Promesses non tenues à qui la faute ?
Le constat est le même pour tous.Aziz a trompé des millions Mauritaniens naïfs.Nous l'avons dit dès le début mais personne n'a voulu nous croire.Ould Abdel Aziz est un produit du système, il ne changera pas.L'injustice s'installe petit à petit et bientôt il installera la machine d'oppression en puissance.Nous ne sommes pas contre les hommes mais contre le système qui nous gouverne.
Selon l’adage, les promesses n’engagent que ceux qui les ont crus.
Les jours passent, l’avenir de tout un peuple s’assombrit de plus en plus dans le désespoir grandissant en toute vitesse. A peine 3,5 millions d’habitants, des richesses qui débordent surtout son territoire, les militaires qui nous gouvernent de force depuis des décennies nous tiennent avec des histoires qui font dormir débout au point de rendre le peuple amnésique.
Nous revenons pratiquement à la case de départ, la dictature sous couvert d’une démocratie inexistante fait son chemin en toute tranquillité, rien n’a pratiquement changé d’un iota, pire le quotidien du citoyen lambda devient subitement exécrable.
Celui qui débordait les foules par son slogan « président des pauvres » brandi l’arme de son seigneur Ould Taya qu’il cachait au grand public. Vous êtes de mon côté sinon, vous devenez un voleur avec une enquête bien ciblée de la cour des comptes sur le dos.
Naturellement la création de cette cour des comptes a vue le jour grâce à un président civil élu démocratiquement que les militaires ont renversé. De nos jours le constat est terrifiant, aucun militaire n’a été inquiété par cette cour des comptes. Pourtant de 1977 à nos jours, nous sommes dirigés par des militaires, aurions-nous le droit de demander où sont passés les milliards destinés à la lutte contre la pauvreté, l’esclavage etc….. ? Si la cour des comptes est indépendante comme ils le disent, elle n’a qu’à nous éclaircir sur cette situation sombre du pays en dégageant les différentes responsabilité s.
Un autre point sensible, c’est la question des droits de l’homme, personne ne peut attester aujourd’hui avec des preuves à l’appuies, l’existence des centres d’accueil pour les victimes de l’esclavage ni la mise sur pied d’un programme de suivie. N’en parlons pas de la loi criminalisant l’esclavage, elle a été tout simplement ignoré par les autorités mauritaniennes. Selon certaines associations qui commencent d’ailleurs à reculer, la prière des morts d’un chef de l’état d’une république soi-disant « islamique » de Mauritanie à Kaédi faisait office de réconciliation. Mais voyons la triste réalité, les déportés sont livrés à eux-mêmes dans la misère totale. Ils sont où les problèmes qu’à résolu l’actuel homme fort de Mauritanie tant crié sur les toits ?
Arrêtons un instant de rêver, il faut que chaque citoyen se rend compte de l’évidence, ne dites jamais que ça n’arrivera qu’aux autres. Battons nous pour une Mauritanie digne, égalitaire, libérer de tous ces démons qui nous divisent sur des futilités. Ces derniers temps, nous avons été assaillis par les propos incohérents du premier ministre Ould Laghdaf faisant allusion à une Mauritanie exclusivement arabe par la constitution et que cette langue doit être renforcée. Est-il nécessaire de rappeler aux Mauritaniens qu’ils ne sont pas des arabes ? Nous ne parlons pas l’arabe, dans ce cas comment peut-on l’être sans même parler cette langue ? La langue hassaniya est la dérivée du berbère, personne au monde ne vous dira que les berbères sont des arabes. Le PM et son président prononcent leurs discours en hassaniya, seuls ceux qui ont fait la filière arabe à l’école parlent a peine cette langue. Ils veulent nous en dormir, à nous de refuser, réclamons nos droits point-barre.
Je vous remercie.
Diko hanoune
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