En ce jour du mercredi 11 Novembre 2015, cela fait un an plein que
l'ancien candidat indépendant aux élections présidentielles de 2014, Biram Dah Abeid, président d'IRA-Mauritanie, son vice-président Brahim Bilal Ramdhane et Djiby Sow, président de Kawtal Ngam Yellitaare, sont entre les accroches du pouvoir mauritanien. Il est à noter l'élargissement provisoire de Djiby Sow pour motif sanitaire.
Un an plein que les deux leaders d'IRA (Initiative pour la Résurgence Abolitionniste) sont derrière les barreaux à la suite d'un dossier judiciaire sans substance valable en Droit. Les familles de ces vaillants pères de famille subissent dignement et courageusement cette injustice qui les affecte dans un pays dit musulman.
Nous osons croire que le courage des leaders abolitionnistes tire ses racines profondes de leurs familles aimantes et consciencieuses des sacrifices nécessaires. Un hommage militant et fraternel aux membres de ces familles qui souffrent des conséquences de l'engagement de leurs pour le Bien Public et L'intérêt général.
Pour l'avènement d'une Mauritanie Juste et Égalitaire pour tous sur le matériel et l'immatériel, deux bébés sont nés quand leurs pères subissent un acharnement politico-judiciaire d'un ordre étatique dirigé par d'autres pères et mères de famille. On aimerait bien savoir les échanges familiaux dans les salons de ceux qui dirigent cet ordre étatique, à propos cette affaire qui pourrit la vie d'autres coreligionnaires.
Ainsi peut-être la lecture de l'entourage proche de ces détenus d'opinion qui forcent le respect pour tout Homme sincère.
Et quelles lectures pour Nous, les autres... !!!???
Le pouvoir semble reconnaître implicitement la grandeur et le bien fondé de la cause abolitionniste, mais se refuse par orgueil trompeur d'accepter les caractères dignes et louables de personnes qui ont osé défier l'ordre établi et soigné par les milieux dominants.
Pendant qu'ils sont incarcérés injustement, une énième loi anti-esclavage mais pas trop "anti-esclavagiste" a été votée et vendue à l'international comme celle de 1981.
Dans ce texte législatif, on s'était fourvoyé habilement pour recenser les différents types d'esclavage et les peines encourues , mais aucune définition de l'esclavagiste type alors que parmi les députés sous ordre de l'exécutif, tout le monde n'est pas forcément anti-esclavagiste sur plusieurs facettes.
Dans cette même année, une mystérieuse ligue des Ulémas mauritaniens émet une Fatwa qui rend désormais Haram (illicite) l'esclavage et ses différentes manifestations au nom de l’islam.
Ce qui nous a ramènés à l’autodafé d'avril 2012 d'un livre centenaire qui régit le code esclavagiste en vigueur parmi nos lectures islamiques connues de tous. Ainsi ceux parmi qui, certains avaient demandé l'exécution du leader d'IRA Biram Dah Abeid, ont revu leur copie en osant cette sortie fatwanesque pendant cette année, tout en ignorant le sort des détenus d'Aleg.
Nous constatons une certaine schizophrénie de l'ordre étatique et le clergé tribalo-ethnique qui s'essaient à des manoeuvres contre l'esclavage, tout en voulant étouffer les vraies voix anti-esclavagistes incarnées par la mouvance abolitionniste avec IRA-Mauritanie à la manette. Dénoncer l'esclavage sans nommer et confondre les esclavagistes, revient à une plaisanterie qui ne surprend plus dans les sables mouvants chez nous.
Par ailleurs la détermination des militants abolitionnistes de l'intérieur se raffermit de plus en plus avec des sit-in récurrents pour demander la libération sans condition des détenus d'opinion d’Aleg. Et à l'extérieur, la cause abolitionniste d'IRA-mauritanie continue d'avoir plus d'écho auprès des institutions internationales chargées des droits humains.
Il est à noter que des comités de soutien aux détenus d’Aleg ont été mis en place dans plusieurs pays dont la France. Celui de la France, composé des plusieurs engagés pour le respect des droits humains en Mauritanie, tient un sit-in bi-hebdomadaire devant l'ambassade de la Mauritanie à Paris. Il faut souligner également le travail discret d'innombrables bonnes volontés qui s'activent par différents canaux pour la cause des détenus d'opinion d’Aleg.
D'autres sceptiques sur la mouvance abolitionniste et anti-esclavagiste parmi nous, peuvent avoir une lecture superstitieuse de cette affaire issue de la caravane contre l'esclavage foncier.
