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vendredi 30 novembre 2012

Touche pas à ma nationalité à la lecture des pages les plus sombres de l’histoire de la Mauritanie



Touche pas à ma nationalité à la lecture des pages les plus sombres de l’histoire de la Mauritanie
Le mouvement « Touche pas à ma nationalité » a effectué en compagnie de plusieurs autres organisations issues de la société civile et du landernau politique les pèlerinages de Sorimalé et d’Inal qui ont eu lieu respectivement les vendredi 23 et mercredi 28 novembre 2012. 

Sorimalé ou le cauchemar de la vallée du fleuve 

A Sorimalé, TPMN était représenté par une délégation en provenance de Nouakchott conduite par son coordinateur national, le Dr Alassane DIA, et renforcée par une autre envoyée par la section de Kaédi. La cérémonie d’hommage aux victimes de la folie génocidaire de l’Etat raciste de Mauritanie s’est déroulée à Niaki, à quelques encablures du village martyr, où avaient été entassés les corps de Mamadou Oumar LY (né en 1918 à Sorimalé), Dia Samba Diouldé (né en 1918 à Sorimalé), Thierno Moctar Diallo (né en 1946 à Sorimalé), Abou Mamadou Ly (né en 1967 à Sorimalé), tous assassinés le 18 Mars 1990, sans autre forme de procès et dont le seul tort était d’être noirs. Mais qu’on ne s’y trompe pas : la liste macabre des victimes de la barbarie raciste à Sorimalé et dans les villages environnants ne s’arrête pas là ; sept autres personnes ont été exécutées dans les mêmes conditions dont le chef du village de Sorimalé lui-même, assassiné en 1992.
La tragédie de Sorimalé, à l’image de celle de toute la vallée du fleuve qui a vu 476 de ses villages déportés et 355 de ses ressortissants lâchement assassinés (fosses communes de Wothie, Wending et Teydoumal localité qui détient le triste record de la fosse commune regroupant le plus grand nombre de corps, 21) continue puisque le village reste une zone de non droit où l’Etat et ses pontes confisquent et distribuent les terres comme ils veulent et où les fonctionnaires censés assurer la sécurité font la pluie et le beau temps.
Cette visite a permis à TPMN de renouer avec sa base naturelle et de renouveler le pacte de faire en sorte que le Noir de Mauritanie recouvre sa dignité et soit reconnu comme un citoyen à part entière. Le coordinateur l’a rappelé lors de sa prise de parole : les crimes dont il est question ont été commis sous le règne de Ould Taya mais ils restent le fait de l’Etat mauritanien qui refuse jusque-là de faire la lumière sur la tentative de génocide dont ils résultent. Pire, aujourd’hui encore ; la vallée vit toujours un état d’exception : les confiscations de terre, les intimidations et les humiliations demeurent le lot quotidien des habitants comme en témoignent le problème pendant des terres de Sorimalé et d’ailleurs et les exactions commises à Maghama (assassinat de Lamine Mangane) et Ould Yengé actes de (torture sur de jeunes peuls). 

Inal ou l’indépendance souillée 

A Inal, TPMN était tout aussi bien représenté pour la journée de deuil et recueillement du 28 novembre en souvenir des 28 militaires négro-mauritaniens sacrifiés sur l’autel de la bêtise humaine pour célébrer le trentième anniversaire de l’indépendance nationale en 1990. Le mouvement a dépêché pour l’occasion la quasi-totalité des membres du bureau de la coordination, accompagnés d’un nombre important de militants. Il faut noter aussi la présence de M. Malick Sall coordinateur de TPMN en Belgique. Dans la localité d’Inal, d’emblée inhospitalière, perdue sur le chemin de fer reliant Zouerate à Nouadhibou et rendue tristement célèbre par l’hécatombe des militaires négro-africains dont elle a été le théâtre en 1990, s’est déroulée une cérémonie riche en émotions. Après la lecture du coran pour le repos des âmes des martyrs, les pèlerins sont allés à la découverte des fosses communes dans lesquelles sont entassés les corps des militaires négro-mauritaniens qui sont au nombre de 250 à avoir été massacrés dans la sinistre base militaire de la ville.

