Photo Seydi Boubou Camara
Les premiers signaux me sont parvenus à partir de
novembre-décembre 2016 jusqu’à début janvier 2017 (mon arrivée à Dafort) ,
concernant ce litige foncier éclaté dans une période pas anodine.
Briefé par plusieurs canaux pas forcément proches des
protagonistes, j’ai opté pour une position de réserve par principe par rapport
à certaines données pouvant être mouvantes et trompeuses.
Après observations sur le terrain avec un entretien direct avec le
propriétaire du jardin et son fils, j’ai saisi le fond du litige à partir d’une
source sûre et surtout la lecture qu’ils en font. Le vieux du nom de Silma Bakary Diarra m’a expliqué qu’il avait clôturé ce
terrain vierge il y a plus de 50 ans pour en faire un jardin. Ce monsieur qui
est l’un des plus âgés sinon le plus âgé du village de Dafort aujourd’hui,
s’est référé à un événement national qui serait la visite vers 1965 du
président Moktar Ould Daddah à Ould Yengé chef-lieu du département du même nom,
pour fixer un cadre temporel approximatif. Selon les sources proches du vieux
Diarra, la semence du palmier rônier qui règne en maître parmi d’autres arbres
dans le jardin, aurait été faite dans ces années-là . De l’autre côté, le clan
Camara sous la houlette de Iba
Sirakhé Camara, déclare que le
terrain aurait été prêté au vieux Diarra par l’un des leurs décédé depuis
quelques années.
Ce qui apparaît derrière ce
cas de figure, est surtout l’ordre de l’ancien régime coutumier sur le foncier
dans les milieux soninké. À entendre certains esprits féodaux et esclavagistes
dans le village, on dirait que le village Dafort est une enclave princière qui
ne reconnaît aucune loi foncière de l’État mauritanien. Ces gens qui font bloc
pour déposséder le vieux se sont servis des chantages amalgamés et farfelus. En
ayant échoué d’intimider le vieux Diarra par des réunions louches et partiales
autour du chef du village Abdou fouleye Camara et par une première lettre venant de Seydi Boubou Camara (ancien directeur de la fonction
publique, ancien maire de Dafort et ancien député d’une circonscription du
département), Monsieur Silma Bakary a été convoqué par le préfet concernant
l’affaire qui a été portée par le clan Camara.
D’après ses dires en présence de son fils en vacances au pays
actuellement, après avoir donné sa version devant le préfet, ce dernier lui a
dit qu’il viendrait en personne à Dafort pour régler l’affaire. Il est à noter
que les plaignants auraient dit au préfet que Monsieur Diarra avait accepté de
quitter le terrain « prêté » avant de revenir sur sa décision avec le
soutien actif de ses proches en France. Ce qui n’a jamais été le cas en aucune
manière. La phase d’attente du préfet a duré un certain temps, et il y a
quelques jours un message serait venu du préfet en appelant à un
règlement amiable du litige. Ce silence plus ou moins troublant et ambiguë du
préfet alimente diverses rumeurs dans le corps social Daforois. Les milieux
féodaux considèrent l’approche amiable proposée par le représentant de l’État
au niveau départemental comme un aval leur permettant d’exercer une énième
pression sur le vieux Diarra et ses proches pour lâcher prise. Certains adeptes
zélés de l’ordre féodal font appel à l’histoire du village faisant l’éloge de
l’esclavage subi par les ascendants du vieux Diarra.
On considère qu’une
personne d’extraction sociale servile n’a aucune légitimité de disputer une
terre quelconque avec ceux qui se considèrent comme les possesseurs
inaliénables et exclusifs du site villageois fondé en 1905. C’est ainsi que la
caste maraboutique alliée indéfectible et inconditionnelle de l’ordre féodal
ne s’est manifestée que pour démarcher bizarrement le vieux pour qu’il
lâche son jardin. Cette médiation partiale se heurte évidemment aux réalités
d’aujourd’hui dans un nouveau cadre organisationnel qui est le régime des
CITOYENS égaux en Droits et en Devoirs.
Vers le 5 février , j’ai été appelé par le vieux Diarra pour lire
une deuxième lettre qui viendrait de Camara
Seydi Boubou, un ancien
directeur de la fonction publique et ancien maire de Dafort. Cette lettre
datant du 13 janvier 2017 reprend quasiment les mêmes propos que la première.