Un rappel sur la sortie du leader d'IRA-mauritanie, le primé onusien 2013, Biram Dah Abeid, du 18 octobre 2014 à Nouakchott sur les pratiques féodales dans les communautés noires mauritaniennes. En effet, à l'occasion d'une réunion d'alliance entre le mouvement UVDS ( Union des Volontaires pour le Développement de Soninkara) et IRA, Biram avait vivement critiqué l'ordre féodal dans nos contrées, pratiqué par certains hommes publics qui, par la suite viennent se soumettre comme esclaves à Nouakchott pour trouver une place lucrative de complice dans le système.
L'invitation du leader d'IRA par cette jeunesse consciente et progressiste issue du milieu soninké, avait été vécue par certains milieux dominants et féodaux comme un "Grand Péché". Le leader abolitionniste avait été trempé dans toutes les sauces vindicatives par ceux qui croient posséder l'exclusivité de l'identité soninké.
Ainsi, un peu plus d'un mois après cette rencontre, l'ancien candidat indépendant aux élections présidentielles s'était fait arrêter à Rosso et ceux qui avaient mal digéré sa sortie anti-féodal, croyaient que leurs "dieux communautaires" avaient assuré la revanche.
Dans la même lancée, le monde soninké de la Mauritanie a tremblé par différents communiqués médiatiques jusqu'à une visite expresse chez le Raïs. Tout a commencé quand le CRSM (conseil Représentatif de Soninkés de Mauritanie) avait émis un communiqué dénonçant le verdict de Rosso contre Biram et ses compagnons, ce qui n'avait pas évidemment plu au général. Il aurait fait des remontrances à ses partisans communautaristes soninkés, et une conclave avait été convoquée, nommée improprement "la grande famille soninké" qui disait que l'entité soninké n'avait rien à voir avec le communiqué pro-abolitionniste.
Une audience de "repentir" avait été accordée au dit représentant de la dite grande famille soninké au palais ocre chez le Raïs. Ces manoeuvres nous enseignent une certaine lecture simple et instructive, c'est-à-dire toutes les communautés nationales peuvent se dire contre l'esclavage et ses différentes manifestations, mais aucune ne veut être assimilée aux combats anti-esclavagistes et abolitionnistes dans le pays.
Par le communiqué du CRSM pourtant un mouvement composé par plusieurs personnalités progressistes soninké issus de tous les partis politiques ou non encartés, nous constatons pourquoi, il avait été ainsi désavoué par une autre frange de l'entité soninké. Ainsi, nous comprenons la simpliste lecture de la problématique mauritanienne sous l'angle racial par certains milieux militants et intellectuels parmi les communautés noires hors haratines.
Nos frères haratines ne pouvaient pas trop compter sur nos autres communautés pour défaire le joug esclavagiste arabo-berbère depuis plusieurs siècles. Ceux parmi nos compatriotes arabo-berbères qui taxent d'extrémiste l'activisme d'IRA, ont le même langage que certaines voix portantes au sein des communautés noires mauritaniennes. Pour elles, si la mouvance abolitionniste et anti-esclavagiste dénonce l'ordre féodal par la prégnance des castes, cela est vécue comme des attaques contre leurs sociétés voire leurs familles mêmes.
De ce fait, le régime féodal et l'ordre esclavagiste sont très "AMIS" en Mauritanie, et tous les deux ont horreur de l'émergence d'une citoyenneté pleine pour L'homme Mauritanien. Une Mauritanie qui serait sous l'emprise d'un système étatique raciste et esclavagiste dit à dominance beydane, est tout aussi féodale, et vouloir nier cette donne est malhonnête. La lutte pour le respect des droits humains, on ne sélectionne pas ses soutiens en fonction de leurs caprices ethnocentriques, mais seules les convictions pour la Vérité et le Juste comptent.
La lecture qui conclut, est que les détenus d'opinion d’Aleg défendent une cause qui réussit sur plusieurs facettes. En effet, une nuit de prison dans cette situation injuste gonfle les rangs des abolitionnistes, propage leurs thèses et confond les consciences douteuses. Et les autorités mauritaniennes soutenues par plusieurs forces aux intérêts convergents sur le matériel et l'immatériel, se sentent plus fragiles face à Biram et ses compagnons que face à l'opposition classique .
L'IRA montre le Droit, et les gouvernants fuient le Droit et se réfugient derrière les convenances tribales et communautaires. Au nom d'un ordre établi, le pays aux 4 millions de Cheikhs, évite de s'essayer aux valeurs islamiques de fraternité, d'entente et de solidarité pour dialoguer avec les dignes et pacificistes voix anti-esclavagistes, alors qu'il y'a quelques années des éléments salafistes de la mouvance djihadiste avaient été traités en dignes fils égarés mais pas pestiférés.
