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samedi 31 décembre 2016

Réponse à Maitre Maroufa Diabira, un fervent militant des droits humains



Maitre Maroufa Diabira est un fervent militant des droits humains, un avocat brillant se défend  avec des propos très controversés:

«  L’esclavage est ancré dans les cœurs, les mœurs dont la pratique date depuis des siècles. Certains disent que l’esclavage est plus dur chez les soninko mais c’est faux. L’esclavage est plus dur chez ceux qui font travailler des humains  dès la première heure jusqu’à la dernière heure sans salaire ni repos. Cela n’existe  pas dans le milieu soninkara, il reste par contre les séquelles de l’esclavage dans le soninkara qui reposent sur des noms et prénoms. Même cela, celui qui le veut ou le souhaite, la loi te donne droit, quand tu as le nom Sankharé ou je ne sais pas quoi, tu  te dis que se sont des noms d’esclaves, mais prends deux témoins avec toi et va voir le Cadi « juge » pour changer de nom.

Il nous reste des noms et l’habitat dans nos villages, nous avons construis des villages, il y a 200 cent, 500 cent, 600 cent, 700 cent voire 800 cent  ans, si la terre s’achetait ou se défrichait, nous l’avons fait alors celui qui vient nous rejoindre en tant qu’un voisin, un esclave acheté ou volé, il est dur de demander la chefferie du village.  Parce que les gens ont construis leurs villages sur des chartes, nous  nous dressons, combattons ceux qui disent que les esclaves ne peuvent être des maires. La chefferie du village ne reste qu’un nom, la Mauritanie est vaste, ils peuvent aller s’installer là ou ils veulent pour construire leurs propres villages et prétendre à la chefferie de ces villages qu’ils ont construis. »

Quel dommage, Maitre Maroufa Dibira oublie si vite qu’aucun village soninké dans le Guidumakha n’a été construis, ni défriché et sécurisé contre les  envahisseurs qui pillaient les villages sans le concours de ceux à qui les féodaux  montrent du doigt comme étant Esclaves sans droit dans nos villages. Certes, la Mauritanie est très vaste mais les villages ne sont et ne seront  une propriété privée de quelques individus malintentionnés  dans les villages pour les diviser. Maitre Diabira Maroufa a tenu ces propos malheureux en décembre 2015 dans l’émission Sahel TV Olaadani « nos coutumes en soninké », lorsqu’il assurait la  présidence tournante du FNDU, une institution de l’opposition Mauritanienne. Des propos qui sont devenus le choix gras de certains complexés nègres féodaux qui traitent les victimes de l’esclavage tous les noms d’oiseaux sur terre.

En vous souhaitant mes meilleurs vœux, bonnes fêtes de cette fin d’année 2016.



Diko Hanoune / SG de l’association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E)



Olaadani avec maroufa diabira Source : https://www.youtube.com/watch?v=RQQOq35dA5Y

jeudi 29 décembre 2016

L’érudit Soninké Abdoulaye Traoré auteur de deux livres dénonce l’illégalité de l’esclavage en islam.



Nous sommes allés à la rencontre de cet homme pieux, courtois, serviable, très aimable, d’une gentillesse inégalée qui vit modestement dans une banlieue parisienne (département 93). On l’appelle Oustaz Abdoulaye Traoré natif du village Testayé, dans le Guidumakha Mauritanie.



 A propos de l’esclavage, l’érudit nous répond en s’appuyant sur des versets Coraniques:

« Celui qui accepte l’esclavage ne peut être qu’un homme sans  intelligence, un homme doté de  son intelligence ne peut supporter l’esclavage. Certains défendent  que l’esclavage fait parti de l’islam, Dieu vous a fait d’esclaves, cette expression est  violente ; cette expression ne devrait pas sortir de la bouche d’un érudit qui maitrise le saint Coran.