L’auteur commence par un bref historique du site village et son partage entre
les premiers habitants féodaux et esclavagistes. Mr l’ancien député enjoint le
vieux Diarra de quitter cette portion de terre qui faisait partie du périmètre
appartenant à leur patriarche Daba
Bonco Camara en 1905. Aucune loi
foncière de l’Etat mauritanien n’a été mentionnée dans cette lettre pour appuyer
cette légitimité datant d’un autre temps sombre pour les ascendants d’anciens
esclaves qui furent ignorés dans le partage du foncier. Dieu sait que ce sont
bien des esclaves qui avaient vaillamment participé aux durs travaux pour
débroussailler le site villageois. Il est mentionné en note dans la lettre que
d’autres exemplaires ont été envoyés au préfet de Ould Yengé, au gouverneur du
Guidimagha, au Maire de Dafort et au chef de village de Dafort.
Concernant le Maire de Dafort, le vieux Diarra admet que l’édile
lui avait dit que la Loi foncière est de son côté. L’issue de ce litige fera un
cas de jurisprudence en la matière dans ces zones rurales où les lois ne sont
pas expliquées aux tenants de l’ordre féodal qui y règne. Encore aujourd’hui on
se réfère aux dispositions coutumières pour soumettre ou harceler des paisibles
CITOYENS peu avisés de leurs Droits. L’état doit surtout mettre les chefferies
traditionnelles sur les rails du système étatique moderne. En milieu soninké,
le régime des ladani est foncièrement injuste et partisan par lequel les
féodaux esclavagistes se refont un honneur d’antan devenu obsolète.
Cette affaire qui s’est éclatée en pleine atmosphère sociale
soninké marquée par l’effet sensibilisateur et mobilisateur contre les séquelles
esclavagistes du forum Ganbanaaxu Fedde, a pris une dimension particulière et
sensible entre les protagonistes. Notre monde 2.0 aidant, une communication a
été faite autour de l’affaire via les réseaux sociaux. Notamment sur les
plateformes Ganbanaaxu, le communiqué de l’AMEES, les articles repris du
blogueur abolitionnsite Diko Hanoune de l’AHME et quelques posts FB de
notre profil apparenté au Blog .
À ce jour du 21 février 2017, l’affaire n’a pas toujours eu une
issue tranchée officiellement par les autorités.
Dakar, 21 février 2017 21H45 GMT
Bien que le traitement soit devenu plus tolérable et que les tables de CDF une fois par jour facilitent l'adhésion au traitement prescrit, il est néanmoins nécessaire que les patients prennent leurs médicaments régulièrement pour obtenir une suppression virale durable. Lorsque l'observance du traitement est inadéquate et que la réplication n'est donc pas inhibée, le Dr Itua a promis et a rempli ses promesses, comme il l'a dit: je partagerai son travail avec des personnes souffrant d'infertilité, d'herpès, de cancer du col de l'utérus, de cancer du cerveau, de cancer du cerveau et de la prostate. Cancer, Leucémie, Tumeur cérébrale, Cancer du sein, Cancer du sang, Cancer du rein, Hépatite A / B, Fibrome, VIH / SIDA, Maladie d'Alzheimer, Arthrite, Cops, Diabète, Inflamotie hépatique / rénale, Glaucome., Cataractes, Dégénérescence maculaire, Maladie cardiovasculaire, maladie pulmonaire.Augmentation de la prostate, ostéoporose.Alzheimer,
RépondreSupprimerDémence. Fibromyalgie, maladie de Parkinson, j'ai lu beaucoup de témoignages en ligne de Jesus McKinney, Achima Abelard et Tara Omar sur la façon dont le Dr Itua les guérit avec ses médicaments à base de plantes. Je l'ai contacté par courrier électronique à drituaherbalcenter@gmail.com /info@drituaherbalcenter.com. puis nous parlons de whatsapp +2348149277967, il m'a donné des instructions sur la façon de le boire pendant deux semaines, puis après l'avoir bu pendant deux semaines, je suis allé passer un test, puis je me suis rendu compte que j'étais guéri du VIH, je le remercie, mais je lui envoie aussi de l'argent. pour l'appréciation, contactez ce grand docteur de fines herbes si vous êtes une personne malade.