Aujourd'hui, le président Biram Dah Abeid est souffrant et le collectif d'avocats qui suit courageusement et brillamment son cas, a tiré la sonnette d'alarme sur l'aggravation de son état de santé faute d'un traitement adéquat. Ainsi, le fait que Biram soit anti-esclavagiste dur et abolitionniste "rebelle" ne doit pas l'exclure du soutien humaniste et de la fraternité musulmane qui sont exprimés à l'endroit d'autres victimes à travers le monde.
On préférerait voir Biram crevé en prison dans cette Mauritanie, comme l'ordre étatique israélien écrase la légitime résistance palestinienne. Il suffit d'être conscient de son époque pour comprendre le drôle de paradoxe de ceux qui soutiennent la cause palestinienne en Mauritanie et leurs positions contre les anti-esclavagistes abolitionnistes.
Une Injustice n'a pas de territoire, ni de race, ni de couleur, et ni de religion, elle n'est pas acceptable ici et inacceptable ailleurs. Donc revoyons la place de l'Humain dans ce qu'on croit, car la tromperie historique du groupe social devient une bêtise collective à terme à force de vouloir esquiver le chemin de la Vérité.
Il est urgent pour les autorités mauritaniennes d'arrêter de servir les groupes dominants exclusivement, mais d'entendre les voix dites subalternes par l'écoute et un vrai dialogue. Les leaders abolitionnistes doivent être libérés et mis dans leurs droits légitimes de citoyens mauritaniens ayant des aspirations dignes pouvant participer à la construction Nationale.
D’aucuns s'étonnent que le soutien international vient des certains milieux humanistes occidentaux qui seraient derrière un complot contre le pays, alors que dans dite Oumma, peu s'émeuvent de la condition servile d'une couche sociale depuis plusieurs siècles pourtant bien connue.
Son excellence l'ambassadeur des Etats-Unis en Mauritanie, a visité la prison d'Aleg au cours de cette année, mais qui aurait vu un de nos Ulémas enturbannés venir à Aleg soutenir symboliquement les prisonniers d’opinion. Et ce n'est pas non plus l'ambassadeur saoudien en Mauritanie qui aurait les moindres bons sentiments à l'endroit des anti-esclavagistes proclamés qui croupissent dans la geôle d'Aleg.
Leur liberté est la nôtre et la vôtre aussi...alors Libérez les....!!!
Un an plein que les deux leaders d'IRA (Initiative pour la Résurgence Abolitionniste) sont derrière les barreaux à la suite d'un dossier judiciaire sans substance valable en Droit. Les familles de ces vaillants pères de famille subissent dignement et courageusement cette injustice qui les affecte dans un pays dit musulman.
Nous osons croire que le courage des leaders abolitionnistes tire ses racines profondes de leurs familles aimantes et consciencieuses des sacrifices nécessaires. Un hommage militant et fraternel aux membres de ces familles qui souffrent des conséquences de l'engagement de leurs pour le Bien Public et L'intérêt général.
Pour l'avènement d'une Mauritanie Juste et Égalitaire pour tous sur le matériel et l'immatériel, deux bébés sont nés quand leurs pères subissent un acharnement politico-judiciaire d'un ordre étatique dirigé par d'autres pères et mères de famille. On aimerait bien savoir les échanges familiaux dans les salons de ceux qui dirigent cet ordre étatique, à propos cette affaire qui pourrit la vie d'autres coreligionnaires.
Ainsi peut-être la lecture de l'entourage proche de ces détenus d'opinion qui forcent le respect pour tout Homme sincère.
Et quelles lectures pour Nous, les autres... !!!???
Le pouvoir semble reconnaître implicitement la grandeur et le bien fondé de la cause abolitionniste, mais se refuse par orgueil trompeur d'accepter les caractères dignes et louables de personnes qui ont osé défier l'ordre établi et soigné par les milieux dominants.
Pendant qu'ils sont incarcérés injustement, une énième loi anti-esclavage mais pas trop "anti-esclavagiste" a été votée et vendue à l'international comme celle de 1981.
Dans ce texte législatif, on s'était fourvoyé habilement pour recenser les différents types d'esclavage et les peines encourues , mais aucune définition de l'esclavagiste type alors que parmi les députés sous ordre de l'exécutif, tout le monde n'est pas forcément anti-esclavagiste sur plusieurs facettes.
