Chers journalistes opprimés par le régime de Mohamed Ould Abdel
Aziz et ses partisans étroits idéologiquement, je vous exprime par ces mots,
mon soutien entier et laisse éclater ma consternation totale après avoir appris
l’arrestation du directeur de la rédaction Cridem, M. Babacar Baye Ndiaye, le directeur
du site Taqadoumy.mr, M. Mahmoudi Ould Saibout.
Ces arrestations sont tellement ridicules dans un
pays qui vente ses « performances »
de caracoler à la tête des pays « arabes » en matière de la liberté d’expression
et d’opinion. Un régime soi-disant « démocratique »
où le simple délit d’une prétendue « diffamation », les journalistes
et militants des droits humains sont traqués comme des criminels et sont jetés
en prison.
Je condamne fermement ces arrestations
arbitraires qui montrent combien le régime s’est laissé entrainer seul dans son
propre piège du populisme extrémiste, qui l’enfonce davantage dans un trou béant
sans possibilité de sortie. Je demande la libération sans condition de Biram
Dah Abeid, président des réseaux IRA-Mauritanie dans le monde, de Babacar Baye
N’diaye, directeur publication Cridem et Mahmoudi Ould Saibout, directeur
Taqadoumy.mr.
Pour rappel, l’harcèlement de journalistes par le
régime autoritaire de Nouakchott, avait débuté en août 2017 avec l’arrestation d’Ahmed Ould Cheikh, directeur du
journal Le Calame, Jedna Deida, directeur du site Mauriweb, Moussa
Ould Samba Sy, directeur de publication du Quotidien de Nouakchott ;
ils sont frappés par une interdiction de
voyager avec confiscation de leurs titres de voyages. Voila ce que le général Mohamed
Ould Abdel Aziz et ses partisans appellent « régime démocratique » en
Mauritanie.
Diko Hanoune / Abolitionniste Mauritanien
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