Un pays commun mais une nation toujours en projet 

Les crimes odieux commis dans la vallée et ceux dont ont été victimes les militaires, ajoutés aux exactions de toutes sortes recensées à travers le pays et qui ont visé la seule communauté négro-mauritanienne, relèvent véritablement d’une volonté affichée d’épuration ethnique et doivent être qualifiés de génocide et de crimes contre l’humanité au lieu de cette hypocrisie bien mauritanienne qui les réduit à une histoire de passif humanitaire, qui ne veut d’ailleurs rien dire.
A ce titre, TPMN se battra avec la dernière énergie pour l’abrogation de la scélérate loi de 1993 qui absout les criminels. En attendant, TPMN se propose, en synergie avec les autres organisations de la société civile, de porter ces crimes devant les tribunaux internationaux ; car aussi longtemps qu’ils resteront impunis, l’unité nationale restera un vœu pieux.
La pendaison des 28 militaires dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990 scelle d’ailleurs l’échec du projet de nation né de l’accession de la Mauritanie à souveraineté internationale puisque cette date a désormais, et pour toujours, des significations diamétralement opposées selon que l’on appartienne à telle ou telle autre composante du pays. En effet avec les pendus d’Inal, est morte l’idée de la Mauritanie telle qu’elle a été conçue au lendemain de l’indépendance et le pays ne peut faire l’économie d’un autre contrat du vivre ensemble sous peine de reproduire ce qui s’est passé au Soudan ou au Mali. 






La Coordination

jeudi 29 novembre 2012

28 novembre indépendance où illusion d’indépendance ??



