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dimanche 30 novembre 2014

Mohamed Ould Abdel Aziz, le gardien du temple du segment détenteur du pouvoir réel « le dominant ».



Comme disait le Docteur Mohamed YahyaOuld Ciré ancien diplomate et actuel Président de l’AHME :
« Les  deux problèmes de la Mauritanie sont, le racisme qui est une conception d’idéologie de supériorité, et l’esclavage qui est la mise en pratique d’une idéologie de supériorité ».
Une réponse et une première question s’impose. Comment dans ces  dernières soties (d’investiture et de l’indépendance), Mohamed Ould Abdel Aziz  tenait  des propos belliqueux et  de velléités contre ceux qui portent la contradiction au segment dominant? 

La réponse à cette question  se trouve dans une conviction forte et partagée, aujourd’hui plus qu’auparavant , que l’avènement d’ IRA ,  du  camp du refus  et de la résistance incarné par une jeunesse issue d’une communauté qui a souffert le martyr de la souffrance, de l’esclavage, de la faim , de la soif et de l’exclusion; opérant ces moments ci une rupture radicale avec  l’oppresseur et humiliateur , lui montrant de manière scientifique et intellectuelle, le faux de son  religieux, ( khlilien, Dosoukien, IbnouAchirien, Hatabien, bref toutes les interprétations déviantes  utilisée depuis 7 siècles durant afin  d’avilir , de mépriser,  de dompter ,et de réduire l’humanité des descendants  d’esclaves que sommes nous les Haratine, mais aussi de son agir quotidien teinté depuis la nuit des temps, de mensonge et  d’hypocrisie.  Dans cette démarche éclairée d’agitation d’idées  et de débats,   ce camp de refus a démolit le mythe dogmatique de ce clergé obscurantiste déshumanisant et réfractaire àl’État de droit, privés de preuves si ce n’est la répétition  à longueur de journée (de Ktoubne, Ktoubne, Moukhadessatne, Moukhadessatne : nos livres, nos livres, nos sacrés, nos sacrés). Dans cette arène d’idées l’adepte de l’usage du faux  a montré ses limites, et devais-je rappeler que l’exclusion fonctionne toujours comme une logique qui finit par broyer ses propres auteurs. 

Dans ce tour de rôle, de veille sur  le maintien et la continuité de cette idéologie de suprématie dominante; Aziz porte haut  le flambeau du gardien du temple. Si Taya s’est pris l’engagement de casser  l’épine de ce que  sa communauté appelle le péril negro-mauritanien, force est de constater qu’Aziz  tente aujourd’hui de le faire contre ce que ses siens nomment le danger du courant abolitionniste Hratin; mais  qu’on le veuille ou non le processus sociétale d’émancipation des opprimés est déclenché. 

Ces arrestations ciblées sciemment orchestrées contre les 19 militants haratine parmi eux une femme (MARIEM MINT CHEIKH),  n’est  qu’une intention manifeste du segment dominant de faire taire la voix des sans voix afin de ne pas déranger sa quiétude et la pérennisation de son hégémonie; le redéploiement dans le sud d’une administration entièrement raciale,  comportant d’ anciens bourreaux de Muawiya,   qui ont dénégrifié la vallée, comme le Wali de Rosso, ISELMOU OULD SIDI, qui fut les années 90 le bras séculier du colonel à JIDREL MOUHGUEN, n’en  est qu’une parfaite illustration.

Oui, le pas vers la liberté est franchis, et il demeure irréversible; car le désir insatiable de celle-ci est un fait providentiel, qui s’affermit et se perfectionne par la volonté divine,   qui finit  par s’imposer même aux injustices les plus robustes.
N’assistons  pas à des prémisses aggravantes pouvant nous servir d’alerte de conscience? Entre autres l’apparition du discours volontariste, identitaire et culturaliste, l’enlèvement et l’emprisonnement ciblés, la discrimination dans la répression; conséquence logique : l’irrédentisme et le radicalisme du dominé  se fortifie contre l’entêtement hégémonique du dominant.

