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jeudi 30 avril 2015

Alerte : Le militant des droits de l’homme détenu arbitrairement, M. Djiby Sow laissé à l’agonie dans sa cellule

Alerte : Le militant des droits de l’homme détenu  arbitrairement, M. Djiby Sow laissé à l’agonie dans sa cellule  exiguë avec privation des soins.

Urgent : Djiby Sow président Tawtal Ngam Yeelitarré souffre terriblement et les autorités lui refusent les soins.

Elles font semblant de le soigner mais restent de marbre avec des moyens rudimentaires. Elles optent, campent sur la position de laisser  mourir le détenu dans des conditions affreuses.

Depuis le 11 novembre 2014, Biram Dah, Djiby sow, Brahim Bilal plus d’autres militants des droits de l’homme sont arrêtés arbitrairement, une véritable chasse à l’homme a été ouverte  par le faux général et ces sbires suite à la caravane contre l’esclavage foncier qu’ils menaient.

Pire, depuis janvier 2015, ils attendent la réouverture de leur procès en appel  qui dépend de Nouakchott en vain dont les autorités cherchent à le délocaliser vers Aleg pour maintenir leurs mensonges.

  L’état sera tenu responsable de tout ce qui arrivera à ces détenus dans l’illégalité totale.
Prière aux  interventions rapides des bonnes volontés pour sauver la vie de ce détenu.


Diko hanoune

mercredi 29 avril 2015

Wagne Abdoulaye : Un médiocre à la tête de l’Ambassade de Mauritanie en France : il faut sauver le soldat Wagne, mais comment ?

Des sénégalais pour représenter les mauritaniens résidents en Europe pendant que le pouvoir du général Aziz empêche, bloque les vrais Mauritaniens avec   son enrôlement  raciste sous-prétexte qu’ils sont  des  étrangers profitards  des papiers Mauritaniens. Allez comprendre ce qui se trame au sommet de l’état Mauritanien ? Ça donne de la nausée  qui fait  vomir la terre entière!



Bonne lecture.


Médiocrité et incapacité, Monsieur Wagne Abdoulaye n’est tout simplement pas à la hauteur de ses fonctions car il ne défend pas les intérêts des mauritaniens en France. C’est un diviseur né accompagné de sa horde d’incapables Wane Birane, Sow Abdoul Aziz et Mohamed Bâ de surcroit tous corrompus jusqu’à la moelle de leurs os.

De son propre chef, l’Ambassadeur a mis en place un groupe pour représenter les mauritaniens en France. Pour le diriger, il a désigné l’époux de Houraye Diop alias Madame Wane pour les amis, secrétaire de l’Ambassadeur de Mauritanie, et étant originaire de Boumba au Sénégal. Il lui a donné carte blanche pour diriger cette Représentation des Mauritaniens de France consultation ou discussion avec les citoyens mauritaniens et les groupements ou associations de Mauritaniens en France.

            Les deux autres membres désignés au côté de Wane Birane sont Sow Abdoul Aziz et Mohamed Bâ, propriétaires de l’entreprise qui détenait le contrat de rénovation et d’entretien des locaux de l’Ambassade et de la Résidence de l’Ambassadeur. Par ailleurs Monsieur Wagne a promis à d’autres jeunes des contrats de travail seulement s’ils acceptaient de faire partie de la représentation qu’il cherche à vendre au Président de la République pour prouver sa loyauté envers ce dernier. Pour preuve de la connivence avec ses amis, Mr Wagne a donné lui-même à ses amis, les contacts des différentes associations qui étaient venues le rencontrer personnellement à l’Ambassade (source messieurs Sow, Diako et Wane). N’est-ce pas là une preuve supplémentaire de son ingérence dans cette affaire ? Monsieur Wagne, on se demande comment des hommes aussi aigris et corrompus se donnent tout ce mal pour la création d’un groupe représentatif alors que personne ne les a jamais vus se déplacer sauf pour manger l’argent du contribuable mauritanien (pour information, la rénovation de l’Ambassade a couté plus de 600 000 euros). Mais peut-on être aussi aveugle pour laisser la représentation des mauritaniens dans des mains aussi salies et corrompues ?


