مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية
INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT
ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE
IRA – Mauritanie
Communiqué
de presse
Le combat de
Biram Dah Abeid inspire l’artiste peintre néerlandaise Ruth Benschop
L'artiste
peintre néerlandaise Ruth Benschop, qui a lu un article sur le combat de Biram
Dah Abeid, président d'IRA-Mauritanie, dans le journal de Amnesty International
Pays-Bas, déclare avoir été vivement inspirée par la trajectoire militante du
leader abolitionniste mauritanien. Cette inspiration a poussé madame Benschop à
user de son art de peintre, pour dessiner plusieurs portraits de l'activiste
mauritanien, récipiendaire de plusieurs
distinctions internationales dont le prix des Nations-Unies pour la
cause des droits de l'Homme en 2013. Ruth Benschop a remis des exemplaires de
son œuvre à Biram Dah Abeid, au cours d'une rencontre à l'hôtel Marriot dans le
cœur de la ville de Rotterdam, le 14 avril 2018.
Notons que
depuis la fondation par un groupe de hollandais et de mauritaniens basés au
Pays-Bas, dirigés par l'avocat hollandais d'origine mauritanienne, Harouna Sy,
de la section néerlandaise d'IRA-Mauritanie, la presse et la société civile et
politique des Pays-Bas, se sont intéressées de manière de plus en plus vive à
la lutte que mène Biram Dah Abeid et IRA-Mauritanie contre l'esclavage et le
racisme.
Ruth
Benschop a écrit :
Quand j'ai
lu l'article sur la Mauritanie et Biram
Dah Abeid dans la magazine d'Amnesty International d'Hollande, j'étais profondément touchée. Je suis
consciente que la Hollande a une histoire cruelle liée à l'esclavage. J'ai
honte pour cela.
J'étais
vraiment choquée d'entendre qu'il y a toujours un pays où l'esclavage est toujours
en vigueur. Bien-sûr je sais qu'il y a des pays où des gens travaillent pour
presque rien, et que nous en Europe achetons les vêtements et les marchandises
trop bon marché car fabriqués dans des pays où les normes de travail ne sont
pas respectées.
Alors, nous
pouvons dire que ce sont des situations d'esclavage.
Mais je ne
savais pas qu'en Mauritanie il y a vraiment l'esclavage ancestrale et par
ascendance. Que des hommes et des femmes, peuvent naître possédés comme
esclaves.
Ça me choque
très fort que des femmes peuvent être violées parce qu'elles sont la propriété
d'un propriétaire d'esclaves. Et que des hommes doivent faire les travaux qui
sont physiquement trop lourds et harassants. Qu'ils n'ont pas la possibilité de
refuser.
C'est trop
bizarre et inimaginable qu'une personne est la propriété d'une autre personne.
Le fait que
Biram Dah Abeid s'insurge pour les esclaves et contre l'esclavage, malgré le
danger pour sa propre vie, malgré l’emprisonnement, malgré la torture, m'a
profondément marqué, émue et forcé mon estime.
Et en
conséquence, je voulais le dessiner. Alors j'ai fais des dessins inspirés des
photos de Biram Dah Abeid, publiés dans le magazine d'Amnesty International
Pays-Bas.
Et après
avoir terminé les dessins, je me suis dis que Biram devait savoir qu'il m'avait
inspirée et touchée. Je comptais lui envoyer les dessins par Whatsapp où email,
et, à ma grande joie, la section de IRA-Mauritanie-Netherland organisa cette rencontre impressionnante avec le
président d'IRA-Mauritanie, rencontre qui a enrichi ma vie. Et j'appréhende
beaucoup mieux encore, dans quelle horreur l'esclavage a plongé la vie des
mauritaniens.
Nouakchott
le 16/04/2018
La
commission
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