L’indépendance reste une illusion pour certains pays africains, la Mauritanie y comprise. Pourtant certains s’en réjouissent tout en ignorant la réalité catastrophique des systèmes de gouvernance, sur ce point je n’en dirais pas plus pour des raisons techniques et stratégiques, l’avenir nous les éclaircira incha-Allah.
La Mauritanie a accédé à cette fictive Indépendance le 28 novembre 1960 « d’après l’histoire ». Cette date historique, nous suggère son salut par le biais d’une fête nationale, qui symbolise la liberté, la puissance et la mise en place d’un Etat Mauritanien souverain et apte. Le peuple mauritanien a sans doute accepté la suggestion de « l’histoire » avec beaucoup de naïvetés, sans prendre le temps de vérifier, oui le peuple n’a pas vérifié l’information car il faisait confiance à ses dirigeants. L’affaire est monstrueuse, une vérité difficile à avaler, ses dirigeants l’ont trahi, ils ont choisi son détriment pour des intérêts tribaux et un égoïsme infaillible.
Quelle liberté fêtons-nous? Pure que la colonisation se déroule sous nos yeux avec l’aide de nos dirigeants, qui baignent dans un système de corruptions bien dosé par les pensés de L’Elysée.
Que fêtons-nous réellement? La mise en place d’une machine infernale destructive sociale pilotée par une bande de racailles politiques sans compétence ni qualification.
Quelle liberté fêtons-nous? Les 90% de la population sont esclaves  du système, parmi eux d’autres sont  doublement  esclave,  esclaves du système puis esclaves de leurs maitres esclaves, cette pratique ignoble est voilée par une loi symbolique sans aucune volonté politique. C’est horrible  et monstrueuse ce que l’histoire retiendra de nous. Ceux qui osent en parler sont sauvagement  réprimés par le Lobby  assoiffé de pouvoir. Ce lobby tentent même de justifier  leur monstruosité par la religion en se basant sur l’opinion erronée de certains savants, en s’écartant  loin de la Sunna du Prophète  (sallallâhou alayhi wa sallam). Dites moi comment éviter le choc avec la contradiction, quand on réduit son frère musulman en esclave et en même temps appliquer ces textes:
Selon Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou), le Messager de Dieu  (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : « Ne soyez pas envieux les uns des autres. Ne truquez point les enchères. Ne vous détestez pas et ne vous tournez pas le dos les uns aux autres. Ne faites pas de surenchère et soyez, ô serviteurs de Dieu! Frères, le Musulman est le frère du Musulman. Il ne lui fait pas d’injustice, ne le méprise pas et ne lui refuse pas son secours; la piété est ici (en désignant sa poitrine trois fois de suite). Il suffit à quelqu’un, pour être mauvais, de mépriser son frère Musulman. Tout Musulman est sacré pour tout autre Musulman : son sang, ses biens et son honneur ». [Muslim]
Selon Anas (radhia Allâhou anhou), le Messager de Dieu  (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : « Aucun de vous n’est vraiment croyant tant qu’il n’aime pas pour son frère ce qu’il aime pour lui-même. » [Bukhari et Muslim].
Qui réduira son frère d’esclave ? L’esclavage n’est-il pas une injustice ? Pensez-vous que ceux qui sont victimes de cette monstruosité sont contents ? Êtes vous persuadé que c’est la bonne manière de faire une bonne fraternité ? Pensez-vous que le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) serait fier de cette pratique entre musulmans ?
Foi a vérifié !
Que fêtons-nous réellement? Un taux de chaumages croissant à la vitesse exponentielle, une pauvreté flagrante chez les jeunes, les modes de vie précaires de la majorité de nos compatriotes, une politique économique basée sur une compétition de détournement dont nous sommes les spectateurs. On est tous témoins de la lapidation des biens du peuple, des milliards et des milliards d’ouguiyas du peuple détenus par le lobby  sont utilisés pour la belle vie  de ce bas monde, de belles voitures, de belles maisons, de belles femmes,……………. Combien d’enfants meurent de malnutrition par année en RIM ? Combien de familles n’arrivent pas manger les 3 plats quotidiens ? Combien d’enfants ne sont pas scolarisés ? Devrons-nous fêter ?
Que fêtons-nous réellement? Une politique sociale raciste imposée par le lobby, qui nous mène à la  séparation des quartiers : quartier des noirs, quartiers des blancs, une discrimination raciale apparente, un recrutement des noirs par quota au saint de l’armée et pour tous les postes importants ce qui à causer un flux immense d’émigration de noirs sans retour (fuite de cerveaux). Comment expliquer 52 ans de soit disant indépendance, jamais, la tête d’un noir au fauteuil présidentiel, tout en sachant qu’on représente plus de 70%  de la population de RIM. Il y’a une forte corrélation entre l’analyse des faits que reflète la société et la politique sur place  imposée par le lobby. Problème de compétence ou citoyen de la seconde zone ? Devrons-nous fêter?
Que fêtons-nous réellement? La pendaison de 28 officiers  mauritaniens noirs qui rime bien avec le 28 novembre par le lobby. Une barbarie bien inspirée, qui  laisse apparaitre  toutes les intensions d’un criminel méthodique. L’impunité d’une bande de tortionnaires circulants en toute liberté en Mauritanie. Ceux qui sont censés dénoncer la politique sanguinaire du  lobby, les  accompagnent dans leur cheminement assassin pour jouir de quelques miettes restantes du gâteau du lobby. Ne faisons pas semblant de ne pas entendre les versets suivant :
Selon 'Abdullah Ibn 'Amr Ibn al 'As (radhia Allâhou anhou), le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam)  a dit : « Celui qui veut se préserver du Feu et accéder au Paradis se doit de mourir en ayant foi en Dieu et au Jour dernier et de traiter les gens comme il aimerait être traité. » [Muslim]
Selon Ibn Mas'ud (radhia Allâhou anhou),le Messager de Dieu (sallallâhou alayhi wa sallam)  a dit : « Insulter un musulman est de l'impiété, le combattre est de la mécréance. » [Bukhari et Muslim]
Coran 33.58 : [Ceux qui offensent les croyants et les croyantes sans qu'ils l'aient mérité se chargent d'une infamie et commettent un grave péché.]
Coran 28.83 : [Cette dernière demeure, Nous la réservons à ceux qui ne veulent être, sur Terre, ni altiers, ni corrupteurs. Et ce sont ceux qui craignent leur Seigneur qui auront la fin la plus heureuse.]
La Mauritanie a besoin des hommes dignes de bonne foi, honnêtes, sages, savants,…, qui agissent pour le peuple, dans sa globalité  sans faire de différence, qui luttent contre toutes sorte d’injustices sociale, économique,..,qui se donnent jusqu’à la  dernière goutte de sang pour le peuple.
Il est de notre devoir d’interdire le blâmable et de recommander le bien quelque soit son origine et sa couleur pour être parmi les meilleurs hommes sur terre comme le disent les textes :
Coran 3.104 : [Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable, car ce sont ceux qui réussiront.]
Selon 'Iyad Ibn Himar (radhia Allâhou anhou),  , le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam)  a dit : « Les gens du Paradis se classent en trois catégories : un homme de pouvoir juste et agréé de Dieu, un homme clément et sensible à l'égard de tout proche et de tout musulman, un homme qui s'abstient de mendier et s'attache à cela, malgré une famille à charge. » [Muslim].
Une Mauritanie où tous les mauritaniens se sentent chez eux du nord au sud de l’est à l’ouest !Mon sang est à mon peuple, je vous aime dans la diversité, je crois fortement a votre égalité !
  

