Au nom d’Allah le
Miséricordieux,
Chers militants et
militantes, Honorables invités, Paix et la miséricorde d’Allah soient sur vous
; tout d'abord laissez-nous au nom des conférenciers vous remerciez de votre
présence à Dakar pour assister au premier congrès des Jeunes Haratins de Dakar.
Nous remercions et exprimons aussi notre profonde gratitude au peuple
sénégalais et son gouvernement qui reconnaissent la communauté Haratine comme
une composante du peuple sénégalais jouissant de leurs droits entant que des
citoyens à part entier. Ainsi, les sénégalais prouvent une fois de plus qu’ils
sont pionniers en matière de démocratie et de liberté. Nous remercions
également la communauté mauritanienne au Sénégal, les étudiants, les
concierges, les bouchers et les commerçants pour leurs soutiens et participation
au congrès ; sans oublier les honorables conférenciers.
Ce congrès
révolutionnaire a connu la participation d’un nombre important de groupes de
jeunes Haratins de tous les horizons mais aussi une participation responsable
des jeunes Bidhanes, des jeunes Hal Pulars, Wolofs et soninkés ; il faut aussi
noter la participation des Maalmines. Ce congrès révolutionnaire de la jeunesse
Haratine est organisé dans des circonstances historiques déterminées par la
souffrance d’une grande partie du peuple Mauritanien, les Haratines, de toutes
sortes d’injustices, de mépris, de racismes et de marginalisations. Dans ce
cadre, nous pouvons cités les formes d’injustices suivantes: - La
marginalisation et l'appauvrissement systématique envers la communauté Haratine
; un système ancré dans le pays et renforcé par la force dominante Bidhane en
omettant de fournir une éducation de qualité dans les zones où vivent les
Haratines tels les bidonvilles, les villages habitaient par les Haratines et
les Adawabas.
- L'exclusion délibérée de possibilités d'emploi et de travail
décent pour les jeunes diplômés Haratins en faveur des jeunes Bidhanes sans
expériences ni diplômes qui dominent le pouvoir et l’économie du pays sans
partage. - La marginalisation dans les institutions de l'Etat (comme au sein de
la fonction publique, l'armée et le système judiciaire ......) où l’état se
contente des formalités de représentativité en retirant tous les pouvoirs réels
aux titulaires aux postes issus de la composante Haratine. Les institutions
économiques et commerciales et au sein des corps diplomatiques sont des lignes
rouges les nominations sont réservées exclusivement aux fils de la communauté
Bidhanes. - La dénationalisation d’une grande frange de la communauté Haratine
d’obtenir des papiers d’état civil au profit des Berbères, des Azawadiens et
des Sahraouis dans le but de leurrer l’opinion nationale et internationale sur
le fait que les Bidhanes sont majoritaires en Mauritanie.
Les conférenciers de Dakar dans ce cas exigent
:
- L'égalité entre les composantes du peuple
mauritanien dans la répartition des richesses et des revenus du pays, et
l'élimination de l'esclavage et de ses séquelles ;
- L'adoption d'un mécanisme de discrimination
positive en faveur des personnes marginalisées et plus particulièrement la
composante Haratine qui a souffert de l'injustice, de la marginalisation et de
la privation des besoins les plus élémentaires d'une vie décente ; Compte tenu
de l'importance de l'événement et des recommandations très importantes, et en
raison de la large participation des différents acteurs Haratins ; Nous
conférenciers, nous maintenons les recommandations essentielles de la
Conférence jusqu'à l'horizon de la prochaine conférence. Le comité de rédaction
de la déclaration finale de la Conférence de Dakar des jeunes Haratins
Dakar
le: 03/05/2015
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