Dans cette même année, une mystérieuse ligue des Ulémas mauritaniens émet une Fatwa qui rend désormais Haram (illicite) l'esclavage et ses différentes manifestations au nom de l’islam.
Ce qui nous a ramènés à l’autodafé d'avril 2012 d'un livre centenaire qui régit le code esclavagiste en vigueur parmi nos lectures islamiques connues de tous. Ainsi ceux parmi qui, certains avaient demandé l'exécution du leader d'IRA Biram Dah Abeid, ont revu leur copie en osant cette sortie fatwanesque pendant cette année, tout en ignorant le sort des détenus d'Aleg.
Nous constatons une certaine schizophrénie de l'ordre étatique et le clergé tribalo-ethnique qui s'essaient à des manoeuvres contre l'esclavage, tout en voulant étouffer les vraies voix anti-esclavagistes incarnées par la mouvance abolitionniste avec IRA-Mauritanie à la manette. Dénoncer l'esclavage sans nommer et confondre les esclavagistes, revient à une plaisanterie qui ne surprend plus dans les sables mouvants chez nous.
Par ailleurs la détermination des militants abolitionnistes de l'intérieur se raffermit de plus en plus avec des sit-in récurrents pour demander la libération sans condition des détenus d'opinion d’Aleg. Et à l'extérieur, la cause abolitionniste d'IRA-mauritanie continue d'avoir plus d'écho auprès des institutions internationales chargées des droits humains.
Il est à noter que des comités de soutien aux détenus d’Aleg ont été mis en place dans plusieurs pays dont la France. Celui de la France, composé des plusieurs engagés pour le respect des droits humains en Mauritanie, tient un sit-in bi-hebdomadaire devant l'ambassade de la Mauritanie à Paris. Il faut souligner également le travail discret d'innombrables bonnes volontés qui s'activent par différents canaux pour la cause des détenus d'opinion d’Aleg.
D'autres sceptiques sur la mouvance abolitionniste et anti-esclavagiste parmi nous, peuvent avoir une lecture superstitieuse de cette affaire issue de la caravane contre l'esclavage foncier.
Un rappel sur la sortie du leader d'IRA-mauritanie, le primé onusien 2013, Biram Dah Abeid, du 18 octobre 2014 à Nouakchott sur les pratiques féodales dans les communautés noires mauritaniennes. En effet, à l'occasion d'une réunion d'alliance entre le mouvement UVDS ( Union des Volontaires pour le Développement de Soninkara) et IRA, Biram avait vivement critiqué l'ordre féodal dans nos contrées, pratiqué par certains hommes publics qui, par la suite viennent se soumettre comme esclaves à Nouakchott pour trouver une place lucrative de complice dans le système.
L'invitation du leader d'IRA par cette jeunesse consciente et progressiste issue du milieu soninké, avait été vécue par certains milieux dominants et féodaux comme un "Grand Péché". Le leader abolitionniste avait été trempé dans toutes les sauces vindicatives par ceux qui croient posséder l'exclusivité de l'identité soninké.
Ainsi, un peu plus d'un mois après cette rencontre, l'ancien candidat indépendant aux élections présidentielles s'était fait arrêter à Rosso et ceux qui avaient mal digéré sa sortie anti-féodal, croyaient que leurs "dieux communautaires" avaient assuré la revanche.
Dans la même lancée, le monde soninké de la Mauritanie a tremblé par différents communiqués médiatiques jusqu'à une visite expresse chez le Raïs. Tout a commencé quand le CRSM (conseil Représentatif de Soninkés de Mauritanie) avait émis un communiqué dénonçant le verdict de Rosso contre Biram et ses compagnons, ce qui n'avait pas évidemment plu au général. Il aurait fait des remontrances à ses partisans communautaristes soninkés, et une conclave avait été convoquée, nommée improprement "la grande famille soninké" qui disait que l'entité soninké n'avait rien à voir avec le communiqué pro-abolitionniste.
Une audience de "repentir" avait été accordée au dit représentant de la dite grande famille soninké au palais ocre chez le Raïs. Ces manoeuvres nous enseignent une certaine lecture simple et instructive, c'est-à-dire toutes les communautés nationales peuvent se dire contre l'esclavage et ses différentes manifestations, mais aucune ne veut être assimilée aux combats anti-esclavagistes et abolitionnistes dans le pays.
Par le communiqué du CRSM pourtant un mouvement composé par plusieurs personnalités progressistes soninké issus de tous les partis politiques ou non encartés, nous constatons pourquoi, il avait été ainsi désavoué par une autre frange de l'entité soninké. Ainsi, nous comprenons la simpliste lecture de la problématique mauritanienne sous l'angle racial par certains milieux militants et intellectuels parmi les communautés noires hors haratines.