Il faudra aussi que Monsieur l’Ambassadeur nous explique pourquoi a-t-il pris en charge, sur les deniers de la Mauritanie et des contribuables mauritaniens (700 euros), la location de l’hôtel où se tenait l’Assemblée Générale constitutive de cette représentation ? Dans quelle rubrique va-t-il mettre ces frais ? Comment va-t-il les justifier auprès de l’Inspection Générale d’Etat ? Pourquoi donne-t-il cet argent à un groupe de représentation qui n’existe pas encore, alors que l’Ambassade n’a rien à voir avec lui ? C’est vraiment se moquer des Mauritaniens que de prétendre ce genre de choses.

En dehors de tout cela, l’Ambassadeur dont le rôle est tout d’abord de réunir les ressortissants mauritaniens dont le point commun majeur est d’être loin de chez soi, doit cesser sa volonté de diviser. La division ne le mènera qu’à sa perte et il sera le seul perdant d’autant plus qu’il est le seul responsable aujourd’hui de cette manigance « politichienne».

Monsieur Wagne, le Président n’est pas dupe car il reconnait lui-même que vous êtes un incapable, il connait tout de vous en dehors de ce que vous lui racontez. En plus de votre incapacité, vous avez montré votre manque de sérieux dans vos missions d’Ambassadeur puisque vous venez au bureau à 12h, ce que confirmera votre secrétaire. Quand vous vous présentez, cette même secrétaire empêche les mauritaniens de vous rencontrer prétextant que vous êtes occupé alors que rien ne vous occupe en ce moment. Très caractérielle, elle s’est chamaillée et battue avec l’ensemble du personnel de l’Ambassade semant le désordre et le chaos (source collaborateur de l’Ambassade). Elle (secrétaire) vous empêche de recevoir les gens, les vrais gens, sauf vos proches les petits mecs aigris qui viennent grignoter quelques sous de votre part.
Décidément le ridicule ne tue plus, on comprend dès lors pourquoi son Excellence Wagne Abdoulaye prend la défense d’un groupe qu’il décrit lui-même comme apolitique alors que ce sont ses fidèles parmi les fidèles qui pilotent cette entreprise mort-née. Pourquoi alors se faire son porte-parole et son avocat en promettant des postes aux uns et aux autres ? N’est-ce pas là une politique hypocrite de votre part et de la part de votre premier cercle corrompu ?
Votre première mesure à votre arrivée était de démettre les travailleurs maures pour les remplacer par des noirs (Houraye Diop alias madame Wane et Maya Ndiaye), vous vous êtes même permis d’augmenter le salaire de Monsieur Bâ et Mohamed Lemine prétextant que leur salaire était bas, sans faire le même geste pour les autres.

Le Président avait décidé de démettre de leurs fonction Houraye et Maya mais grâce à l’intervention du colonel Ould Bah (actuellement à la retraite), elles sont encore dans cette ambassade et continuent malgré nous à vociférer leur haine sur les maures qu’elles reçoivent à l’Ambassade (elle dit haut qu’elle n’aime pas les maures car elle les trouve désorganisés et malhonnêtes).

Il est vraiment regrettable et irresponsable que Monsieur Wagne se livre à ce genre de manœuvre car les mauritaniens de France avaient fondé un grand espoir sur votre personne, mais quelle a été notre surprise de vous savoir user de pratiques néfastes et antidémocratique pour parvenir à votre promotion. Il en devient un boulet pour le citoyen paisible (toutes communautés confondues). Puisque l’homme vient de montrer sa médiocrité en préférant mettre des sénégalais à la place des mauritaniens et des corrompus de la première heure pour nous représenter. Médiocrité quand tu me tiens.
Un adage dit : « Dis-moi qui est ton entourage, je te dirai qui tu es ». Monsieur Wagne décidément vous êtes incapable de tout.

Incapable de réunir les mauritaniens, incapable de payer les policiers qui n’ont pas reçu leur salaire depuis trois mois et qui ont préféré partir sans vous avertir (sauf un qui a décidé de rentrer au pays, malgré lui). Vous êtes incapable d’aider les halaybe (Bogheen de France), (50 euros comme participation à leur journée du 13 juin 2015 somme dérisoire de la part d’un ambassadeur), pendant que Hassan leur a donné150 euros. Incapable de dire à ses amis d’arrêter leur manigance car ils ne sont légitimes de rien, puisqu’il dit ne rien avoir avec ce qui se fait. Incapable de remettre de l’ordre dans l’Ambassade, incapable de délivrer des visas de courtoisie à des partenaires de développement qui ont donné 136 000€ et remis un chèque au village de Dieuk en Mauritanie pour l’achat de matériel agricole.