Hier Le 28 Novembre 54 ans d’indépendance , pendant que le gardien du temple, décore ses méritants, les terres de la Mauritanie fertile du sud s’expropries par l’agrobusiness affairiste, les orphelins et les veuves souillent leurs larmes, les Adwaba ploient dans la misère, la périphérie excédée sombre dans l’incertitude, le clivage intercommunautaire s’accentue ,les militants droit l’hommistes croupissent  en prison les , grenades l’lacrymogènes faisant mention « made in France » s’abattent sur les  manifestant d’IRA,  au même moment les ennemis de la nation , sbires du système versent dans le déni , parcourent les cieux et participent au Maroc, Forum de Marakech sur les droits de l’homme. C’est triste mon pays.
PROBESPIERRE disait : « quand le gouvernant viole les droits du peuple, l’insurrection devient pour le peuple le plus sacré et le plus  indispensable des devoirs ».

Alioune Ould  Youssouf, dit Maham

samedi 29 novembre 2014

Détenus d’IRA à Rosso : tortures, souffrances et tracasseries.



 
Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste
Détenus d’IRA à Rosso : tortures, souffrances et tracasseries.
Nous avons été placés en détention à la prison civile de Rosso sur ordre du juge d’instruction près le Tribunal de Rosso le samedi 15 novembre 2014 à 13 heures. Les cellules où nous avons échoué sont particulièrement exiguës. Elles étaient prêtes pour nous accueillir depuis plusieurs jours, ce qui laisse penser que la décision de nous envoyer en prison était prise depuis bien longtemps et qu’elle  a été transmise de très haut aux autorités judiciaires.

L’après-midi du jour même de notre incarcération, nous avons reçu la visite d’une délégation composée de deux personnes déclarant travailler pour le compte du bureau du Haut Conseil des Nations Unies pour les Droits de l’Homme à Nouakchott. Il y avait là une dame éthiopienne répondant au nom de Mehra et un monsieur, maure, qui se présenta comme étant avocat collaborant avec le bureau du Haut Commissariat. La délégation prétendait être venue à la demande du gouvernement mauritanien soi-disant pour se faire une idée des événements qui nous ont menés en prison. Lors de nos entretiens, nous leur avons  décrit en détail le traitement inhumain qui est le nôtre, fait de tortures morales et physiques et d’enfermement derrière de lourdes portes métalliques dans des cellules minuscules et pleines comme des œufs. Nous leur avons aussi décrit l’isolement du monde extérieur qu’on nous impose ainsi que l’état de santé dégradé de la plupart des prisonniers.

Mais quelle ne fut pas notre surprise quand nous avons découvert que le fameux « avocat » était muni d’un dictaphone avec lequel il a enregistré la totalité de notre conversation avant de tout transmettre aux Services de Renseignements mauritaniens qui en ont fait un grossier montage qu’ils ont pu distribuer aux organes de presse qui leur sont inféodés, à des fins évidentes de propagande et de désinformation.

Mais les Services de Renseignements ne s’en sont pas tenus à ce premier montage. Les jours suivants, ils nous ont envoyé une bande d’informateurs notoirement connus pour être des zélateurs du régime raciste de Nouakchott. Parmi ces limiers, nous citons : Mohamed M’BAREK, Lebatt MOHAMED, Ahmed vall BARKA, Izidbih, Sidi Abdallah, Chwey Bilal et d’autres imposteurs qui prétendent être des défenseurs des Droits de l’Homme venus nous saluer et nous soutenir. Nous avons, évidemment, refusé de recevoir cette génération spontanée de "défenseurs" des droits de l’homme et exigé des gardes de les renvoyer d’où ils venaient. Nous apprendrons, par la suite, que nos vaillants « humanitaires » avaient tenu une conférence de presse, dès leur retour bredouilles à Nouakchott, sous le haut patronage du Général Mohamed Ould Meguett, chef des Services de Renseignements et qu’ils s’étaient longuement appesantis sur nos « excellentes conditions de détention » avant de se répandre en louanges sur le régime mauritanien et faire reluire son exécrable image. 

La réalité est que nous vivons un enfer dans cette prison civile de Rosso. Nous souffrons de toute sorte de mauvais traitements, de tortures morales et physiques dont la plus simple est la chaleur suffocante des cellules où nous sommes traités comme des délinquants de droit commun.