Abdoullah Diaw

mercredi 28 novembre 2012

28 Nov : le tombeau de nos frères martyrs



Du jour de la joie au jour du deuil
Qui sommes nous pour fermer les yeux face à l’injustice et la barbarie qui règne en Mauritanie. Comment admettre que des criminels et des bourreaux coulaient une belle vie après avoir rendu celle des autres infernal par le fait d’avoir torturer, tué, et pendus, des êtres humains comme de la betaille.
De toutes ces atrocités, celles des braves soldats dignes fils de la nation pendue à inal, nous, écœure et nous révolte au fond de notre âme. Comment accepter que des êtres humains qui n’ont rien fait soit emmené à l’abattoir comme des animaux d’abatage. Nous ne pouvons accepter et réaliser qu’une telle atrocité soit commise sans que les criminels ne soient punis par le châtiment qu’ils méritent.
Toute communauté qui se couche meurt et c’est ce qui risque d’arriver à la notre, si nous ne faisons rien pour palier à ce fatalisme à l’esprit mauritanien. Ces actes révèlent l’esprit profanateur des officiers de l’armée mauritanienne, qui ont commis ces crimes abominables dont aucun être humain bon et juste ne tolérerait.
Au de la de tout, la situation est amère. Ces hommes sans états d’âmes ont taché le jour de l’indépendance du pays. Un jour à l’image de l’ensemble des jours de la célébration d’indépendance de toutes les nations africaines, je pense à ces leadeurs hommes politiques africains qui ont sacrifié leur vie au nom de leurs patries. Un jour qui a été conquis par le sang et le sacrifice par de braves hommes qui se sont battus corps et âmes à l’honneur du territoire, de ceux qui sont digne d’y appartenir, la terre bénie et aimée tant par son histoire sa littérature, et sa poésie. Malheur à ces malheureux indignes, décorer par de fausses décorations souillées de déshonneur (décoration de la honte), qui gagnent leurs vies sur le dos de leurs communautés. Aujourd’hui le pays est dans une situation délicate entre la fête de l’indépendance et le jour du deuil, causé par l’assassinat de jeunes soldats regros mauritaniens en guise de sacrifice pour ce jour bienheureux ou tout le pays célèbre la liberté d’exister en tant que nation libre et indépendante du joug du colonisateur.
Ces psychopathes nationalistes et racistes n’ont trouvé rien d’autre que d’expérimenter leurs barbaries en choisissant comme au loto les têtes de vingt huit soldats noirs emprisonné à tort pour de fausses accusations, dans le seul but d’éradiquer la race noire du pays. Supposons que les charges retenues contre les détenus soient avérer ou prouver, est ce une raison de les exécuter sans sentence et sans jugement. Le plus dur et le plus inacceptable dans ce cauchemar digne d’un film d’horreur, devenu un enfer pour les bons esprits épris de justice est le fait que les coulent de vies heureuses sans être inquiet de rien. C’est un acte de mécréance dont ont fait preuve les criminels, en ayant enterré les soldats de confessions musulmanes sans les rites funéraires, souhaan’Allah. Des parents pleurent jour et nuit leurs fils tués sans qu’ils ne puissent les enterrer et honorer leur tombeau. Savez vous l’angoisse que cela fait de vivre avec l’idée que le fils bien aimer assassiner juste pour la couleur de sa peau est couché quelque part loin du village natal et du cimetière dans lequel, ceux des générations précédente de la lignée sont enterrés.
Ils rétorquent (les corrompus du système Taya) à travers les mas medias, et les instances hégémoniques, la nécessité de s’unir et de former une unité nationale, hors qu’une plaie qui n’est pas guéri des blessures du passé est remuée, par des injustices et des discriminations chaque jour que Dieu fait. J’ai envie de dire que l’histoire se répète. Toujours les mêmes bêtises, les mêmes faits et gestes qui se répètent et se défilent quotidiennement dans le pays de mille et un assassin. Seul un insensé, un corrompu, un vendu, peut passer sous silence face à cette situation infernale et désolante, qui ne cesse de meurtrir et de violenter la jeunesse negro mauritanienne assoiffée de justice et d’équité. Tous les analystes et journalistes de tout bord réuni pour faire une analyse approfondie du pays ne dirons de meilleure choses que celles ci « tant que les bourreaux ne sont pas arrêter et juger, il n’y aura aucune paix aucune unité nationale. Le pays est dressé sur le mensonge et l’hypocrisie, entretenue par l’arbitrage et le clientélisme, qui fragilise tout consensus et tout compromis pour la réconciliation.
En effet pour qu’il y ait réconciliation, il faut d’abord qu’il y ait justice et réparation ». Non à l’oubli et oui au deuil et au devoir de mémoire de nos victimes que nos Manma pleurent jour et nuit. Pleurer ne signifie pas faire tomber des larmes des yeux, combien d’hommes pleurent au fond de leurs âmes meurtries, sans une moindre gouttelette de larmes ne tombent sur leurs joues. Nos mamans pleurent au fond de leurs âmes, ses jeunes pendus à la fleur de l’âge partis servir la Nation. Dites moi quelle mission plus digne que d’être un soldat pour servir son pays et protéger le peuple. Nos frères ont été récompensé par une corde autour du coud. Nous avons tous des gorges serrées et le souffle coupé en nous remémorant ce jour ou la dignité et l’honneur de toute une communauté à été bafoué.
Nous la nouvelle jeune génération consciente du pays refusons le système étatique imposé chez nous. Nous ne nous reconnaissons pas dans un état tortionnaire, ou l’impunité et l’injustice pousse comme de la mauvaise herbe empoisonnée, empoisonnant les fondements de la république baser sur le mérite et la compétence et non sur la couleur de la peau et d’accointance.
Nous réclamons notre droit dans ce pays a être reconnu comme des fils de la nation en tant que bon citoyen respectant les lois et les valeurs républicaines, nous sommes prêts à y déployer tous les moyens nécessaires pour y parvenir.
Nous ne voulons pas de ce jour maudit (célébration du 28 nov) par la mécréance et la barbarie des racistes qui ont souillé cette journée mémorable devenu le tombeau de nos frères martyrs.
Malheur à ceux qui manifestent leurs joies ce jour La !!!!!!!!
Dia Abdoulaye
Chercheur au sein de l’equipe de CERCE, anthropologie, Montpellier III
flere.fr