S’il vous reste un peu de dignité, démissionnez ! Vous n’avez pas les épaules pour cette Ambassade, c’est un constat partagé par vos propres collaborateurs qui le disent à tout le monde, en plus, vous le dites vous-même que vous en avez marre.

Quand à vos acolytes qui sont Birane Wane originaire du Sénégal (ancien membre du Flam) Houraye Diop (épouse de Wane), Abdoul Aziz Sow, Ousmane Diagana (membre du bureau exécutif de AJD/MR , ancien membre fondateur des FLAM et ancien chargé des relations extérieures du même mouvement) (c’est Mr Diagana qui leur a cherché une salle le 25 avril dernier source sms reçu de la part de Sow pour annoncer l’urgence de la rencontre à L APS au 30 rue de Strasbourg à Saint Denis), Baaba ould Kher dit Baaba Ahmed, Mamadou Diop plus connu sous le nom de Baaba (qui détiendrait un projet sur Bofal sous votre bénédiction et aurait reçu votre promesse que vous en parlerez à Mr le Président lors de sa prochaine venue en France).

Tout se sait en France, nous nous connaissons car tout ce qui n’est pas pour le citoyen sera considéré comme un coup d’épée dans l’eau, vous vous fatiguez et fatiguez vos acolytes qui ne pourront rien faire tant que les vrais citoyens mauritaniens ne seront pas conviés vous attendront tous au tournant. In chaa Allah. La vérité triomphera toujours. Au fait, ils (eux les hommes de Wagne) ont parlé de la date du 09 mai mais on se demande pourquoi ? On le saura de toute façon. Têtus à aller au bout de leur forfaiture comme si leur vie en dépendait (tordus qu’ils sont). On le sait déjà…Monsieur soyez sérieux enfin ! La légitimité ne se décrète pas dans le bureau de l’Ambassadeur ou chez Birane Wane à Cergy puisque quelques-uns d’entre nous y étaient ! Elle se gagne à la force des bras des braves citoyens que nous sommes. A bon entendeur, salut !
A noter que les associations comme le HCMF (57 associations), Le RAM 102 associations, OTMF, UTMF, AJMF, ACM (49 associations), Collectif des associations mauritaniennes (34 associations), ne reconnaissent pas le Conseil Représentatif des mauritaniens de France créé par Wane, SOW, Bâ et Wagne car disent-elles, si ces derniers étaient sincères dans leurs démarches, ils auraient dû se concerter avec toutes les associations mauritaniennes ou bien rejoindre l’une d’elle au lieu de faire cavalier seul. Elles se réservent le droit de porter plainte contre ses derniers pour toute utilisation du nom Conseil Représentatif des mauritaniens de France pour usurpation d’identité et de plagiat.


Source : Associtoyensmauritaniefrance mauritanie
Mail: associtoyensmauritanie685@yahoo.fr

mardi 28 avril 2015

AUTODAFÉ DE RIADH CONTRE LES OUVRAGES DITS «ESCLAVAGISTES»



AUTODAFÉ DE RIADH CONTRE LES OUVRAGES DITS «ESCLAVAGISTES»
Trois ans après, le clergé abdique

Il y a trois ans jour pour jour, le 27 avril 2012, par un vendredi saint, le leader abolitionniste et président de l’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste, Birame Dah Abeid et ses compagnons, brûlaient sur la voie publique dans le quartier périphérique de Riadh à Nouakchott, certains manuels de la jurisprudence malékites, considérés comme étant le socle religieux par lequel des générations d’esclaves ont été pendant plus de huit siècles, chosifiées, animalisées, opprimées et exploitées en dehors de toute dignité humaine. Trois ans après, les érudits découvrent enfin que ces actes d’esclavage n’avaient rien d’islamique et violaient les règles de la religion d’Allah et de la Sunna du Prophète, alors que la machine judiciaire héritière de ce passé servile, envoyait pour deux années, les abolitionnistes qui avaient commencé à s’attaquer à une autre forme d’esclavage, celle liée aux terres de culture.

