a dirigé des opérations. Le deuxième, c’était le porte-parole et le conseiller islamique – je pense – de Ben Laden. Et effectivement, ils sont en Mauritanie, ils vivent paisiblement et ils n'ont aucun problème. Ce sont des gens qui sont repentis et on ne peut pas les rejeter. »
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz ne compte pas quitter le
pouvoir au vu des réponses qu’il a donné au journaliste RFI. Il maintient le mythe,
le doute surtout le flou en ne disant juste
que la constitution sera respectée, mais la quelle qui va ou sera respectée ?
Celle qu’il cherche à tripatouiller ou
celle qu’il va nous concocter demain par forcing? Notre crainte est de voir, l’article qui
milite les mandats présidentiels à deux fois, sera purement et simplement supprimé
de la constitution. Il n’a pas répondu tout au long de l’interview, en 2019, j’organise des élections
libres et transparentes et j’y vais. Encore mieux, son plan B semble être se
trouver un dauphin, une marionnette qu’il manipule à sa guise. Le général Aziz
est assis sur l’ensemble des richesses du pays, mais également il est mouillé
dans plusieurs sales affaires donc son départ ne se fera pas du jour au lendemain sans
tracasserie. Il faut s’y préparer plutôt au pire, sachant que l’homme est imprévisible ,respecte très peu sa promesse. Seuls
ses intérêts, son bien être personnel compte , le reste, il s’enfiche royalement.
RFI :
« En Mauritanie, le Sénat a rejeté le projet de réforme constitutionnelle
qui était proposé au vote. Pourquoi aujourd’hui contourner la position des
sénateurs que vous aviez sollicités pour aller vers un référendum ? Pourquoi
tenez-vous tellement à cette réforme constitutionnelle ?
Je n’y tiens pas, seulement nous avons eu à faire un dialogue entre la majorité présidentielle et une grande partie de l’opposition. Et c’est ça les résultats de ce dialogue. Ça a été préconisé.
Mais c’est aujourd’hui vous qui avez décidé d’aller au référendum ?
Oui, c’est par respect à ce dialogue.
Mais un dialogue qui n’était pas inclusif ?
En tout cas il l’a été à 90 %.
Est-ce que la priorité pour la Mauritanie n’est pas ailleurs que dans cette réforme ? Cette suppression du Sénat, ce changement de drapeau ?
Nous avons plusieurs priorités, mais celle-là aussi en fait partie. Nous n’avons que des priorités chez nous. Nous sommes un pays en développement.
Vous irez donc jusqu’au référendum ?
Bien sûr. Il aura lieu très prochainement. Nous pensons le faire dans quelques mois, juste à la fin de l’été, probablement.
Dans le projet de réforme constitutionnelle, il n’est pas question de réformer le nombre de mandats que peut accomplir un président. Est-ce que d’autres réformes d’ici 2019 peuvent être prévues ?
Ce sont les dossiers que nous avons actuellement sur la table.
Vous quitterez donc le pouvoir en 2019 ? C’est promis ?
Oui, j’attends 2019 pour respecter la Constitution.
Est-ce que vous pensez déjà à un dauphin ?
D’ici à 2019 on est en train de réfléchir à tout cela. Nous sommes en 2017. De toute façon la Constitution sera respectée et c’est l’essentiel. »
Je n’y tiens pas, seulement nous avons eu à faire un dialogue entre la majorité présidentielle et une grande partie de l’opposition. Et c’est ça les résultats de ce dialogue. Ça a été préconisé.
Mais c’est aujourd’hui vous qui avez décidé d’aller au référendum ?
Oui, c’est par respect à ce dialogue.
Mais un dialogue qui n’était pas inclusif ?
En tout cas il l’a été à 90 %.
Est-ce que la priorité pour la Mauritanie n’est pas ailleurs que dans cette réforme ? Cette suppression du Sénat, ce changement de drapeau ?
Nous avons plusieurs priorités, mais celle-là aussi en fait partie. Nous n’avons que des priorités chez nous. Nous sommes un pays en développement.
Vous irez donc jusqu’au référendum ?
Bien sûr. Il aura lieu très prochainement. Nous pensons le faire dans quelques mois, juste à la fin de l’été, probablement.
Dans le projet de réforme constitutionnelle, il n’est pas question de réformer le nombre de mandats que peut accomplir un président. Est-ce que d’autres réformes d’ici 2019 peuvent être prévues ?
Ce sont les dossiers que nous avons actuellement sur la table.
Vous quitterez donc le pouvoir en 2019 ? C’est promis ?
Oui, j’attends 2019 pour respecter la Constitution.
Est-ce que vous pensez déjà à un dauphin ?
D’ici à 2019 on est en train de réfléchir à tout cela. Nous sommes en 2017. De toute façon la Constitution sera respectée et c’est l’essentiel. »
Source de l’interview : http://www.rfi.fr/emission/20170414-mohamed-o-abdelaziz-mauritanie-constitution-sera-respectee-est-essentiel
Diko Hanoune/ Militant Abolitionniste, membre de l’Association des
Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E)
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