Nos frères haratines ne pouvaient pas trop compter sur nos autres communautés pour défaire le joug esclavagiste arabo-berbère depuis plusieurs siècles. Ceux parmi nos compatriotes arabo-berbères qui taxent d'extrémiste l'activisme d'IRA, ont le même langage que certaines voix portantes au sein des communautés noires mauritaniennes. Pour elles, si la mouvance abolitionniste et anti-esclavagiste dénonce l'ordre féodal par la prégnance des castes, cela est vécue comme des attaques contre leurs sociétés voire leurs familles mêmes.
De ce fait, le régime féodal et l'ordre esclavagiste sont très "AMIS" en Mauritanie, et tous les deux ont horreur de l'émergence d'une citoyenneté pleine pour L'homme Mauritanien. Une Mauritanie qui serait sous l'emprise d'un système étatique raciste et esclavagiste dit à dominance beydane, est tout aussi féodale, et vouloir nier cette donne est malhonnête. La lutte pour le respect des droits humains, on ne sélectionne pas ses soutiens en fonction de leurs caprices ethnocentriques, mais seules les convictions pour la Vérité et le Juste comptent.
La lecture qui conclut, est que les détenus d'opinion d’Aleg défendent une cause qui réussit sur plusieurs facettes. En effet, une nuit de prison dans cette situation injuste gonfle les rangs des abolitionnistes, propage leurs thèses et confond les consciences douteuses. Et les autorités mauritaniennes soutenues par plusieurs forces aux intérêts convergents sur le matériel et l'immatériel, se sentent plus fragiles face à Biram et ses compagnons que face à l'opposition classique .
L'IRA montre le Droit, et les gouvernants fuient le Droit et se réfugient derrière les convenances tribales et communautaires. Au nom d'un ordre établi, le pays aux 4 millions de Cheikhs, évite de s'essayer aux valeurs islamiques de fraternité, d'entente et de solidarité pour dialoguer avec les dignes et pacificistes voix anti-esclavagistes, alors qu'il y'a quelques années des éléments salafistes de la mouvance djihadiste avaient été traités en dignes fils égarés mais pas pestiférés.
Aujourd'hui, le président Biram Dah Abeid est souffrant et le collectif d'avocats qui suit courageusement et brillamment son cas, a tiré la sonnette d'alarme sur l'aggravation de son état de santé faute d'un traitement adéquat. Ainsi, le fait que Biram soit anti-esclavagiste dur et abolitionniste "rebelle" ne doit pas l'exclure du soutien humaniste et de la fraternité musulmane qui sont exprimés à l'endroit d'autres victimes à travers le monde.
On préférerait voir Biram crevé en prison dans cette Mauritanie, comme l'ordre étatique israélien écrase la légitime résistance palestinienne. Il suffit d'être conscient de son époque pour comprendre le drôle de paradoxe de ceux qui soutiennent la cause palestinienne en Mauritanie et leurs positions contre les anti-esclavagistes abolitionnistes.
Une Injustice n'a pas de territoire, ni de race, ni de couleur, et ni de religion, elle n'est pas acceptable ici et inacceptable ailleurs. Donc revoyons la place de l'Humain dans ce qu'on croit, car la tromperie historique du groupe social devient une bêtise collective à terme à force de vouloir esquiver le chemin de la Vérité.
Il est urgent pour les autorités mauritaniennes d'arrêter de servir les groupes dominants exclusivement, mais d'entendre les voix dites subalternes par l'écoute et un vrai dialogue. Les leaders abolitionnistes doivent être libérés et mis dans leurs droits légitimes de citoyens mauritaniens ayant des aspirations dignes pouvant participer à la construction Nationale.
D’aucuns s'étonnent que le soutien international vient des certains milieux humanistes occidentaux qui seraient derrière un complot contre le pays, alors que dans dite Oumma, peu s'émeuvent de la condition servile d'une couche sociale depuis plusieurs siècles pourtant bien connue.
Son excellence l'ambassadeur des Etats-Unis en Mauritanie, a visité la prison d'Aleg au cours de cette année, mais qui aurait vu un de nos Ulémas enturbannés venir à Aleg soutenir symboliquement les prisonniers d’opinion. Et ce n'est pas non plus l'ambassadeur saoudien en Mauritanie qui aurait les moindres bons sentiments à l'endroit des anti-esclavagistes proclamés qui croupissent dans la geôle d'Aleg.
Leur liberté est la nôtre et la vôtre aussi...alors Libérez les....!!!
Kundu Sumare
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