Malgré l’emprisonnement de ses leaders, le mouvement IRA compte doublement commémorer aujourd’hui, 27 avril 2015, la journée anniversaire de l’autodafé des manuels dits malékites. Un accueil triomphal sera ainsi organisé le matin par les militants d’IRA à la porte de la prison civile, pour saluer la sortie de Brahim Ould Jiddou, qui vient de purger une peine de 7 mois de prison pour avoir porté la contradiction à l’imam de la mosquée saoudienne qui s’attaquait lors d’un prêche à IRA et à ses leaders. S’en suivra une conférence de presse au cours de laquelle, les dirigeants du mouvement reviendront sur le combat antiesclavagiste mené par l’organisation depuis sa création en 2008.

Certes, cette année, ce jour-anniversaire sera assombri, selon les dirigeants rencontrés, par le maintien en prison du président de l’Initiative, Birame Dah Abeid, Prix 2013 des Nations Unies pour les droits de l’homme et ses deux compagnons, Brahim Bilal Ramadane et Djiby Sow, condamnés pour deux ans de prison à la suite d’une caravane contre l’esclavage foncier dans la Vallée. Retraçant le bilan accompli depuis leur entrée en scène dans le registre des droits de l’homme en Mauritanie, Hamady Lehbouss, conseiller du président d’IRA, considère qu’IRA a fait bouger les lignes d’une manière extraordinaires dans le domaine de la lutte contre l’esclavage, grâce à un engagement déterminé, un discours radical, des manifestations et sit-in pacifiques, des tournées régionales qui ont sillonné toute la Mauritanie pour sensibiliser les descendants d’esclaves sur leurs droits, avec plus de soixante cas d’esclavage avérés portés à l’attention des autorités.

Par son combat sans faiblesse mais aussi sans violence, Hamady souligne qu’IRA a porté la question de l’esclavage sur les fonds baptismaux et qu’il a secoué la suprastructure sociale et religieuse sur laquelle reposait l’institution de l’esclavage, d’où la contre-offensive violente et non mesurée que l’ensemble du système n’a cessé de mener contre eux, avec la conjugaison des efforts des forces tribales et religieuses soutenues par l’appareil d’Etat. Résultat, dira-t-il en substance, aucune organisation des droits de l’homme n’a subi ces dernières années, une répression aussi brutale qu’IRA, dont le président, les principaux dirigeants et les militants, sont régulièrement interpellés, emprisonnés, battus et torturés. Sur le plan national et malgré les campagnes de dénigrement et de diabolisation par cadres Haratines interposées dépêchées par les pouvoirs féodaux, IRA a vue d’année en année son audience augmenter. En juin 2014, et sans le soutien d’aucune structure politique organisée, le candidat indépendant à l’élection présidentielle Birame Dah Abeid, viendra deuxième juste après le président Mohamed Abdel Aziz soutenu par toute l’administration publique, les érudits et les tribus. Il battait dans la course deux leaders de formation politique connus.

 IRA s’est également investie dans le Passif humanitaire, ce qui lui vaudra une audience de plus en plus grande au sein de la jeunesse négro-africaine, mécontent de leurs leaders politiques.
Ils salueront le courage de Birame Dah Abeid, le premier à avoir ouvert le chemin du pèlerinage à Inal, lieu où furent exécutés des centaines de soldats négro-africains entre 1991 et 1992. Il ouvrira également le chemin vers d’autres charniers, comme Sori Malé et Wothié.
Mais après la vague d’indignation et d’appels au meurtre contre les dirigeants et militants d’IRA après l’autodafé des ouvrages dits malékites, soutenus par une force campagne médiatique, le mouvement considère aujourd’hui avoir poussé l’institution religieuse et l’Etat mauritanien à mettre masquebas. 

