Alerte : Le village de Daffort dans le
Guidumakha est secoué, des féodaux cherchent à
extorquer un vieux centenaire son
lopin de terre qu’il cultive depuis les
années 1960 sur fond de l’esclavage. Les
familles incriminées ne sont autre que celles d’un ex-ministre de l'Equipement
et des transports, M. Camara Moussa Seydi Boubou, reclassé depuis dans l’Agence Tadamoun chargée des emplois fictifs comme
pour narguer les victimes de l’esclavage, soi-disant de « lutte contre les
séquelles de l’esclavage ». Il est le président du conseil
d’administration, sorti du gouvernement en novembre 2010. Imaginez l’horreur ???
Voila du genre bras armé ou bras long des féodaux
dans les différents pouvoirs depuis l’indépendance
à nos jours ; particulièrement dans le département de Ould Yengé, commune
de Daffort. L’immoralité vient de toucher le fond des cuves d’égouts, l’odeur nauséabonde
a envahi toute la willaya du Guidumakha. Quelle horreur mon Dieu ? Comment des
hommes conscients peuvent agir d’une telle sorte, avec la complicité d’un Hakem
plaisantin avec la loi agraire ?
Plus
de 50 ans d’un dur labeur, avec une fausse plainte inventée de toute pièce, qui
n’a de fondement que sur l’esclavage pur et dur, puis le préfet de Ould-Yengé
qui convoque illico-presto un vieillard centenaire à venir justifier une terre qu’il cultive depuis les
années de l’indépendance devant des immoraux féodaux. C’est l’état qui est propriétaire de toutes les terres en
Mauritanie, pourquoi prendre une plainte d’un féodal qui prétend être propriétaire d’une terre quelconque
sur des simples allégations ? Si certains maures cherchent à emprisonner
des négriers nègres, qu’ils descendent dans le Guidumakha. La loi agraire dit clairement que la terre
appartienne à celui qui la mise en valeur, pourquoi alors, le préfet de Ould-Yengé
ferme les yeux sur cette loi pour faire plaisir à ces gourous qui terrorisent
de pauvres citoyens ?
L'Association Mauritanienne pour l’Éradication de
l’Esclavage et ses Séquelles déclare:
« Depuis quelques semaines, Daffort, l’un des plus grands
villages dans le Guidimakha et chef lieu de la commune
dans le département de Ould Yengé, vit aussi sous tension suite à un litige foncier
opposant Silima Bakary Diarra à
la fratrie des Camara : Bakary Camara dit Yiba
Sirakhé , Demba Ousmane Camara dit Chikhou
Samba , Aly Diadié Camara et Bakary Seidy Boubou Camara. Cette délégation des Camara est venue intimer l’ordre
à Silima Bakary Diarra de cesser l’exploitation d’un terrain d’environ 3 hectares,
qu’il exploite depuis plus de 50 ans, il l’a bien clôturé, équipé de plusieurs
puits artésiens et il le cultive comme champ de mil et de céréales pendant
l’hivernage et de jardin maraicher et fruitier en saison sèche. Le chef du
village de Daffort, M. Abdou Fouleye Camara est venu en personne à son domicile lui dire «
Un esclave n’est pas propriétaire terrien et qu’il doit déguerpir » (…..)
Projet
de loi abrogeant et remplaçant la loi n° 2007– 048 du 3 septembre 2007 portant
incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes signé par
Yahya Ould Hadémine, l’actuel premier ministre du gouvernement mauritanien en avril 2015; mesdames et messieurs, prenez le temps de lire attentivement la loi Mauritanienne ci-dessous.
Article 6 : La qualité de
fonctionnaire ou officier public, de dépositaire ou agent de l’autorité ou de
la force publique de l’auteur d’infractions, prévues par la présente loi,
constitue une circonstance aggravante.
Article 12 : Quiconque s’approprie les
biens, les fruits et les revenus résultant du travail de toute personne en la
considérant esclave ou extorque ses fonds est puni d’une réclusion de
cinq (5) à sept (7) ans et d’une amende de deux cent cinquante mille (250.000)
à cinq millions (5.000.000) d’ouguiyas.
L’intégralité de la loi : https://haratine.com/Site/?p=2260
M. Camara Moussa Seydi Boubou est un haut
fonctionnaire de l’état Mauritanien, cette famille doit être trainée devant la
justice pour faux et usage de faux sur fond de l’esclavage, extorsion de fond, de biens
sur pratique de l’esclavage. Nous appelons à la mobilisation générale de toutes les ONG mais aussi
des structures de l’état qui disent combattre l’esclavage dans ce cas
malheureux d’esclavage sur un homme centenaire. Les esclavagistes soninké de
Daffort veulent l’exproprier de son bien acquis depuis plus de 50 ans dans le
but de cooptation d’héritage de ses enfants. Voila la triste réalité de la terreur esclavagiste
dans nos terres agricoles dans le Guidumakha.
Trop, c’est top, stop ! Faites
passer le message partout d’en bas jusqu’au
sommet de l’état Mauritanien, assez de cette impunité des esclavagistes qui
sont hissés au sommet de nos
institutions. L’état Mauritanien ne peut lutter contre l’esclavage en récompensant
les esclavagistes au détriment des victimes.
Diko Hanoune
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