PÉNICHE PARTY: Soirée Mauritanienne

PÉNICHE PARTY: Soirée Mauritanienne
373309 229847543812898 24009374 nJ.S EVENTS & Le Sole social de MAP (MAPROM) présentent la soirée Mauritanienne PÉNICHE PARTY
Le 1er Janvier 2013. Cet événement annuel ou retrouve toute la jeunesse mauritanienne et africaine se déroulera au Cœur de Paris sur la rive gauche de la seine, sur la Péniche BOER 2 (6 Pont de la gare, Métro 6 quai de la gare) à Partir de 22H.
Au programme discothèque internationale avec 2 ambiances, Cocktails originaux, et pleines d’autres surprises.
Genres musicaux : RAP, RNB, ZOUK, KIZOUMBA, M’BALAKH, COUPÉ-DÉCALÉ, REGGAE DANCE-HALL, DANCE.
ENTREE : 20€

PREVENTE : 18€ (0652013523, 0616136868, 0629265451)
Paris est MAGIQUEOS

mardi 27 novembre 2012

Sorimalé: témoignage de Amadou Mamadou Hane, coordinateur De la Mutuelle de Sorimalé de Nouakchott






Recensement  de Victimes Civiles de Sorimalé


des Événements de 1989-1992

Décès
Mamadou Oumar Ly dit Mamadou Thiawgou, 72 ans, tué le dimanche 18 mars 1990
Abou Mamadou Ly (fils de la première victime, âgé à ce temps de 23 ans) , tué le dimanche 18 mars 1990