L’Association des Ulémas de Mauritanie vient de publier une Fatwa considérant l’esclavage comme acte interdit et illégal. Le Cheikh Deddew, une autorité religieuse bien écoutée, est parti plus loin, en déclarant que l’esclavage pratiqué depuis huit siècles en Mauritanie était contraire à l’Islam. Un désaveu contre toute l’exégèse religieuse sur l’esclavage, pourtant considérée jusque-là comme sacrée. Une victoire éclatante qu’IRA vient de remporter contre l’institution religieuse après avoir vaincu l’Etat mauritanien et les forces sociales contre leur déni de l’esclavage. La feuille de route en 29 points adoptés sous l’égide du Rapporteur des Nations Unies contre toute forme d’esclavage contemporain, en serait l’illustre exemple. Cela, sans compter l’impressionnant arsenal juridique mis en place et renforcé chaque année, les centaines d’ateliers, séminaires, émissions radiotélévisées, rapports, sorties officielles, consacrées ces dernières années à la question de l’esclavage sous le coup de boutoir du mouvement IRA, la seule organisation qui inquiète réellement le pouvoir mauritanien, grâce à un dynamisme sans précédent sur le plan de la diplomatie internationale des droits de l’homme. En effet, le leader antiesclavagiste, Birame Dah Abeid, a forcé les portes des plus prestigieuses institutions au monde, les salles de conférence de Genève, le Parlement européen et les parlements des pays qui forment l’ensemble, notamment le parlement français, la tribune des Nations Unies, le Congress américain, etc. Honoré par les villes de Weimar, Dublin, Bruxelles, Philadelphie, l’aura d’IRA a dépassé les frontières mauritaniennes pour s’imposer comme une force reconnue par les pays libres à travers le monde.
JOB
Lauthentic Quotidien : http://lauthentic.info/

PROCHAINE PUBLICATION + EXPO


JE VOUS ENVOIE EN PIÈCE JOINTE LA COUVERTURE DE MA PROCHAINE PUBLICATION

ILLUSTRÉE QUI ACCOMPAGNERA L'EXPOSITION DONT LE VERNISSAGE EST PRÉVU LE 7
 MAI A 18H30 AU GOETHE INSTITUT [SIS AU POINT E].


PS : LE LIVRE SERA DISPONIBLE AU COURANT DE LA SEMAINE PROCHAINE A PARIS
 ET NOUS ESPÉRONS L'AVOIR A DAKAR AVANT L'EXPOSITION.
MERCI ENCORE UNE FOIS
A BIENTÔT

Abderrahmane Ngaide

Communiqué de presse à l’occasion du 3ème anniversaire du Manifeste des Haratines

Touche pas à ma nationalité est solidaire de la marche des Haratines pour la justice, la liberté, l’égalité et pour une Mauritanie réconciliée.

Nous appelons nos militants et sympathisants ainsi que tous ceux qui aspirent à une Mauritanie égalitaire, une et plurielle à se joindre à cette marche des opprimés, victimes de l’esclavage, du racisme et de l’exclusion.

La marche partira de la Nouvelle Maison des jeunes, ce mercredi 29 avril 2015, à 16 heures.

Nouakchott, le 26 avril 2015

Pour le Bureau Exécutif,

Le Président,

Alassane DIA

dimanche 26 avril 2015

Biram Dah Abeid, un homme face aux Ulémas: le désaveu, avril 2012- Mars 2015



Il y a 3 ans, presque jour pour jour, un homme engagé et doté d’une détermination hors du commun, mettait un coup rude à l’anse idéologique du système esclavagiste mauritanien. En effet, le vendredi 27 Avril 2012 , après la grande prière, Monsieur  Biram Dah Abeid par un autodafé symbolique, montrait au monde entier que les pratiques esclavagistes sont contenues et codifiées dans des manuels de référence que nous faisons semblant d’ignorer.



Ces manuels dits référencés improprement à l’école jurisprudentielle malikite, contiennent une véritable pensée de chosification de l’Homme esclave qui est défini comme une propriété de son maître, au même niveau que le turban de ce dernier. La figure monumentale de l’illustre imam de Medine, Malik Ibn Anas avait été trempée par certains supposés disciples lointains de son madhab (école jurisprudentielle) dans l’Afrique du Nord et de l’Ouest.
Cette idéologie esclavagiste se décline en chapitre, en partie et sous-partie qui traitent la couche sociale servile comme un groupe sans âme ni dignité par une déshumanisation perpétuelle. Ce système obscène détruit chez l’homme esclave, toutes les notions d’honneur, de solidarité et de fraternité nécessaires à la réalisation d’un Homme comblé , créé honoré par son Son créateur Allah azwejjel.