Depuis quelques temps, notre régime de surveillance est devenu des plus stricts, notamment depuis que nous avons été confiés à des jeunes soldats de la garde sans aucune expérience ni éducation. Pas moins de sept officiers (colonels) se sont succédé à la direction du poste de surveillance de la prison ; tous furent des Bidhane avec, sous leurs ordres, des subalternes tous Noirs. N’est-ce pas là une manifestation flagrante de pratiques ségrégationnistes et racistes ?
L’après-midi du mercredi 26 novembre 2014, le lieutenant, Sidi Mohamed Ould Taher, a mis un point d’honneur à nous faire regagner nos cellules par la force contrairement à ses prédécesseurs qui avaient toujours essayé de mettre des formes dans la manière de nous traiter. Le Lieutenant raciste s’était présenté avec huit autres soldats, tous Bidhane, et était sur le point de leur ordonner de s’en prendre au Président Biram Dah Abeid et à son adjoint, Brahim Ould Bilal ; seule l’intervention d’un vieux garde l’en dissuada. Il avouera plus tard qu’il avait reçu ces ordres-là de la part du Colonel Mohamedou, alias L’Arabisant, commandant de la garnison de la prison de Rosso.

Au nom de l’ensemble des détenus d’IRA, dirigeants, militants et sympathisants, nous adressons nos plus vifs remerciements à l’ensemble des composantes du peuple mauritanien pour leur soutien à notre cause et leur condamnation des privations de liberté, des tortures physiques et morales dont nous sommes victimes entre les murs des prisons de Rosso et de Nouakchott.
Nous remercions vivement les partis politiques de l’Opposition ainsi que les véritables organisations de défense des Droits de l’homme pour leurs déclarations et prises de position dénonçant la mascarade ourdie par les Services de Renseignements du régime actuel.
Nous saluons chaleureusement les positions des chancelleries du monde libre, des organisations et institutions internationales qui ont très vite condamné les violences faites aux dirigeants d’IRA.

Aussi, nous adressons un appel pressant aux Rapporteurs des Nations Unies sur la torture, le racisme, l’esclavage, les arrestations arbitraires et le droit à l’association et à l’expression pour qu’ils poursuivent le régime mauritanien pour avoir incarcéré sans motif valable 16 adhérents de notre organisation en violation délibérée de toutes les conventions et traités internationaux relatifs aux droits de l’homme.

Depuis la prison civile de Rosso          le 28 novembre 2014  
Biram Dah Abeid
Brahim Bilal Ramdhane

vendredi 28 novembre 2014

28 novembre jour de deuil pour une grosse partie des noirs Mauritaniens certes mais....

28 novembre jour de deuil pour une grosse partie des noirs Mauritaniens certes mais comment sécheront ils les larmes des victimes ? J’ai toujours dit,  nous avons été en  grande partie responsable du prolongement de nos malheurs malgré que certains crieront encore et encore, M. Diko est un  anti-machin, ceci, cela. Depuis 1989, rien n’a été sérieusement  fait pour mettre l’état Mauritanien dos au mur, l’obligeant à prendre à bras le corps les dossiers des exécutions sommaires de soldats et civils dans les  années 1987, 1989 à  1992 voire ceux qui ont précédé ces dates. Une seule plainte sérieuse de l’intérieur du pays jusqu’à l’extérieur malgré que tout le monde se  plaint d’avoir  été victime. Cette plainte qui a conduit à l’interpellation et  jugement du capitaine Ely Ould Dah, elle fut introduite par feu Dia Ousmane paix à son âme et Diagana  Mamadou Youssouf dit Ibnou. On est victime oui certes, certains pensent rien qu’avec le slogan «des victimes », justice doit passer sans mener la moindre démarche ni  quoique ça soit.   C’est bien là notre b-a-ba, la source du prolongement de nos malheurs actuellement. Il faudra rappeler aussi  l’ignorance de certaines familles avec le forcing de ces esclaves nègres politiques  au service de la terreur,  ils ont  réussi à pousser les familles des victimes à prendre de l’argent à la place de juger les bourreaux de leurs proches disparus.  Dans ce cas précis, que doit-on faire ? Les familles ont bien obtenu de l’argent, signées des documents au niveau de l’administration qu’elles renoncent même à toute possibilité de poursuites des  auteurs de crimes, dramatique situation n’est-ce pas ? Certains problèmes viennent aussi de ces ainés  qui se prennent comme des hyper actifs-leaders incontournables à vie ; qui sèment plus l’éloignement,  la séparation communautaire avec leurs faux problèmes identitaires que d’avoir défendu les victimes civiles et militaires sérieusement. Quand on vit dans un état de droit, les problèmes identitaires deviennent secondaires, c’est ma conception d’une nation. Vous savez, un jour,  j’ai été très frappé par un ton très orgueilleux  d’un accusateur inégalé avec lequel un jeune s’adresse à ma personne en me disant : «  M. Diko, tais toi, tu n’as rien à dire ici, en 89 se sont les haratine et maures blancs qui ont tués les haalpoular ».  Si fier d’une telle grave  accusation sans remord, on comprend bien que personne n’a assez  expliqué à se pauvre jeune qu’on a égaré avec ces histoires communautaires depuis sa naissance ;  c’était l’état Mauritanien qui tuait, déportait  ces propres compatriotes ; donc forcément  responsable des tueries non  les communautés qu’il accuse sans réfléchir. Les communautés n’y sont pour rien à mon avis ;  et je ne cesserai de me poser la question que pouvait faire d’ailleurs les communautés à cette époque contre une politique d’épuration ethnique ? Vous voyez comment nos ainés ont aidé inconsciemment cet état raciste Mauritanien à diviser, éloigner plus les populations les unes des autres ? S’ils avaient pris le devant de la scène très tôt pour expliquer à tout le monde que c’était l’état Mauritanien qui est responsable non les communautés, on n’en serait pas là où nous en sommes actuellement. Nous sommes au stade où aucune communauté ne veut entendre parler de l’autre, c’est cas même assez grave non ? Nos ainés ont joué et perdu sur les cartes identitaires, communautaires sur lesquelles ils avaient déployé d’énormes efforts ; ils avaient tout misé en donnant l’occasion à cet ’état policier  raciste, esclavagiste, tribaliste, féodal de diviser la population pour mieux régner sans partage, qui paraît aux yeux du monde aujourd’hui comme puissant et stable.
Je m’incline devant la mémoire des victimes civiles et militaires des années 1987, 1989 à 1992 et  de ceux qui ont précédé ces horribles dates en les rendant un vibrant hommage d’adieu. Ils ont embrassé la mort d’une façon atroce mais ils seront toujours là parmi nous tant que justice n’a pas été rendu.