Héritier
                            Amadou Mamadou Ly
      Dieynaba Mamadou LY
      Hawwa Mamadou Ly
Veuve
Fatimata Aly Sow

Dia Ibrahima Mamadou dit Samba Diouldé, 71 ans, tué le dimanche 18 mars 1990
Héritiers
Mariam Ibrahima Dia
Hadia Ibrahima Dia
Aïssata Ibrahima Dia
Abdoulaye Ibrahima Dia
Fatimata Ibrahima Dia
Aminata Ibrahima Dia
Ramata Ibrahima Dia
Hapsa Ibrahima Dia

Veuves
Coumba Hamadi Mbénar
Hawwa Aly

Diallo Moktar Oumar dit Thierno Mokhtar, 44ans, tué le dimanche 18 mars 1990

Héritiers
Diallo Mamadou Mokhtar
Diallo Aïssata Mokhtar
Diallo Marième Mokhtar
Diallo Hawwa Mokhtar
Diallo Haby Mokhtar
Diallo Ramata Mokhtar

Veuves
Hawwa Mamadou Soumaré
Mariam Atoumane Mbaye

Thiongane Amadou Diouldé, âgé de 52 ans, tué le samedi 7avril 1990

Héritiers
Aïssata Amadou Thiongane
Mamadou Amadou Thiongane
Alassane Amadou Thiongane
Moussa Amadou Thiongane
Harouna Amadou Thiongane
Aliou Amadou Thiongane
Fatimata Amadou Thiongane
Aïssé Amadou Thiongane
Koursouma Amadou Thiongane
Abdoulaye Amadou Thiongane
Bineta Amadou Thiongane
Hawwa Amadou Thiongane
Haby Amadou Thiongane

Veuves
Mariam Abou
Bineta Wahbel
Aïssata Louti


Abou Amadou Guèye, 30 ans, tué le 11 janvier 1991
Héritier
Aminata Abou Guèye
Veuve
Fatiamata Baïdy Gaye

Ousmane Amadou Guèye , frère de la 6ème victime, n’a rien laissé
Hamath Atoumané Dia, 71 ans, tué dans on mandat de chef de village, le mardi 26 août 1992
Héritiers
Ramata Hamath Dia
Ibrahima Hamath Dia
Moussa Hamath Dia
Mokhtar Hamath Dia
Ousmane Hamath Dia
Kardiata Hamath Dia
Aïssata Hamath Dia
Abdoulaye Hamath Dia
Issagha Hamath Dia
Bineta Hamath Dia

Veuves
Dieynala Silèye Diallo
Aïssata Abou Tall

Abou Lawal Bâ, originaire de Dabbano près de Wending, tué et enterré aux environs de Siwré Liliya
Amadou Thila, originaire de Thila, tué et enterré à Niaki(au milieu du campement)
Et enfin Mamoudou Hamady dit Mamoudal Diaraf, originaire de N’diawaldi Mawngo dont la tombe n’a pas été identifiée jusqu’à présent.


Condamnation
Après l’assassinat du paisible commerçant Sidi Ould Souedy par des inconnus armés probablement venus du Sénégal, des gendarmes ont interpelé plusieurs jeunes du Village. Ces jeunes, après avoir vécu plusieurs semaines d’enfer de tortures, d’intimidations inhumaines dans l’intention de leur extorquer les aveux du forfait, l’un d’eux sous l’emprise d’une douleur insupportable a fini par céder et se porter seul responsable du meurtre.  Il s’agit de Sarr Amadou Mamadou dit Alassane N’dama. Les autres furent relaxés et lui, condamné à vie dans les geôles d’Aleg dans l’innocence.
Torture
Accusé à tort de complicité avec le Sénégal, arrêté et emprisonné plusieurs fois dans les cachots d’enfer de Nouakchott et d’ Aleg où il a subi toutes sortes d’atrocités de tortures physique et morale, de mauvais traitement et d’humiliation, rarement égalées l’ex-chef de village de Sorimalé, l’ex-militaire plusieurs fois médaillé pour son courage et son aptitude, l’ex-adjudant de la garde nationale Anne Oumar Samba dit Ali Maya est devenu aujourd’hui handicapé à vie.


Amadou Mamadou Hane, coordinateur
De la Mutuelle de Sorimalé de Nouakchott