L’évidence d’une telle injustice ne peut être imputé au message coranique que par des procédés inavoués qui soignent temporairement les intérêts égoïstes de certains clans dominants dans la société. De ce fait, certains milieux religieux se sont pactisés avec les tenants de l’ordre tribal et communautaire en vigueur par une théorisation sous couverture islamique de leurs intérêts convergents.
Par son acte inédit en espèce d’avril 2012, le leader abolitionniste, primé 2013 par un prix onusien, fissure la plaque de verre sanctifiée depuis plusieurs siècles, sous laquelle les magouilles, les humiliations, les crimes, les passions obscures et les destructions faisaient la norme émise contre un groupe jugé indigne. Après ce fameux acte fondateur d’une nouvelle donne anti-esclavagiste, le clergé trans-communautaire s’était mis en ébullition contre le Rock du désert, avec une aubaine tant attendue par le pouvoir exécutif qui se détermine en fonction des humeurs venant des tribus et communautés. 

Pendant plusieurs jours autour du banava, les barbus, les moins barbus et la masse manipulable à toutes les sauces, jurent pour un châtiment fatal pour de bon contre leader d’IRA-Mauritanie et ses camarades mis derrière les barreaux.
Ils avaient été libérés en Août de la même et la mouvance abolitionniste s’est tonifiée davantage et dans l’épreuve, certaines écorces asséchées faisant semblant d’être dans le combat sans sincérité, sont tombées par un tri heureux et constructif.

Lors de la présidentielle de juin 2014, Biram Dah Abeid arrive derrière le raïs qui avait toute l’administration en ordre de bataille pour sa réélection. Crédité de 8,7 % , le candidat indépendant a su porter la parole de justice, d’unité, d’équité, de vérité , et de paix au peuple mauritanien, et  l’Histoire dira que beaucoup d’entre nous regretteront que  leur vote aurait eu un sens s’il était mis sur le candidat abolitionniste. 

Le 11 Novembre 2014, Biram Dah Abeid est arrêté dans la ville de Rosso en même temps que deux leaders défenseurs des droits humains, Brahim Bilal, vice président d’IRA-Mauritanie et Djiby Sow, président de Kawtal. Ces deux derniers venaient de finir une caravane de sensibilisation dans certaines localités du Sud mauritanien où un nouvel ordre de l’agro-business dépouille peu à peu les paysans démunis sous une évidente complicité des autorités. À la suite du procès qui a dépassé un cas judiciaire particulier, nos 3 leaders avaient été condamnés à 2 ans d’emprisonnement le 15 janvier 2015, et transférés à la prison d’Aleg.

Une mobilisation nationale et internationale s’est accentuée et la cause abolitionniste gagne plus de sympathisants, et les autorités politico-religieuses sont dévoilées sur la couverture religieuse de l’ordre esclavagiste qui menace l’existence même de notre jeune Nation bricolée sur des non-dits et de l’esquive. 

Le 26 Mars 2015, le désaveu tombe et la plaque de verre fissurée en Avril 2012 par l’autodafé, s’est trouée subitement. En effet, ce jour, l’association des Ulémas du pays émet une Fatwa qui rend désormais Haram ( illicite -illégale ) toutes les pratiques esclavagistes et d’autres assimilées au nom de l’islam. Pour eux mêmes (le clergé tribalo-ethnique), désormais les contenus de livres codifiant la  chosification de l’Homme esclave sont caducs et ant-islamiques.
Le temps et la détermination exemplaire de Biram Dah Abeid et ses soutiens indéfectibles connus ou anonymes ont eu raison des certitudes héritées et transmises par des écrits datant de 800 ans pour figer la condition sociale d’une catégorie spécifique de l’humanité .

Ce 27 Avril 2015, troisième anniversaire de cet acte courageux, toutes nos pensées fraternelles et militantes vont aux leaders abolitionnistes qui sont privés injustement de leur liberté par une institution judiciaire sous ordres d’un pouvoir exécutif qui trébuche incessamment dans sa fuite en avant.
K.S