Diko Hanoune

jeudi 27 novembre 2014

Elle est née et a grandi triste, pleurant sans espoir, doit on la laisser mourir avec ces larmes de tristesses sans fin ?



Elle est née et a grandi triste, pleurant sans espoir, doit on la laisser mourir avec ces larmes de tristesses sans fin ?

Se fou faux général Aziz qui a agressé, éventré, poignardé sur le dos gratuitement notre voisin Malien devant ces chefaillons peureux nègres africains aura beau mettre en prison tous les militants abolitionnistes, les militants des droits humains en général  mais nous lui disons quoiqu’il fasse, nous sommes décidés pour de bon à sécher les larmes des milliers victimes Mauritaniennes qu’ils maltraitent depuis des siècles. Les prisons n’y pourront strictement rien à plus forte raison les mensonges, personne au monde n’arrivera à stopper notre élan ayant la ferme volonté de nous débarrasser de cette racaille politico-militaire qui sévit depuis en 1978 et leurs hordes de prostituées nègres esclaves politiques au service de leur terreur abominable. Agrandissez les prisons avant que vous ne soyez débordés chers terroristes de l’état Mauritanien mais vous avez perdu la guerre.

Diko hanoune

mercredi 26 novembre 2014

Alerte : M. Youcoub Moussa Militant IRA-Mauritanie a été Kidnappé par les renseignements généraux.



C’est un véritable kidnapping que les services de sécurité ont procédé ce mercredi 22 novembre. En effet ils ont enlevé le militant Yacoub Moussa aux environs de 18 heures alors qu’il participait à une marche de protestation contre l’arrestation arbitraire de nos camarades à Rosso et à Nouakchott. Depuis cet enlèvement on est sans nouvelles de lui.

Les 4 derniers prisonniers d’opinion ont comparu ce matin  devant le juge d’instruction   au tribunal de Rosso, cependant la procédure continue il faut attendre le mardi prochain pour la comparution de ceux qui étaient sous contrôle judiciaire: Djiby SOW et Dah BOUSHAB.
Ici à Nouakchott, le juge d'instruction s'est déplacé dans la prison pour écouter Saad LOULEYD et Marieme CHEIKH. Rien n'a filtré de cette comparution.

A Rosso, les militants de IRA-Mauritanie, ont organisé un sit in devant le tribunal régional et ont scandé leurs slogans  au moment ou leurs camarades comparaissaient devant le juge d’instruction. Aucun incident n’a été signalé.

IRA-Mauritanie