Personne n’est né esclave, non, cela n’existe pas en islam, pourtant chez les Soninkés, l’esclavage est héréditaire, un père esclave, toute sa progéniture hérite son statut d’esclave ainsi de suite. Beaucoup d’érudits soninkés n’acceptent plus qu’on greffe l’esclavage coutumier, par ascendance dans le milieu soninké à l’islam. Ce qui est entre les soninkés actuellement est illégal !



Ceux qui disent qu’il faut suivre nos coutumes, cela fait parti de nos coutumes héritées de nos ancêtres, sachent, qu’il est interdit dans l’islam donc un péché pour tous les musulmans.

On ne doit pas suivre le chemin de nos ancêtres dans l’ignorance, on ne doit pas suivre un chemin qui s’oppose à l’islam et son prophète (PSL). Les gens savent très bien la vérité stricte mais refusent de la prendre en se mettant à porte à faux avec la loi divine……..(…) »



lundi 19 décembre 2016

Mes vives félicitations au nouveau président de l’ONG ARMEPES-France, M. Gaye TRAORÉ....

Mes vives félicitations au nouveau président de l’ONG ARMEPES-France, M. Gaye TRAORÉ alias Gaye Tene et son équipe. Un jeune dynamique qui donnera de l'envergure dans la lutte contre l'esclavage et ses séquelles.

Gaye Traoré est le fondateur des groupes du réseau social Whatsapp GANBANAAXUN FEDDE avec son équipe, qui veut dire soyons tous pareils en soninké ; ceci lui vaut le soulèvement des courroux de certains gourous nègres complexés.

Mesdames et messieurs comment peut-on être en colère contre une telle idéologie ? Et pourtant les féodaux demandent sa peau. Ces petits nègres complexés ne veulent ni l'égalité entre les citoyens ni le partage de quoique ça soit dans la gestion de la citée, des lieux de cultes et pourtant, ce sont les mêmes qui passent leur temps à se plaindre du racisme maure. Incroyable n'est-ce pas ?

Ces nègres féodaux sont nommés voire recrutés par les différents pouvoirs depuis Moctar Ould Daddah à nos jours comme ministres , députés, maires, sénateurs de la région du Guidimakha sur les critères : soit ils se disent "nobles" propriétaires des villages ,des terres cultivables donc Ils sont les interlocuteurs incontournables de l'état dans la région où qu'ils sont issus des familles maraboutiques ; toujours le même prétexte qui est idem au premier, c'est à dire qu'ils sont les seuls à pouvoir représenter la communauté Soninko au niveau officiel alors que c'est une petite minorité dans tous nos villages ,une minorité qui passe son temps à alimenter des conflits dans les villages pour diviser les villageois par la fumisterie ambiante et leur aigreur d'égoïstes .

Le rejet de la nouvelle génération de cette minorité et ses méthodes de lâches qui ne reculent devant rien pour préserver des intérêts mesquins sans mérite ni fondement les met dans un second état au point que certains menacent de commettre des meurtres d'honneurs sur des militants, défendent ils ces pauvres cons.

Chapeau bas à ARMEPES -France d'avoir mis le doigt là où ça fait et fera toujours mal avec les mots justes, hier la salle du foyer rue Corentin Cariou a refusé du monde tellement la mobilisation était forte, qui marque le début de l'échec total des féodaux du Guidimakha.
À bas les inégalités et leurs idéologues.


Diko Hanoune 

Reportage photos









dimanche 18 décembre 2016

Vidéo : Conférence de Biram Dah Abeid à Paris



L’union des esprits, l’union des cœurs, le moteur de vivre ensemble.
Nous sommes une organisation non violente, nous ne reconnaissons aucune valeur à la violence.
Nous devons rester fermes sur nos principes :
– le  refus du compromis
– le refus de la démission
– le refus de la corruption
– le refus de la peur face au dictateur

Face au dictateur, une porte de sortie sans effusion de sang. Au bout de la guerre, même s’il y a une victoire, il y a un échec..



Vidéo de la conférence : https://www.youtube.com/watch?v=KV0NWXKES8U




Paris, 17 décembre 2016: Notre photo-reportage sur la conférence du président d’IRA-MAURITANIE, BIRAM DAH ABEID à Paris.



La conférence publique attendue du président Biram Dah ABEID d’IRA-MAURITANIE a eu lieu ce samedi 17 décembre 2016 dans le 11ème arrondissement de Paris. Vers 15H30, sous la houlette du modérateur du jour Moussa SOUMARÉ cadre du mouvement abolitionniste, le président d’IRA-France Jean-Marc PELENC a ouvert la conférence par un bref  historique sur le mouvement, ses activités et ses perspectives. Il a exprimé une pensée pour les 3 militants d’IRA encore incarcérés.

Vers 16H, le leader abolitionniste est arrivé et accueilli chaleureusement par le public d’une tonnerre d’applaudissements. Monsieur Biram Dah ABEID a pris la parole vers 16H05. Après les remerciements d’usage, il a exposé le fond du bilan de sa tournée internationale  (Amérique, Afrique et Europe) . Le leader abolitionniste a remercié la diaspora et particulièrement le comité de soutien aux détenus d’Aleg. 

 Le lauréat Onusien de 2013 pour la défense des droits de l’Homme , a rappelé qu’un travail intense à l’extérieur a été accompli ces derniers mois, et que son mouvement IRA n’est pas seulement les coups d’éclats qui ont jalonné et marqué sa jeune histoire  (le pèlerinage d’INAL en 2011 ,  l’autodafé des livres « religieux » du code esclavagiste en 2012 et la caravane foncière en 2014). Il a indexé le gouvernement mauritanien qui s’est attaqué injustement à la direction du mouvement antiesclavagiste en vu de le décapiter en vain. Le président Biram a expliqué que les dissidences survenues ces derniers temps n’affectent en rien le mouvement abolitionniste et d’ailleurs d’autres dissidences peuvent survenir encore. Pour lui, tout cela vient des manipulations du système mis en place depuis 1978 et qui structure et se sert des divisions multiples du peuple mauritanien pour se perpétuer. 

Monsieur Biram Dah ABEID a annoncé par ailleurs qu’il va rentrer à présent au pays après son long périple de sensibilisation. Il a déclaré que son mouvement est ouvert à une large convergence de tous les partis et mouvements progressistes et les ONG pour porter une voix forte et décisive  face au système en place et réaliser une GRANDE OEUVRE . Il s’est dit disposé pour une stratégie permettant de donner d’autres alternatives à ceux qui se trouvent piégés de soutenir ce système qui ne tiendra pas pour toujours. 

Après cet exposé du président, deux membres du bureau exécutif du mouvement, le professeur Mohamed Baba SAID et le docteur Ahmed Ammou MOUSTAPHA ont pris la parole pour abonder dans le sens des propos tenus précédemment. Ainsi la plainte introduite par le président Biram à Paris le 14 Novembre 2016 pour tortures sur certains de ses camarades emprisonnés , est une démarche très importante qui va peser dans les consciences de certains éléments du système. 
À noter la présence d’un stand d’adhésion pour le public désireux d’intégrer le mouvement abolitionniste. 

Vers la fin, la séance de questions-réponses avec un public très important par rapport aux locaux un peu exigus de la conférence, a été très enrichissante. Ce moment a permis au président BIRAM d’interpeller et d’être interpellé également sur diverses questions  (tensions autour d’INAL, l’esclavage sous diverses formes dans toutes les communautés en Mauritanie, le calendrier politique dans l’avenir, ses visions politiques et économiques etc…) . Il a mis en garde contre les manoeuvres de diversion orchestrées par le système en se servant des marionnettes notamment le cas de l’extrémiste Daoud Ahmed AICHA avec son parti légalisé récemment. 

Reportage assuré et signé par  Kundu SUMARE pour SONINKIDEES-JOSE.